Législatives: En Marche au secours de Sarnez face à une candidature dissidente

Marielle de Sarnez - JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
Méfiez-vous des contrefaçons: c'est en somme le message de La République en marche (LREM), qui rappelle ce mardi que Marielle de Sarnez est la seule candidate investie par le parti d'Emmanuel Macron dans la 11e circonscription de Paris, où cette proche de François Bayrou fait face à une candidature dissidente.
C'est que la vice-présidente du MoDem et ministre des Affaires européennes est confrontée à une fronde locale: l'ex-conseillère du MoDem et adhérente de LREM Armelle Malvoisin se présente contre cette intime de François Bayrou, et n'hésite pas à revendiquer son appartenance à l'éventuelle "majorité présidentielle" d'Emmanuel Macron.
Menace de poursuites judiciaires
Le parti présidentiel réplique donc dans un communiqué du parti, signé par sa présidente par intérim Catherine Barbaroux. "Nul autre candidat [que Marielle de Sarnez] ne saurait se réclamer du soutien du mouvement En Marche! ou utiliser la bannière La République en marche", souligne-t-elle, déplorant que "certains 'concurrents' n'hésitent pas à entretenir une ambiguïté coupable dans leurs documents de campagne".
Catherine Barbaroux appelle à "davantage de clarté dans la communication des candidats et de probité à l'endroit des électeurs". "A défaut, afin qu'une information précise des électeurs puisse être assurée, La République En Marche se réserve le droit de saisir les tribunaux compétents", a-t-elle menacé.
L'exception Sarnez
Comme les cinq autres membres du gouvernement en lice, Marielle de Sarnez joue gros dans ce scrutin: en cas de défaite, elle perdrait son portefeuille de ministre en plus d'un siège de député. Elle affronte notamment, parmi la vingtaine de candidats en course, l'avocat Francis Szpiner (LR) et le député (PS) sortant Pascal Cherki.