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Les Républicains

Dette de l'UMP: Sarkozy pose ses conditions aux banques

Nicolas Sarkozy lors d'un meeting à Nice le 22 avril dernier

Nicolas Sarkozy lors d'un meeting à Nice le 22 avril dernier - JEAN CHRISTOPHE MAGNENET - AFP

Selon Europe1, les directeurs de quatre banques françaises ont rencontré récemment le directeur général du parti, Frédéric Péchenard, mais aussi l’ancien chef de l’Etat. L'UMP est censée rembourser 69 millions d'euros, dont 27 avant 2017.  

Nicolas Sarkozy négocie. Et pas seulement pour changer le nom ou les statuts du parti, rapporte Europe 1 mercredi. Le président de l’UMP chercherait à passer un accord avec les banques pour régler en douceur la dette de 69 millions d’euros qui pèserait de facto sur les "Républicains", nouveau patronyme adopté mardi en bureau politique de l'UMP. Selon la radio, les directeurs de la BNP, du Crédit Coopératif, de la Société générale et de la Banque populaire ont rencontré récemment le directeur général du parti, Frédéric Péchenard, mais aussi l’ancien chef de l’Etat.

La présidentielle au coeur des discussions

Et pour cause, l’affaire est urgente puisque 27 millions doivent être remboursés avant 2017, dont 11 millions avant mars 2016. Or avec 18 millions de dotation annuelle de l’Etat, calculée en fonction du nombre d'élus, l’UMP est incapable de tenir ses engagements sous peine de mettre de la clé sous la porte.

Nicolas Sarkozy s’investit pleinement dans ce dossier crucial, rapporte Europe 1, puisqu’il défend en personne les intérêts de son parti. Son objectif? Aucun remboursement avant 2017 et, en cas de victoire élyséenne, un échéancier calculé sur sept ans, intérêt compris. Un échéancier qui pourrait même être allongé à 12 ans en cas d'échec, toujours selon Europe 1. Et Nicolas Sarkozy n'hésiterait pas à poser ses conditions, quitte à menacer qu’en cas de refus, il pourrait tout aussi bien ne rien rembourser du tout.

S.A.