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Jean-François Copé de retour fin janvier avec un livre, Le sursaut français

Jean-François Copé, le 3 novembre 2015.

Jean-François Copé, le 3 novembre 2015. - Lionel Bonaventure - AFP

L’ancien président de l’UMP publiera fin janvier son septième livre, Le sursaut français. Un tremplin pour la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle de 2017?

Bientôt la fin d’un long silence médiatique pour Jean-François Copé. Contraint au départ de la présidence de l’UMP en mai 2014 pour son rôle présumé dans l’affaire Bygmalion, le député Les Républicains de Seine-et-Marne prépare discrètement son retour: fin janvier, il publiera chez Stock un livre, Le sursaut français, rapporte L’Opinion ce mardi. Un septième ouvrage dont le titre fait écho au bandeau affiché son blog, lancé en mars dernier, "Pour un sursaut français".

Au menu? "Ce sera son livre le plus abouti et le plus personnel. Il y fera part de son analyse sur la société française et délivrera des propositions concrètes qu’il n’avait jamais évoquées”, confie un de ses proches au quotidien libéral.

"Un test" politique

Faut-il y voir, pour le maire de Meaux en pleine traversée du désert, une façon de revenir dans le jeu à l’approche de la primaire de la droite et du centre pour l’élection présidentielle de 2017? En avril dernier, le magazine Challenges croyait savoir que Jean-François Copé disait à ses proches qu’il "n’hésiterait pas" à se présenter, et qu’il avait arrêté la date de l’annonce de sa candidature à décembre, après les élections régionales.

"Le livre sera un test. Il décidera seulement après s’il se lance ou pas", estime auprès de L’Opinion Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur de l’Yonne qui fut longtemps son collaborateur.

En tout cas, Jean-François Copé s’efforce depuis quelques mois d’apaiser les tensions avec ceux de son camp avec qui il est fâché. "Je veux voir tous les gens qui ont eu de la haine envers moi", a-t-il expliqué à Eric Ciotti, l’un des soutiens les plus fidèles de François Fillon pendant la guerre pour la présidence de l’UMP.

"Il a des amis mais plus de soutiens"

Reste que les relations sont toujours tendues avec celui qui lui a succédé à la présidence du parti, Nicolas Sarkozy. "Cela fait plus de 20 ans que l'on se connaît… parfois quand il est en vacances il me dit ‘passe me voir' comme si on était amis. Et puis quelques semaines après, il menace de me tuer ou assure que je veux lui passer sur le corps. Ce genre de relations, je ne sais pas faire", dit Jean-François Copé devant ses proches au sujet de l’ancien chef de l’Etat, selon L'Opinion.

Après les attentats du 13 novembre, Jean-François Copé a pointé du doigt sur son blog les choix du quinquennat précédent, qualifiant notamment la réduction des effectifs de police d'"erreur historique".

Mais Le camp Sarkozy veut croire que l’élu de Seine-et-Marne aura du mal à obtenir les parrainages nécessaires pour se présenter à la primaire. Brice Hortefeux l’assure: "Il a des amis mais plus de soutiens".

V.R.