BFMTV
Les Républicains

"Les Républicains", le nouveau nom de l'UMP, approuvé par le bureau politique

Laurent Wauquiez et NKM après le bureau politique du 5 mai, au siège de l'UMP.

Laurent Wauquiez et NKM après le bureau politique du 5 mai, au siège de l'UMP. - Thomas Samson- AFP

Le nouveau nom de l'UMP a été approuvé à une quasi-unanimité par le bureau politique du parti. Les militants se prononceront les 28 et 29 mai.

Le bureau politique de l'UMP a approuvé le nouveau nom du parti, "Les Républicains", mardi soir. Sur les 51 membres présents du bureau, tous ont voté pour, à l'exception du juppéiste Edouard Philippe, député-maire du Havre. Après la décision du bureau politique, le nouveau nom de l'UMP sera soumis au vote électronique des militants les 28 et 29 mai, à la veille du congrès du 30 mai.

Le bureau politique de l'UMP, qui compte 60 membres, se prononçait mardi soir sur la question du nouveau nom, mais aussi des nouveaux statuts, ainsi que sur le principe d'une liste unique pour un prochain bureau politique renouvelé. Sur les deux dernières questions, le vote a été unanime.

Le pari de Sarkozy "validé"

Après la réunion, la numéro deux de l'UMP, Nathalie Kosciusco-Morizet, s'est félicitée des décisions du bureau politique, une réunion qualifiée de "dense". Les statuts ont été adoptés avec des amendements "largement techniques", a indiqué NKM sans entrer dans le détail. "Ce sont désormais les principes de rénovation de notre famille politique", a-t-elle ajouté. "Ces statuts font meilleure place aux adhérents", selon elle. Le vote du bureau politique est consultatif.

A ses côtés, Laurent Wauquiez, secrétaire général de l'UMP, a salué "la validation du pari" de Nicolas Sarkozy, sur "le renouvellement profond de nos pratiques politiques". "Cette démarche proposée par Nicolas a fait l'objet d'un très large rassemblement", a-t-il souligné. "C'est le retour de l'esprit collectif dans notre famille", a-t-il ajouté. Changer le nom du parti, largement terni par la guerre Copé/Fillon de l'automne 2012 et par l'affaire Bygmalion, fait partie de ce que l'ancien chef de l'Etat avait promis pendant la campagne interne.

Sur BFMTV, Edouard Philippe a justifié son abstention par le fait de n'avoir "pas été très convaincu" par "le caractère d'exclusivité" du nom "Les Républicains". Alain Juppé, dont il est proche, avait lui prévenu ce week-end qu'il voterait en faveur du nom choisi par Nicolas Sarkozy.