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Politique

Le couple Chirac hospitalisé à Paris

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Jacques et Bernadette Chirac sont depuis mercredi tous deux hospitalisés à Paris. Si l'ancien Président est toujours en observation pour son infection pulmonaire, son épouse a été admise à la Pitié-Salpêtrière "pour souffler et récupérer un peu". Elle se dit "épuisée", notamment après les rumeurs de décès de son mari.

Trois jours après l'hospitalisation de son mari, Bernadette Chirac a elle aussi été prise en charge à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris "pour souffler et récupérer un peu". Un communiqué précise que l'ancienne Première dame est "épuisée" depuis leur retour un peu précipité du Maroc, le week-end dernier. Encore touchée par le décès de leur fille aînée Laurence en avril, elle l'est d'autant plus depuis l'infection pulmonaire détecté chez son mari. L'ancien chef de l'État est toujours en observation même si très peu d'informations filtrent sur son état de santé.

Mercredi midi, les rumeurs les plus folles ont circulé sur la toile, principalement alimenté par le tweet de l'ancienne ministre Christine Boutin. La présidente d'honneur du parti chrétien démocrate (PCD) s'est alors faite railler par de nombreux commentaires. A tel point que Frédéric Salat-Baroux, gendre de l’ancien Président, a dû faire une déclaration à l’AFP pour mettre les points sur les "i".

La famille exige la paix

Le proche des époux Chirac a alors exigé instamment au respect de leur "tranquillité".

"Jacques et Bernadette Chirac ont, comme chacun de nous, droit au respect de la vie privée. Rappelons s'il en était besoin que Jacques Chirac n'est plus en fonction depuis mai 2007, soit plus de neuf ans", a indiqué mercredi soir Frédéric Salat-Baroux.
"Le minimum d'humanité est aussi de laisser en paix, dans cette période, leur fille et leur petit-fils, confrontés à une situation dont la difficulté est aggravée par une pression externe que rien ne justifie", a-t-il exhorté.

Le gendre de l'ancien Président a également fait savoir que "comme toutes les familles", ils avaient le droit "d'affronter en paix les épreuves de la vie", agacé de multiplier ses rappels à l'ordre.

P. P. avec AFP