Pour Mélenchon, l’accord sur l’emploi est une "marche en arrière"

Le coprésident du Parti de gauche rejette l’ensemble de l’accord de sécurisation de l’emploi qui va "aggraver de manière considérable les conditions d’existence des travailleurs dans les grandes entreprises".

La manifestation a débuté ce mardi à Paris pour protester contre l’accord du 11 janvier sur l’emploi signé par le Medef et trois syndicats, dont la CFDT. La CGT et FO sont unis contre l'accord "de la honte". Dans le cortège, l’ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, interrogé par BFMTV, estime que l'accord "revient sur des acquis sociaux qui ont plus de 20 ans".

"Il n’y a pas de marche en avant, et il n’y a pas d’accord avec les syndicats", souligne le coprésident du Parti de gauche. "Quelques syndicats ont signé, ils sont minoritaires dans le monde salarial. Il s’agit d’un accord intégralement rédigé par le Medef et mis en discussion", s'insurge-t-il.

"On revient sur des acquis sociaux qui ont plus de 20 ans"

"La partie salariale n’a eu de choix que de faire des amendements à la marge. Cet accord a un contenu qui va aggraver de manière considérable les conditions d’existence des travailleurs dans les grandes entreprises puisque dorénavant n'importe quel grand patron peut changer la durée du travail hebdomadaire, et la paye sans que les travailleurs puissent s'y opposer, de même que leur contrat de travail", insiste Jean-Luc Mélenchon.

"C’est une marche en arrière puisqu’on revient sur des acquis sociaux et des acquis du code du travail qui ont plus de 20 ans", a-t-il encore insisté.

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