Grande marche parisienne pour Jean-Luc Mélenchon et ses partisans ce dimanche

Des partisans de la France Insoumise agitent un drapeau du mouvement le 6 mars 2022 lors d'un meeting de Jean-Luc Mélenchon - OLIVIER CHASSIGNOLE © 2019 AFP
A trois semaines du premier tour, Jean-Luc Mélenchon espère rassembler des dizaines de milliers de personnes dimanche à Paris en soutien à une "VIe République". Pour Jean-Luc Mélenchon, il s'agit sur le parcours de Bastille à République de récidiver après des marches similaires très suivies en 2012 et 2017, lors de ses précédentes campagnes présidentielles. Elles avaient contribué à renforcer la candidature du tribun de la gauche radicale.
"Je n'ai pas de chiffre, mais je pense que les gens seront nombreux et enthousiastes. Beaucoup estiment que l'accès de ma candidature au second tour est à portée de main. Il y a donc une sorte d'allégresse", a-t-il déclaré au Parisien dans un entretien paru dimanche. il prononcera un discours à l'issue de la marche, prise de parole retransmise sur BFMTV, en direct, à partir de 15h30.
"Il faut que je trouve 5 points en trois semaines"
Pour les Insoumis, l'idée est de susciter le vote "efficace" à gauche alors que le candidat est depuis des semaines le mieux placé dans les sondages d'intentions de vote (autour de 13%). Il axe sa campagne contre les "années folles du libéralisme" et la "maltraitance sociale généralisée" que promet Emmanuel Macron selon lui.
"Certains pensaient que (l'écologiste Yannick) Jadot allait occuper la position qui est aujourd'hui la nôtre, mais la ligne de victoire au centre-gauche n'existe pas quand il y a Emmanuel Macron au pouvoir", estime le directeur de campagne LFI Manuel Bompard.
Jean-Luc Mélenchon, 70 ans, avait échoué de justesse en 2017 à accéder au second tour. "Ceux qui viendront vont faire la démonstration qu'il y a une France qui est toujours là, partageuse, égalitaire, un chouïa libertaire. On va sans doute entraîner des gens qui peut-être ne croyaient plus à rien. Tout notre enjeu, c'est de mobiliser les abstentionnistes", souligne-t-il, en reconnaissant: "Il faut que je trouve cinq points en trois semaines".