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Jean-Luc Mélenchon "espère être un facteur de rassemblement" pour la gauche

Jean-Luc Mélenchon près de la Gare de Lyon le 18 octobre 2022

Jean-Luc Mélenchon près de la Gare de Lyon le 18 octobre 2022 - BFMTV

En marge d'un déplacement à la gare de Lyon pour soutenir les grèvistes, le leader de LFI s'est exprimé sur son rôle au sein de la Nupes.

Quel rôle pour Jean-Luc Mélenchon au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes)? "Toujours le même", répond le leader de La France insoumise (LFI) ce mardi face à la presse à la gare de Lyon où il est venu soutenir les grévistes qui réclament une hausse des salaires et dénoncent les réquisitions menées dans les raffineries.

"Je suis partie prenante, c'est ma famille, ma raison d'être", développe Jean-Luc Mélenchon, expliquant qu'il n'est candidat "à rien d'autre" qu'au fait "d'être utile".

Ne verrait-il pas une dissolution de l'Assemblée d'un bon oeil, lui qui se rêvait Premier ministre aux dernières législatives?

"Ni je ne demande la dissolution, ni elle ne me fait peur", répond le tribun. Tout en taclant un "président qui a tous les pouvoirs et qui dit 'attention, si vous n'êtes pas sages, je vais dissoudre'".

Jean-Luc Mélenchon a insisté: son rôle est d'être un "facteur de rassemblement" à gauche.

Plusieurs prises de position qui ont divisé

Néanmoins ses prises de position récentes ont parfois mis mal à l'aise une partie de son camp. Notamment lorsqu'il s'est agi de l'affaire Adrien Quatennens. Jean-Luc Mélenchon a successivement salué son "courage" et sa "dignité", estimé qu'il devait revenir à l'Assemblée nationale, et déploré les "gifles politiques" reçues par son protégé.

Chez les insoumis, plusieurs personnalités comme Clémentine Autain ou Manon Aubry avaient pris leurs distances, expliquant que ces mots étaient ceux de Jean-Luc Mélenchon, pas les leur. François Ruffin l'avait critiqué ouvertement, estimant que la réaction du patron de LFI revenait à confondre "deux registres": celui de "l'amitié" et celui de la "réaction politique".

Jean-Luc Mélenchon a également suscité des remous en comparant la marche contre la vie chère du 16 octobre à la Révolution Française. "Nous n'aurons ni pique, ni fourche", lui avait notamment répondu Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste.

Baptiste Farge