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Politique

La France accueillera 18 des 58 migrants de l'Aquarius

L'Aquarius, photographié entre la Tunisie et Lampedusa, en juin 2018.

L'Aquarius, photographié entre la Tunisie et Lampedusa, en juin 2018. - Pau Barrena - AFP

L'Aquarius, avec 58 migrants à bord, avait demandé lundi l'autorisation à la France d'accoster à Marseille. Les 58 migrants débarqueront finalement sur l'île de Malte avant d'être répartis entre la France, l'Espagne, le Portugal et l'Allemagne.

Après un énième imbroglio européen sur la question de l'Aquarius, le navire débarquera finalement sur l'île de Malte, a annoncé le gouvernement maltais mardi dans l'après-midi. En raison de l'accord européen trouvé ce mardi, le bateau humanitaire se rendra ensuite à Marseille, avant que les 58 migrants ne soient "immédiatement répartis" dans d'autres pays, parmi lesquels l'Espagne, le Portugal, la France et l'Allemagne. 

"Les 58 migrants à bord de l'Aquarius seront transbordés sur un navire maltais dans les eaux internationales et conduits à Malte", a écrit le Premier ministre maltais Joseph Muscat sur son compte Twitter.

La France veut "une solution européenne" 

Plus tôt, le gouvernement français avait suggéré que le navire débarque dans un pays plus proche, tel que Malte, plutôt qu'à Marseille comme il en a demandé l'autorisation. 

Le Portugal avait alors indiqué qu'il accueillera dix des 58 migrants transportés par le navire. Plus tard dans la journée, une source gouvernementale française a indiqué que la France accueillerait 18 des 58 migrants, et que l'Espagne et l'Allemagne en accueilleraient 15 chacune.

La décision d'accueillir ces dix personnes a été prise "de façon solidaire et concertée avec l'Espagne et la France", a indiqué le ministère de l'Intérieur portugais dans un communiqué. L'Elysée avait affirmé "continuer de travailler à une solution européenne" pour l'Aquarius, sur le principe du "port sûr le plus proche".

Lundi soir, Matignon avait botté en touche à la demande formulée par l'Aquarius, répondant que Paris préférait une "solution européenne", selon ce fameux principe du "port sûr le plus proche". "Et en l'occurrence ce n'est pas Marseille", avait ensuite précisé le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, sur Canal+.

A.S. avec AFP