Démission de Sébastien Lecornu: le vice-président LR François-Xavier Bellamy assure que son parti ne craint pas une dissolution

Face aux nombreuses critiques et aux menaces de censure, le Premier ministre a démissionné ce lundi 6 octobre. Il était fustigé par les oppositions mais a surtout dû faire face à une fronde à l'intérieur de son socle, notamment des Républicains.

Le vice-président des Républicains François-Xavier Bellamy a affirmé ce lundi 6 octobre que son parti n'avait rien "à redouter (...) d'une dissolution", excluant toute responsabilité de LR si Emmanuel Macron devait convoquer des législatives anticipées.

"Nous n'avons rien à redouter pour nous-mêmes d'une dissolution", a affirmé sur France Inter l'eurodéputé, rappelant que son parti a connu plusieurs succès ces derniers mois lors de législatives partielles.

LR ne pouvait "offrir un dernier tour de piste" à la macronie, a-t-il ajouté.

La participation des LR au gouvernement remise en cause

Quelques heures à peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission à Emmanuel Macron, sous le feu des critiques et fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains de Bruno Retailleau.

"Les conditions n'étaient plus remplies" pour rester Premier ministre, a déclaré ce lundi Sébastien Lecornu, regrettant "les appétits partisans" qui ont conduit à sa démission, une allusion claire à Bruno Retailleau, qui dimanche soir a précipité sa chute en remettant en cause la participation des Républicains au gouvernement à peine celui-ci formé.

Que va faire Emmanuel Macron? Dissoudre comme le demande le RN, démissionner comme le voudrait LFI ou renommer un nouveau Premier ministre? "Il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes", a affirmé Jordan Bardella ce lundi matin. Quant au leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, il a demandé l'examen "immédiat" d'une motion de destitution du président de la République.

S.R. avec AFP