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Vers un retour du NFP? La France insoumise propose une "rencontre" avec les partis de gauche ce lundi

 Jean-Luc Mélenchon et Mathilde Panot lors de la manifestation le 1er mai 2023 (photo d'archives)

Jean-Luc Mélenchon et Mathilde Panot lors de la manifestation le 1er mai 2023 (photo d'archives) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Alors que Sébastien Lecornu a démissionné ce lundi 6 octobre, quelques heures après l'annonce de son gouvernement, la France insoumise propose aux autres partis de gauche "une rencontre" dans l'après-midi.

Le retour d'une union à gauche? Sébastien Lecornu a démissionné ce lundi 6 octobre, quelques heures après l'annonce de son gouvernement. Dans la foulée, la France insoumise a proposé aux autres partis de gauche "une rencontre" dans l'après-midi "afin d’envisager toutes les hypothèses ouvertes par cette situation".

"Victorieux sur la base du programme de rupture du NFP il y a un an, nous avons voté ensemble la semaine dernière pour nos candidats aux fonctions de l'Assemblée nationale", a notamment écrit Mathilde Panot dans un tweet.

Dissolution de l'Assemblée nationale ou démission d'Emmanuel Macron?

Sur BFMTV, Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis et ancien insoumis, a estimé que "la gauche ne doit pas trembler dans ces moments-là sur ces questions d'unité" notamment face à un risque d'une alliance électorale entre la droite et l'extrême droite. "Ce n'est pas seulement un petit jeu d'appareils, c'est un possible tournant de la vie politique", a-t-il affirmé.

Sur X, Marine Tondelier a annoncé que les "Écologistes rencontreront l’ensemble de leurs partenaires dans la journée", sans plus de précisions. "Notre camp politique doit être à la hauteur de l’histoire et des difficultés que rencontre notre pays. Pour la France, pour les Françaises et pour les Français, nous y prendrons toute notre part", a écrit la cheffe de file du parti.

Du côté des socialistes, le député Arthur Delaporte a réaffirmé la volonté de son camp d'une nomination d'un Premier ministre de gauche par Emmanuel Macron. "On a bien vu qu'en prenant à chaque fois les mêmes et en recommençant toujours la même chose (...) on avait des censures ou des démissions successives puisque l'Assemblée nationale est désormais tripolaire", a-t-il affirmé sur BFMTV, appelant à une "cohabitation".

"Une dissolution je ne suis pas sûre qu'elle produise une Assemblée de différente nature", a-t-il expliqué, n'indiquant pas si le PS répondrait favorablement à l'invitation de La France insoumise. "Aujourd'hui s'il s'agit de constituer un gouvernement de gauche, la présence de LFI fera qu'il sera censuré immédiatement", a-t-il ajouté.

Salomé Robles