La demande de destitution d'Emmanuel Macron examinée le 2 octobre en commission des Lois

L'ESSENTIEL
- Le ministre de l'Économie Antoine Armand a exclu le RN de "l'arc républicain" ce mardi matin avant d'être recadré par Michel Barnier. Le Premier ministre a appelé Marine Le Pen pour la rassurer. Lire l'article
- Invité de BFMTV-RMC, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a estimé que Michel Barnier "gouverne sous la tutelle de l'extrême droite". Lire la brève
- Olivier Faure a également exprimé son désaccord avec Lucie Castets, après que la candidate de la gauche unie pour Matignon s'est montrée "plutôt favorable" à une régularisation de "tous les sans-papiers". Lire l'article
- Des tensions se font ressentir entre Bruno Retailleau et Didier Migaud. Les ministres de l'Intérieur et de la Justice se sont envoyé des messages par médias interposés. Lire l'article
Michel Barnier a réuni son "socle commun" pour préparer sa déclaration de politique générale
Le Premier ministre Michel Barnier a réuni en fin d'après-midi à Matignon les présidents des groupes parlementaires qui ont des membres au sein de son gouvernement, afin de préparer sa déclaration de politique générale mardi.
Moins d'une semaine après les avoir reçus à Matignon le 19 septembre alors qu'il composait son gouvernement, Michel Barnier a donné à nouveau rendez-vous aux ténors des partis qui le soutiennent, de Gabriel Attal (Ensemble pour la République) à Laurent Wauquiez (Les Républicains), en passant par le MoDem Marc Fesneau, Laurent Marcangeli (Horizons) ou l'UDI Hervé Marseille.
La réunion avec les ténors de son "socle commun" est intervenue au lendemain des premiers couacs au sein de son exécutif et du recadrage du ministre de l'Économie Antoine Armand, qui avait dans un premier temps exclu de travailler avec le RN. Le chef du gouvernement a appelé Marine Le Pen (RN) pour désavouer son ministre, suscitant un tollé à gauche et le malaise d'une partie des macronistes.
Puis il a rappelé à Antoine Armand les règles fixées depuis sa nomination à Matignon, "à savoir le respect des électeurs et le respect des responsables politiques représentés au Parlement", a souligné son entourage.
Merci d'avoir suivi ce direct, il est maintenant terminé.
"Beaucoup de bruit pour pas grand-chose": Marion Maréchal qualifie le gouvernement Barnier de "provisoire"
Marion Maréchal, invitée de BFMTV, qualifie le gouvernement Barnier de "provisoire". "C'est beaucoup de bruit, d'excitation et de feuilleton pour pas grand-chose", a affirmé ce soir la députée au Parlement européen, qui appartient au Groupe des Conservateurs et Réformistes européens.
"Il faut rappeler une évidence, il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale et aujourd'hui un gouvernement a été constitué avec ceux qui menaçaient le moins d'avoir un censure, ce n'est pas comme si on avait choisi ceux qui suscitaient le plus d'enthousiasme", a-t-elle poursuivi, lançant que le gouvernement n'avait pas "de cap politique".
Laurent Wauquiez demande une mission flash sur l'affaire Philippine à l'Assemblée nationale
Après l'arrestation d'un homme sous OQTF soupçonné du meurtre de Philippine, Laurent Wauquiez demande une mission flash à l'Assemblée nationale "pour faire toute la lumière sur les dysfonctionnements de notre appareil judiciaire et administratif qui ont conduit à ce drame atroce", a-t-il annoncé dans un communiqué de presse.
"La longue litanie des crimes commis par des étrangers sous OQTF, et les hommages fatalistes qui s'en suivent, ne sont plus supportables pour nos concitoyens qui exigent désormais des actes forts pour assurer la sécurité des Français", a-t-il justifié.
Une mission flash permet à un député de se saisir d'une question d'actualité pour y répondre plus rapidement par des propositions concrètes.
La demande de destitution d'Emmanuel Macron examinée le 2 octobre en commission des Lois
La proposition de résolution visant à engager une procédure de destitution du président de la République sera examinée le 2 octobre en commission des Lois, a annoncé aujourd'hui dans un communiqué le rapporteur du texte, le député écologiste Jérémie Iodarnoff.
Le texte, signé par 81 députés dont 72 de la France insoumise, a peu de chances d'être adopté in fine, les deux tiers des parlementaires, sénateurs compris, étant requis.
Affaire Guerriau: le sénateur "conteste les faits" mais veut "préserver la sérénité" du Sénat en se mettant en retrait
Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d'avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de l'agresser sexuellement, a affirmé aujourd'hui dans un communiqué à l'AFP qu'il "contest(ait) les faits" mais tenait à "préserver la sérénité" du Sénat en se mettant "en retrait de la participation aux travaux parlementaires".
"À la demande du président Larcher, je démissionne ce jour de la vice-présidence de la commission des Affaires étrangères et de la Défense et me mets en retrait de la participation aux travaux parlementaires au Sénat", a écrit le sénateur mis en examen dans un communiqué, où il dit "regretter le non-respect des grands principes de la République tels que la présomption d'innocence".
En pleine crise du logement, la nouvelle ministre Valérie Létard n'a "pas de baguette magique" mais "promet de se battre"
La ministre du Logement Valérie Létard a assuré cette après-midi lors de son premier déplacement, au congrès du mouvement HLM à Montpellier, son soutien et son engagement envers les acteurs du logement, secteur qui connaît une grave crise.
"Je n'ai pas de baguette magique", a prévenu celle qui était jusqu'ici sénatrice UDI.
"Croyez-moi je me battrai", a-t-elle encore lancé. Cette proche de Jean-Louis Borloo est considérée comme est l'une des spécialistes des questions liées au logement en France.
"Sans valeur et sans morale": une partie de la macronie en colère après l'appel de Michel Barnier à Marine Le Pen
Le Premier ministre s'est fendu hier d'un coup de fil à la présidente des députés RN pour désavouer son ministre de l'Économie.
Mais la méthode choque une partie du camp présidentiel qui accuse Michel Barnier de "compromission" vis-à-vis des élus de Marine Le Pen.
"Le RN, c'est l'extrême droite et on ne parle pas avec l'extrême droite", tranche le député Renaissance Ludovic Mendes auprès de BFMTV.com "Ce n'est pas le rôle du Premier ministre de parler à Marine Le Pen. Le dépassement, oui, le rappel de la ligne politique à un ministre, oui, la compromission, non".
Gabriel Attal invite les ministres Renaissance à un petit-déjeuner jeudi
Le président des députés Renaissance réunit demain matin à l'Assemblée nationale le 13 ministres issus de son camp pour un petit-déjeuner, d'après des informations de BFMTV.
Autour de la table pour "ce moment d'échange": Astrid Panosyan-Bouvet (Travail), Maud Bregeon (porte-parolat) ou encore Antoine Armand (Économie).
L'ensemble du gouvernement est par ailleurs invité vendredi à Matignon pour un séminaire gouvernemental.
6 Français sur 10 mécontents de la composition du gouvernement Barnier
Le mélange de ministres issus du camp d'Emmanuel Macron et des Républicains ne convainc pas les Français, qui sont 80% à juger qu'il "ne tient pas compte des résultats des élections législatives", selon un sondage Elabe pour BFMTV.
Pour six Français sur dix, la nouvelle équipe gouvernementale nommée samedi par le Premier ministre Michel Barnier est source de mécontentement.
Retrouvez notre article qui résume les enseignements de ce sondage ici.
"Une situation grave": le ministre du Budget s'alarme d'un déficit public qui "risque de dépasser" 6% du PIB
Auditionné par la commission des Finances de l'Assemblée nationale, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a été très alarmiste.
"Oui, la situation de nos finances publiques est grave, et je n'irai pas par quatre chemins: en 2024, le déficit public risque de dépasser les 6% du PIB, selon les dernières estimations dont nous disposons", a annoncé l'ancien député macroniste devant les députés.
On vous explique ici pourquoi la situation des finances publiques est jugée inquiétante.
Michel Barnier réunit des présidents de groupe pour préparer son discours de politique générale
Le Premier ministre, Michel Barnier, réunit en fin d'après-midi à Matignon les présidents des groupes parlementaires qui ont des membres au sein de son gouvernement, afin de préparer sa déclaration de politique générale mardi.
Autour de la table : Gabriel Attal (Renaissance), Laurent Wauquiez (LR) mais également le Modem Marc Fesneau, Laurent Marcangeli (Horizons) ou l'UDI Hervé Marseille.
Retraites: Michel Barnier espère "des compromis possibles" avec les partenaires sociaux
Michel Barnier a reçu aujourd'hui à Matignon Sophie Binet qui dirige la CGT et son homologue François Hommeri de la CFE-CGC.
Le Premier ministre qui prépare depuis plusieurs jours son discours de politique générale avec les partenaires sociaux a appelé à "prolonger" ce "dialogue" sur X (anciennement Twitter).
"Des compromis sont possibles. Ils sont nécessaires pour que le pays avance", a encore écrit le Premier ministre.
Michel Barnier a déjà promis de "prendre le temps d'améliorer la réforme des retraites" avec les syndicats.
LFI déplore l'absence de secrétariat d'État dédié aux Anciens combattants
Dans un communiqué de presse, La France insoumise déplore "l'absence de secrétaire d'État dédié aux Anciens combattants et à la Mémoire, ce portefeuille étant désormais attribué au ministre des Armées (Sébastien Lecornu) dans le gouvernement Barnier".
"En 2023, la France compte 120.000 personnes bénéficiaires d'une pension militaire d'invalidité. Dans cette même année, 3.000 à 3. 500 militaires souffrent d'un syndrome post-traumatique", souligne le mouvement, qui ajoute:
"Ces anciens combattants demandent un accompagnement spécifique qui aurait mérité une nomination d'un secrétaire d'État."
Dans le précédent gouvernement, celui de Gabriel Attal, Patricia Mirallès était secrétaire d'État chargée des Anciens combattants.
Ce qu'a demandé Sophie Binet à Michel Barnier
"Un coup de pouce immédiat au Smic", "l'abolition de la réforme des retraites", "enterrer définitivement la réforme de l'assurance-chômage"... Autant de revendications mises sur la table par Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, lors de sa rencontre avec Michel Barnier à Matignon ce matin.
Concernant le prochain budget, qui sera "crucial, elle a jugé qu'il n'est "pas question de faire des économies sur les services publics".
La CGT appelle Michel Barnier à former une "barrière sanitaire" vis-à-vis de l'extrême droite
Au sortir de son entretien avec Michel Barnier, Sophie Binet, estime que le Premier ministre "doit avoir une barrière sanitaire, une digue permanente vis-à-vis de l'extrême droite".
"Nous sommes très inquiets de voir les mots de l'extrême droite sortir de la bouche du ministre de l'Intérieur", déclare la secrétaire générale de la CGT.
Meurtre de Philippine: Bruno Retailleau appelle à "faire évoluer notre arsenal juridique"
Trois jours après la découverte du corps de Philippine enterrée dans le bois de Boulogne à Paris, un suspect de 22 ans, condamné par le passé pour viol et sous le coup d'une OQTF, a été interpellé mardi en Suisse.
Dans un communiqué de presse, Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l'Intérieur a appelé "à faire évoluer notre arsenal juridique".
"S'il faut changer les règles, changeons-les", juge encore le locataire de la place Beauvau, appelant à "travailler" avec le ministre de la Justice pour "assurer la sécurité de nos compatriotes".
"Nous ne pouvons pas nous contenter de déplorer ou de nous indigner", avance encore Bruno Retailleau.
Le gouverneur de la Banque de France préconise un "cocktail" de hausses d'impôts ciblées et baisses de dépenses
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a suggéré ce mercredi un "cocktail bien proportionné" de diminution des dépenses et de "certaines hausses d'impôts ciblées, justes", pour faire face au déficit vertigineux du pays.
"La maladie française c'est que nous accumulons depuis trop longtemps trop de déficit et trop de dettes, et que cette situation ne peut plus durer. La dette coûte de plus en plus cher, les dépenses héritées du passé nous empêchent de financer les dépenses d'avenir. Et les prêteurs internationaux, qui prêtent (de l'argent) à la France nous disent, il faut réagir", a déclaré le gouverneur sur France 2.
Gérard Larcher estime que le gouvernement doit "parler à tout le monde", y compris à l'extrême droite
"Ils sont députés comme les autres députés", "il n'y a personne à exclure"... Gérard Larcher, président LR du Sénat, défend la ligne de Michel Barnier après son recadrage auprès du ministre de l'Économie, Antoine Armand, qui a affirmé ne pas vouloir travailler avec le RN, avant de rétropédaler.
Le patron du Palais du Luxembourg appelle sur France Inter à "parler à tout le monde, dans le respect que nous devons à la démocratie parlementaire."
Lors des élections législatives, "le suffrage universel, que ça ne plaise ou non, à donner plus de 140 députés" à l'alliance d'extrême droite entre le RN et Éric Ciotti, souligne-t-il.
Hollande pointe "une contradiction manifeste entre ce que professe le RN et son attitude"
Ce n'est pas "une question de principe", mais une opposition à "une manœuvre". À l'image de la décision prise par le groupe de députés PS, François Hollande ne votera pas l'abrogation de la réforme des retraites que le RN veut mettre à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale lors de sa niche parlementaire, le 31 octobre.
"Il y a une contradiction manifeste entre ce que professe le RN - 'il faut abroger la réforme des retraites' - et son attitude qui est de laisser vivre le gouvernement", souligne l'ancien président socialiste, redevenu député de Corrèze lors des élections législatives anticipées.
Pour Hollande, ce qui "est grave" n'est pas que Barnier ait "recadré un ministre" mais son appel à Le Pen
Au tour de François Hollande d'évoquer le recadrage d'Antoine Armand par Michel Barnier, après que le nouveau ministre de l'Économie a dit qu'il ne souhaitait pas travailler avec le RN, qui "n'appartient pas" à "l'arc républicain", déclenchant l'ire de Marine Le Pen.
"Ce qui est grave, ce n'est pas que monsieur Barnier ait recadré un ministre. Ce qui est grave, c'est qu'il ait appelé madame Le Pen parce que ça révèle ce que l'on sait déjà: le gouvernement de monsieur Barnier dépend de madame Le Pen", juge le président socialiste sur France Info.
Sophie Binet à Matignon pour rencontrer Michel Barnier
Après Marylise Léon (CFDT) et Patrick Martin (Medef), Michel Barnier continue ses consultations avec les organisations syndicales et patronales ce mardi en recevant Sophie Binet (CGT), arrivée à Matignon il y a quelques minutes.
Olivier Faure affirme que "Michel Barnier gouverne sous la tutelle de l'extrême droite"
"Michel Barnier gouverne sous la tutelle de l'extrême droite", estime Olivier Faure sur BFMTV-RMC. En cause: le rappel à l'ordre de Michel Barnier envers le ministre de l'Économie Antoine Armand, qui a dû rétropédaler face à Marine Le Pen qui lui reprochait d'avoir exclu de travailler avec le RN.
"Si on avait un doute, il est maintenant levé. La réalité est que (Michel Barnier) dépend de Marine Le Pen (pour ne pas être censuré, NDLR) et que, malheureusement il est en train de faire des choix qui vont être des gages à l'extrême droite", avance le premier secrétaire du PS.
Régulariser toutes les personnes sans-papiers? Faure en désaccord avec Castets
Olivier Faure exprime son désaccord avec Lucie Castets sur BFMTV après que la candidate du Nouveau Front populaire s'est montrée "plutôt favorable" à la régularisation de toutes les personnes sans-papiers sur notre antenne ce mardi soir.
Le Premier secrétaire du PS appelle d'abord à "en finir avec une forme d'hypocrisie" vis-à-vis de "ces femmes et ces hommes qui font tenir le pays debout, qui travaillent et qui sont souvent dans des conditions d'exploitation". Ils "doivent être régularisé. C'est à cela que je me tiens", explique le député de Seine-et-Marne.
Pour autant, "quand ils sont entrés irrégulièrement sur le territoire, qu'ils s'y maintiennent la logique est de les faire repartir dans leur pays d'origine", ajoute-t-il.
Olivier Faure juge que "la justice fait le travail" mais avec des "moyens réduits"
Olivier Faure "partage" le constat de Didier Migaud, le garde des Sceaux, qui a estimé que "le laxisme de la justice n'existe pas" en réponse au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
La justice "fait avec des moyens qui sont, certes améliorés, mais qui sont encore très indigents par rapport à la tâche immense qui relève de sa fonction", relève le Premier secrétaire du PS sur BFMTV, avant d'ajouter:
"Ce serait trop simple de s'essuyer sur une administration qui fait le travail, mais qui le fait avec des moyens qui sont malheureusement réduits."
"Un grand classique en France": Fabius évoque les rapports entre ministres de l'Intérieur et de la Justice
Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, revient sur les tensions actuelles entre Bruno Retailleau et Didier Migaud, respectivement ministre de l'Intérieur et ministre de la Justice du gouvernement de Michel Barnier.
Ce "dialogue un peu particulier" est un "grand classique en France", rappelle l'ancien Premier ministre de François Mitterrand au micro de RTL. "On va voir ce que ça donne, mais je pense que ce qui compte vraiment aux yeux des Français, c'est de régler les problèmes", conclut-il.
Agnès Pannier-Runacher s'exprime sur le rapport du gouvernement au RN
Le RN fait-il partie de l'arc républicain? Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, ne répond pas directement à la question sur TF1, après que Michel Barnier a recadré son homologue à l'Économie, Antoine Armand. Ce dernier s'est dit prêt ce mardi à collaborer avec tous les partis "dans l'arc républicain", excluant le RN de celui-ci, avant de finalement rétropédaler.
Agnès Pannier-Runacher (Ensemble pour la République), qui se décrit comme une "personnalité ancrée à gauche", juge que "le RN porte des idées dangereuses pour le pacte républicain", mais ajoute: "en tant que ministre, je suis tenue de recevoir tout le monde".
Et d'insister: "Recevoir quelqu'un ne veut pas dire adhérer à ses idées."
Réforme de l'assurance chômage: le gouvernement prêt à l'abandonner, mais sous conditions
Le gouvernement Barnier pourrait bien abandonner la réforme de l'assurance chômage, laissée en suspend par ses prédécesseurs. C'est en tout cas l'une des pistes qui a été évoquée lors des rendez-vous entre le cabinet du Premier ministre et les partenaires sociaux.
Le gouvernement est prêt à redonner la main aux partenaires sociaux, quitte, en cas d'accord, à s'asseoir sur sa réforme de l'assurance chômage. Mais pas sans conditions. Elles sont aux nombres de deux, affirment plusieurs sources à BFM Business.
Rappelé à l'ordre par Le Pen, Barnier racadre Armand
Un droit de vie et de mort de l'extrême droite sur le gouvernement Barnier? Ce mardi, le nouveau ministre de l'Économie Antoine Armand s'est dit prêt à travailler avec tous les formations de "l'arc républicain", excluant le RN de celui-ci.
De quoi déclencher l'ire de Marine Le Pen, qui a demandé au Premier ministre d'"expliquer à l'ensemble de ses ministres quelle est la philosophie de son gouvernement."
Michel Barnier - qui ne peut rester en place si l'extrême droite vote une motion de censure de la gauche et promet depuis sa nomination de ne pas faire preuve de "sectarisme"- s'est exécuté.
Il a appellé Marine Le Pen et Antoine Armand. Avant que Bercy ne finisse par rétropédaler: le ministre de l'Économie recevra bien "toutes les forces politiques représentées au Parlement" au sujet de la situation très dégradée des finances publiques.
"Le taux d'exécution des peines n'a jamais été aussi élevé": la réponse de Migaud à Retailleau
Le nouveau gouvernement est officiellement en place depuis seulement deux jours, mais les tensions sont déjà présentes entre Bruno Retailleau et Didier Migaud, respectivement ministres de l'Intérieur et de la Justice.
"Le taux d'exécution des peines n'a jamais été aussi élevé", a répondu le second ce mardi au premier, qui avait dénoncé un "droit à l'inexécution des peines" en France. Lundi, les deux hommes avaient déjà exprimé leur désaccord par médias interposés.
Abrogation de la réforme des retraites: les députés socialistes ne voteront pas la proposition du RN
Les députés PS ont annoncé mardi qu'ils ne voteraient pas le texte RN d'abrogation de la réforme des retraites, dénonçant un "mensonge social" et promettant de porter le sujet dans le cadre de l'examen du budget de la Sécu et dans une journée réservée aux textes LFI en novembre.
Le groupe RN a déposé une proposition de loi d'abrogation qu'il inscrira dans sa "niche parlementaire" du 31 octobre, journée annuelle où un groupe dicte l'agenda de l'Assemblée.
Face à l'opposition annoncée de groupes de droite et macronistes, le texte devra mathématiquement obtenir le concours de la gauche, une équation qui taraude tous les groupes du NFP.
Olivier Faure invité de BFMTV-RMC
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, est l'invité du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe ce mercredi 25 septembre sur BFMTV et RMC.
Antoine Armand recadré par Michel Barnier: deux députés Ensemble soutiennent le ministre de l'Économie
Après le recadrage d'Antoine Armand, qui a exclu ce mardi matin le RN de "l'arc républicain", par Michel Barnier et l'appel de ce dernier à Marine Le Pen, deux députés Ensemble ont réagi en soutien au ministre de l'Économie.
"On ne négocie pas son programme avec le RN. Cela doit être simple et net" a notamment déclaré David Amiel, député de la 13e circonscription de Paris. Même son de cloche chez Éric Bothorel, député de la 5e circonscription des Côtes d'Armor, qui estime que "le RN n'est pas dans l'arc républicain".
Lucie Castets "cherche un travail" mais reste "à la disposition de la gauche unie"
Candidate du Nouveau Front Populaire au poste de Première ministre, Lucie Castets a confié ce mardi sur BFMTV être "en train de chercher un travail", faute d'avoir été appelée à Matignon. Elle a cependant indiqué être toujours "à la disposition des partis, de la gauche unie".
"Je vais reprendre des fonctions professionnelles, comme beaucoup de Français j'ai besoin d'un travail pour vivre donc je suis en train de chercher un travail", a-t-elle déclaré.
Pour Laurent Wauquiez, "le plus grand danger et la plus grande menace, c'est Jean-Luc Mélenchon et LFI"
À l'occasion d'une rencontre entre des militants Les Républicains et le secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté Othman Nasrou, Laurent Wauquiez a déclaré avoir comme "première obsession" avec les députés de son parti le fait "d'arrêter Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise".
"Aujourd'hui, le plus grand danger et la plus grande menace, c’est Mélenchon et La France insoumise", a déclaré l'élu de Haute-Loire, dénoncant "le travail de propagande électoral" de Jean-Luc Mélenchon et assurant que "la gauche n'a pas gagné" les élections législatives.
Le gouvernement Barnier déjà empêtré dans ses contradictions
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce mercredi 25 septembre.
Recadrage sur le positionnement à l'égard du Rassemblement national, passe d'armes entre l'Intérieur et la Justice... Le gouvernement de Michel Barnier s'est déjà pris les pieds dans les multiples contradictions de cette coalition bancale entre la droite et le centre.
Autant de sujets qui devraient s'inviter, dans une ambiance électrique, à la réunion des chefs des groupes parlementaires du "socle commun" qui soutiennent l'exécutif autour du Premier ministre, prévue ce mercredi après-midi à Matignon.