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Les Républicains

Pécresse: "Il faut une Merkel en France"

Valérie Pécresse lors du lancement de sa campagne à Rosny-sous-Bois.

Valérie Pécresse lors du lancement de sa campagne à Rosny-sous-Bois. - Stéphane de Sakutin - AFP

Candidate Les Républicains aux élections régionales en Île-de-France, en décembre prochain, Valérie Pécresse voit cette élection comme "une petite présidentielle" et n'exclut pas de se présenter en 2022.

Valérie Pécresse, candidate Les Républicains aux régionales en Ile-de-France, estime que la France a besoin d'une figure politique comme la chancelière allemande Angela Merkel, dans une interview à l'hebdomadaire people Closer à paraître vendredi. "Je crois à l'authenticité. Les gens en ont marre des fausses promesses: il faut une Merkel en France, avec des solutions concrètes! Et ils veulent aussi que l'on soit à 100%", affirme la députée des Yvelines, qui poursuit son offensive médiatique de rentrée après deux interviews la semaine dernière dans Elle et Lui.

"Moi je choisis l'Ile-de-France (...) je ne veux pas courir plusieurs lièvres à la fois", ajoute Valérie Pécresse, qui martèle dit qu'elle abandonnera son mandat parlementaire en cas de victoire en décembre et refusera tout ministère en cas de retour aux affaires de sa famille politique en 2017.

Juppé cité en exemple

Et celle qui décrit les régionales comme une "petite présidentielle" n'exclut pas de se présenter en... 2022.

"J'ai 48 ans, à la fin de mon mandat (fin 2021, ndlr), j'en aurais 54 et je ne compte pas prendre ma retraite à cet âge", dit-elle. "Mon bilan à la tête de la région sera la vitrine de ce que je sais faire (...) un peu comme Alain Juppé à Bordeaux".

Le maire de Bordeaux est candidat à la primaire de 2016. Valérie Pécresse, qui a "idéalisé la politique avant d'en faire", affirme aussi qu'elle n'aurait "pas pu faire de politique si "son mari "n'avait pas été pour le partage des tâches, s'il n'avait pas été totalement féministe".

Outre la liste des sports qu'elle pratique (course à pied, boxe, pilates), Valérie Pécresse livre entre autres confidences que son grand-père paternel était mercier à Gap et que son père a payé ses études en tenant un pressing à Pigalle, avant de devenir professeur d'université.