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Pour Jean-Luc Mélenchon, la marche contre la vie chère est le "jour un" d'un "nouveau Front populaire"

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L'homme fort de la France insoumise a également appelé à une grève générale" le 18 octobre prochain.

L'optimisme de Jean-Luc Mélenchon. L'homme fort de la France insoumise a prédit que la "marche contre la vie chère et l'inaction climatique" organisée dimanche par la Nupes est le "jour un d'un cycle jamais vu dans notre pays" et a annoncé le début d'un "nouveau Front populaire".

"Vous allez vivre une semaine comme on n'en voit pas souvent, c'est la grande conjonction, c'est nous qui la commençons avec cette marche qui est un immense succès", a assuré l'ancien candidat à la présidentielle, peu avant 15h30 depuis un camion au milieu des manifestants. "Vous aurez la conjonction de la mobilisation populaire, de la mobilisation syndicale et de la crise institutionnelle", a-t-il lancé.

Borne, le 49.3 et la grève générale

Selon Jean-Luc Mélenchon, "nous sommes en train aujourd'hui de dessiner la construction d'un nouveau Front populaire qui exercera le pouvoir dans le pays le moment venu", a ajouté le leader de LFI. "L'Union populaire peut devenir un Front populaire et nous le souhaitons tous", a-t-il ensuite conclu sous les applaudissements de la foule.

S'exprimant en tête du cortège, au côté de la Prix Nobel de littérature Annie Ernaux, il avait peu auparavant dit s'attendre à ce que la Première ministre Elisabeth Borne, qui doit s'exprimer au 20h de TF1, "amplifie la crise".

"Pourquoi? parce qu'elle va annoncer que le 49.3 sera appliqué lundi ou peut-être mardi - mais plus vraisemblablement lundi - parce qu'ils ne veulent pas que la séance reprenne et que les parlementaires votent des amendements concernant l'impôt sur la fortune", a-t-il pronostiqué au sujet des discussions à l'Assemblée nationale sur le projet de budget 2023.

"Aujourd'hui est le jour un, c'est la marche populaire, le jour deux va être le 49.3 et le jour 3 ce sera la grève générale, le 18 (mardi)", a-t-il ajouté.

Selon lui, "la puissance de notre marche est un appui à la mobilisation des salariés, notamment celle qui va avoir lieu" mardi, et "il faut penser tout ça comme un tout, qui s'entre-épaule, qui s'entraide".

"Nous entrons dans un cycle particulier, assez extraordinaire à vrai dire, jamais vu dans notre pays" avec cette "grande conjonction". "Pour l'instant, nous avons le point", a estimé le chef de file de LFI, qui juge qu'Emmanuel Macron "est à bout de souffle".
https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier avec AFP Journaliste BFMTV