Mazan: Barnier juge que le procès "marquera un avant et un après" dans les violences faites aux femmes

Le Premier ministre Michel Barnier s'est dit "convaincu" ce lundi 25 novembre que le procès des viols de Mazan "marquera quelque part un avant et un après" dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
"La lutte contre les violences faites aux femmes nécessite une mobilisation toute entière de toute la société. C'est un enjeu de société, un combat juste et nécessaire", a déclaré le chef du gouvernement.
Michel Barnier s'est exprimé depuis l'Hôtel-Dieu AP-HP à Paris à l'occasion de la journée internationale de l'élimination de la violence à l'égard des femmes, un "sujet très grave (qui) nécessite du rassemblement, de l'intransigeance, des moyens, de la force".
"Je veux dire aux femmes qu'elles peuvent compter sur la mobilisation de ce gouvernement dans son ensemble pour être à leurs côtés", a ajouté le Premier ministre.
Il salue le "courage" de Gisèle Pelicot
Cette intervention du Premier ministre intervient alors que les premières réquisitions sont tombées dans le procès des viols de Mazan. Pour Dominique Pelicot, l'accusation a requis la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle pour ses "agissements abjects" contre son ex-épouse Gisèle Pelicot. 51 hommes sont accusés d'avoir violé cette dernière, droguée par son époux.
Sur cette question de la soumission chimique, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé que des kits de détection seront remboursés par l'Assurance maladie dans plusieurs départements à titre expérimental.
"Ces derniers mois les Français ont été profondément marqués par le courage incroyable de Gisèle Pelicot, ce procès nous touche tous, et nous attendons tous l'issue de ce procès avec beaucoup d'attention", a également déclaré le Premier ministre.