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Politique

La France restera militairement engagée au Levant en 2019, annonce Macron devant les armées

Emmanuel Macron à Toulouse ce jeudi.

Emmanuel Macron à Toulouse ce jeudi. - Capture d'écran Périscope

Emmanuel Macron s'est rendu ce jeudi dans l'après-midi à la base militaire de Toulouse-Francazal, en Haute-Garonne, pour adresser ses vœux aux armées. Il a déclaré que les troupes françaises resteraient engagées en Syrie et en Irak en 2019.

L'actualité politique très encombrée l'a poussé à restreindre sa tournée de voeux, mais Emmanuel Macron a symboliquement maintenu son discours aux armées. La cérémonie a eu lieu en Haute-Garonne ce jeudi après-midi, plus précisément à la base militaire de Toulouse-Francazal. À l'issue, aux côtés des militaires au garde à vous, Emmanuel Macron a fait savoir que la France (resterait) militairement engagée au Levant en 2019."

"Le retrait annoncé de Syrie de notre ami américain ne doit pas nous faire dévier de notre objectif stratégique: éradiquer Daesh en privant cette organisation terroriste de toute empreinte territoriale et en empêchant sa résurgence", a affirmé le président à propos de l'engagement des troupes françaises en Syrie. Une réponse à la décision, en décembre dernier, du président américain de retirer ses troupes de Syrie.

Le chef de l'Etat a ajouté qu'il souhaitait que l'armée française "se constitue comme la première armée européenne dans les années à venir".

"Vous témoigner de la reconnaissance de la nation"

"Si j'ai tenu à venir à votre rencontre en ce début d'année, c'est d'abord et avant tout pour vous témoigner de la reconnaissance de la nation", a aussi déclaré le chef de l'Etat devant un parterre de soldats. "Au cours des 12 mois qui se sont écoulés, vous avez connu comme l'ensemble de nos concitoyens des joies et des peines et parfois des épreuves, et pourtant, vous avez toujours été là, disponibles à tout instant."

Le président a eu une pensée "envers tous les militaires qui sont tombés dans l'exercice de leur mission", évoquant notamment Arnaud Beltrame ou les militaires engagés lors de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg en décembre dernier.

Jeanne Bulant