Belloubet à la place d'Oudéa-Castéra, les "urgences" d'Attal... Revivez la journée de remaniement
Le Premier ministre Gabriel Attal à l'Assemblée nationale, le 24 janvier 2024 à Paris - JULIEN DE ROSA © 2019 AFP
L'ESSENTIEL
- La composition de la deuxième moitié du gouvernement Attal était attendue depuis le début de la semaine et a été dévoilée ce soir. Lire l'article
- Après des journées d'incertitude, le chef du Modem a annoncé à la presse qu'il n'entrera pas au sein du gouvernement de Gabriel Attal. Lire l'article
- Nicole Belloubet, ex-garde des Sceaux, a remplacé Amélie Oudéa-Castéra à l'Éducation nationale, vivement critiquée depuis son arrivée. Lire l'article
Le gouvernement au complet, Gabriel Attal présente ses sujets "urgents"
Ce direct est terminé. L'attente a été longue. Ce soir, la liste complète du gouvernement de Gabriel Attal a été dévoilée. Principal enseignement: Nicole Belloubet remplace Amélie Oudéa-Castéra à l'Éducation nationale.
Cette dernière reste tout de même ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.
Demain, Emmanuel Macron est en déplacement à Bordeaux. Il y prononcera un discours que vous pourrez suivre en direct sur BFMTV.com.
"On ne la regrettera pas": le syndicat enseignant Snes-FSU se félicite qu'Amélie Oudéa-Castéra soit "hors-jeu de l'Éducation nationale"
Invitée sur BFMTV après l'annonce du remplacement d'Amélie Oudéa-Castéra par Nicole Belloubet à l'Éducation nationale, Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat enseignant Snes-FSU, se rejouit de cette annonce.
"C'est une bonne chose qu'elle soit partie. Elle est maintenant hors-jeu de l'Éducation nationale", a-t-elle déclaré sur notre antenne.
Elle a ajouté: "Elle avait beaucoup abîmé l'éducation. Il n'était plus possible de travailler avec elle" Avant de conclure: "On ne regrettera pas Amélie Oudéa-Castéra."
"Tout ça pour ça": Éric Ciotti critique la composition du gouvernement qui tend "à gauche" avec Nicole Belloubet
Le président des Républicains n'apprécie pas la composition complète du gouvernement. "Un mois d’attente pour un gouvernement resserré à 35 membres", a-t-il d'abord déploré.
Il a ensuite ajouté: "Barre à gauche avec Belloubet", ancienne socialiste nommée ministre de l'Éducation nationale. Et de conclure: "Tout ça pour ça!"
"Je m'inscris dans ses pas": Gabriel Attal confie sa "grande admiration" pour Emmanuel Macron
Le jeune Premier ministre a témoigné de sa "grande admiration" pour le président de la République.
Il a insisté sur une "relation de grande confiance". "Je m'inscris dans ses pas", a-t-il assuré.
Gabriel Attal est prêt à "écouter tout le monde" même s'il est "radicalement opposé" au RN et LFI
Le Premier ministre veut "respecter le mandat de ceux qui ont été élus". Alors, il a assuré devoir "écouter tout le monde", malgré son opposition "radicale" à des partis comme le Rassemblement national ou la France insoumise.
"Tout découle de l'éducation": Gabriel Attal assure que "l’école, c’est l’assurance-vie de la République"
Alors que le ministère de l'Éducation nationale a changé de locataire, Gabriel Attal a mis en avant l'école, qu'il a qualifiée d'"assurance-vie de la République".
"Tout découle de l'éducation", a-t-il lancé, mentionnant son impact sur la France "de demain".
Jeunesse, logement, santé... Gabriel Attal définit les "urgences" des 100 premiers jours en tant que Premier ministre
Gabriel Attal a défini les "urgences" de ses cent premiers jours à Matignon. D'abord, "les jeunes", la "grande priorité". Il va notamment travailler sur l'"usage des écrans" ou encore leur "santé mentale".
Deuxièmement, le Premier ministre veut agir sur le logement, notamment sur le fait de "prioriser" certains profils pour accéder aux logements sociaux.
Enfin, la santé. Gabriel Attal a "pris l'engagement qu'il y aurait un service d'accès aux soins (SAS) dans tous les départements et territoires d'ici à l'été".
Gabriel Attal refuse d'"opposer écologie et agriculteurs"
Alors que la crise des agriculteurs en colère a marqué la France pendant près de deux semaines, Gabriel Attal a insisté sur le fait qu'il ne fallait pas "opposer écologie et agriculteurs".
"Ils ne sont pas contre la transition écologique", a-t-il assuré sur France 2.
Face à la délinquance, Gabriel Attal veut "relancer les internats"
Gabriel Attal s'est exprimé sur une "délinquance réelle bien avant 16 ans". Pour y faire face, le Premier ministre veut "des mesures de sanctions éducatives pour remettre dans le droit chemin".
Par ailleurs, le chef du gouvernement a pour objectif de "relancer les internats". Selon lui, 50.000 places d'internat sont vides en France.
Amélie Oudéa-Castéra a été "honorée de servir la communauté éducative"
Sur X, Amélie Oudéa-Castéra félicite Nicole Belloubet, qui la remplace au ministère de l'Éducation nationale. "Je lui souhaite beaucoup de succès à la tête du ministère de l’Éducation Nationale et auprès de toute la communauté éducative, que j’ai été honorée de servir", écrit-elle.
"Les défis à relever sont magnifiques pour la réussite de tous nos élèves et l’épanouissement de notre jeunesse", ajoute Amélie Oudéa-Castéra.
Cette dernière conserve son portefeuille au ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. "Je continuerai à mettre tout en œuvre pour que nous portions au succès, tous ensemble, ces magnifiques enjeux", assure-t-elle.
"Un chantier": pour "désmicardiser", Gabriel Attal veut "remettre à plat" le système
Selon le Premier ministre, la France a un Smic suppérieur à celui de ses voisins mais beaucoup plus de travailleurs ont un salaire près du Smic. Alors, il veut "désmicardiser".
Il a qualifié l'opération de "chantier", car il va falloir "remettre à plat" le système. Une échéance a été donnée: "première étape dans les lois financières présentées en septembre prochain."
Gabriel Attal assure que la politique sociale qui "sort de la pauvreté, c'est le travail"
Invité sur France 2, Gabriel Attal a dévoilé son ambition de continuer à créer des emplois. Selon lui "le rapport au travail a changé", mais la politique sociale qui "sort de la pauvreté, c'est le travail".
Gabriel Attal ne veut pas parler d'"incident" avec François Bayrou
Après l'avoir qualifié de "pilier de la macronie", Gabriel Attal a répété qu'il n'y avait pas "d'incident" avec le président du Modem François Bayrou, qui a refusé d'entrer au gouvernement.
"Un pilier de notre majorité": Gabriel Attal a un "grand respect" et une "admiration sincère" pour François Bayrou
Alors que le président du Modem a fait beaucoup parler en taclant la macronie et refusant d'intégrer le gouvernement, Gabriel Attal a assuré qu'il avait un "grand respect et forme d'admiration sincère" pour François Bayrou.
Selon lui, c'est un "pilier de notre majorité et de la vie politique française".
Gabriel Attal assure que Nicole Belloubet va "porter la ligne du gouvernement"
Le Premier ministre a assuré que l'ancienne socialiste allait "porter la ligne duprésident de la République et du gouvernement"
Il a ajouté: "On peut avoir pris des positions par le passé et évoluer."
Gabriel Attal rend "hommage au travail" d'Amélie Oudéa-Castéra
Alors qu'elle quitte le ministère de l'Éducation nationale moins d'un mois après sa nomination, Gabriel Attal a rendu "hommage au travail" de sa ministre, qui reste en charge des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.
Selon le Premier ministre, "les conditions n'étaient plus réunies", pour rester rue de Grenelle, renconnaissant "un trouble, un malaise".
Plus d'informations ici.
Gabriel Attal assure que la nomination de ses "ministres de plein exercice" à mis "deux jours"
Selon le Premier ministre, les "ministres de plein exercice" ont été nommés en "deux jours", même s'il a fallu plus de tmeps pour "compléter".
"Le macronisme est en bout de course": Jordan Bardella fustige la nomination de Nicole Belloubet
Le président du RN a très vite réagi à l'officialisation du gouvernement de Gabriel Attal et a pris pour cible la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet.
"La nomination de la socialiste Nicole Belloubet à l'Éducation nationale est un signal désastreux, au moment où l'École aurait besoin d'un sursaut pour être sauvée", a-t-il déploré.
Il a poursuivi: "Le macronisme est en bout de course."
Nicole Belloubet, Amélie Oudéa-Castéra, Guillaume Kasbarian… Découvrez la liste complète du gouvernement de Gabriel Attal
Il aura fallu attendre presque un mois. Le gouvernement de Gabriel Attal est désormais complet avec 35 membres.
Sorties remarquées, entrées surprises… Découvez la liste complète de ce gouvernement dans notre article.
La député Modem Marina Ferrari nommée ministre déléguée chargée du Numérique
La députée Modem rejoint le gouvernement. Elle devient ministre chargée du Numérique auprès de Bruno Le Maire, ministre de l'Économie.
Le gouvernement Attal est composé de 35 membres après la nomination de 20 ministres et secrétaires d'État
L'Élysée vient d'officialiser la liste du gouvernement de Gabriel Attal, alors que BFMTV a annoncé de nombreuses nominations depuis plus d'une heure.
Il y aura donc 35 membres au total, plus que les 30 espérés initialement.
Le Modem conserve quatre postes au gouvernement, malgré les critiques de Bayrou
Alors que les sorties de François Bayrou, président du Modem, ont beaucoup fait parler, son parti conserve quatre postes au gouvernement.
Franck Riester nommé ministre délégué au Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger
Le député Renaissance, ancien ministre de la Culture ou encore chargé des Relations avec le parlement, devient ministre délégué au Commerce extérieur. Il travaillera sous les ordres de Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères.
Jean-Noël Barrot devient ministre délégué chargé de l'Europe
Dans un communiqué, l'Élysée annonce que Jean-Noël Barrot est nommé ministre chargé de l'Europe.
Gabriel Attal s'apprête à s'exprimer
Le Premier ministre va réagir à l'annonce de son gouvernement complet à partir de 20h30.
Il répondra aux questions de nos confrères de France 2.
"Les mêmes pour la même politique": Olivier Faure qualifie le remaniement de "non événement"
Le Premier secrétaire du PS a vivement critiqué la liste du nouveau remaniement.
"Un mois d’attente pour retrouver les mêmes pour la même politique. Une revenante, Nicole Belloubet nommée pour mener une politique qu’elle condamnait", a dénoncé Olivier Faure.
Il a ajouté: "Un remaniement en forme de non événement".
Patrice Vergriete devient ministre délégué aux Transports
L'ancien ministre délégué chargé du Logement, Patrice Vergriete devient ministre délégué aux Transports dans le gouvernement de Gabriel Attal. Il remplace donc Clément Beaune.
Hervé Berville devient ministre délégué à la Mer et la Biodiversité
Secrétaire d'État à la Mer depuis juillet 2022, Hervé Berville devient ce soir ministre délégué à la Mer et la Biodiversité.
Marie Guevenoux est nommée ministre déléguée chargée des Outre-mer et remplace Philippe Vigier
Marie Guevenoux, députée Renaissance, remplace Philippe Vigier en tant que ministre déléguée des Outre-mer.
Sarah El Haïry devient ministre déléguée en charge de l’Enfance et de la Famille
Ancienne ministre chargée de la Jeunesse et du Service national universel ou encore chargée de la Biodiversité, Sarah El Haïry devient ministre déléguée en charge de l’Enfance et de la Famille.
Plus d'informations ici.
Guillaume Kasbarian nommé ministre délégué en charge du Logement
Le député Renaissance depuis 2017 entre lui aussi dans le gouvernement de Gabriel Attal. Il remplace Patrice Vergriete, ancien ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé du Logement .
Olivia Grégoire devient ministre déléguée en charge des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation
Alors qu'elle était ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire devient ministre déléguée en charge des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation.
Dominique Faure reste ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
En poste depuis novembre 2022, Dominique Faure reste ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, a appris BFMTV.
Sabrina Agresti Roubache promue ministre déléguée à la Ville, à la Citoyenneté et à l’Intégration
Au sein du gouvernement depuis juillet 2023, Sabrina Agresti Roubache est promue ministre déléguée à la Ville, à la Citoyenneté et à l’Intégration.
Fadila Khattabi promue ministre déléguée chargée de l’Autonomie et des Personnes handicapées
En poste depuis le 20 juillet dernier, Fadila Khattabi est promue ministre déléguée chargée de l’Autonomie et des Personnes handicapées, a appris BFMTV.
Frédéric Valletoux nommé ministre délégué chargé de la Santé
INFO BFMTV - Le député Horizons devient ministre délégué chargé de la Santé. L'ancien maire de Fontainebleau travaillera donc aux côtés de Catherine Vautrin.
Plus d'informations sur ce nouveau ministre dans notre article.
Nicole Belloubet remplace Amélie Oudéa-Castéra à l’Éducation nationale
INFO BFMTV - L'ex-garde des Sceaux Nicole Belloubet remplace Amélie Oudéa-Castéra au poste de ministre de l'Éducation nationale.
Cette dernière reste toutefois ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques, comme expliqué dans notre article.
La ministre déléguée à l'Enseignement professionnel assure avoir fait "le choix" de quitter le gouvernement
La ministre déléguée Carole Grandjean en charge de la réforme des lycées professionnels ne fait pas partie du nouveau casting gouvernemental.
"J'ai fait part au président et au Premier ministre de mon choix de ne pas exercer de nouvelles fonctions ministérielles", écrit celle qui devrait redevenir députée à l'Assemblée nationale.
L'ancienne garde des Sceaux Nicole Belloubet pressentie pour remplacer Amélie Oudéa-Castéra à l'Éducation nationale
L'ex ministre de la justice est pressentie pour remplacer Amélie Oudéa-Castéra à l'Éducation nationale, engluée dans de nombreuses polémiques.
L'ex garde des Sceaux lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron a été rectrice dans les années 2000.
Elle avait quitté le gouvernement en juillet 2020, après avoir été recadré par le chef de l'État sur l'affaire Mila.
Remaniement: François Bayrou ne veut "pas faire de marchandage" avec la macronie
Après avoir dénoncé "une démarche d'humiliation" de la part de Gabriel Attal et d'Emmanuel Macron tout en assurant être "membre à part entière de la majorité", François Bayrou s'exprime à nouveau dans les colonnes de Midi Libre.
Interrogé sur la présence de davantage de ministres Modem au gouvernement, le patron du centre juge que cela "devrait" être le cas. Pour l'instant, seul un ministre Modem est au sein du gouvernement (Marc Fesneau) contre 4 avant l'arrivée de Gabriel Attal.
"Je ne fais pas de marchandage", ajoute cependant François Bayrou qui s'inquiète d'une "rupture de plus en plus grave entre la base et les pouvoirs".
Grandjean, Becht, Boone, Firmin-Le Bodo... Ces ministres qui ne sont pas reconduits dans le nouveau gouvernement
Selon des informations de BFMTV, plusieurs membres de la précédente équipe gouvernementale ne sont pas reconduits dans le futur remaniement.
C'est le cas de Carole Grandjean (Enseignement et Formation professionnels) tout comme pour Olivier Becht (Commerce extérieur), Laurence Boone (Affaires européens ou encore Agnès Firmin-Le Bodo (Santé).
Marc Fesneau, seul ministre Modem du gouvernement, promet que son parti soutient "sans ambiguïté" Gabriel Attal
Après un communiqué de presse du Modem pour arrondir les angles avec l'exécutif, c'est au tour de Marc Fesneau, seul représentant du mouvement, au sein de l'exécutif de prendre la parole.
"En soutien à l’action de Gabriel Attal et d'Emmanuel Macron", le Modem "entend poursuivre son travail au service du pays. Avec loyauté, sans ambiguïté et avec confiance. Nous serons, comme toujours, au rendez-vous", a écrit le ministre de l'Agricuture dans un tweet.
C'est lors d'un dîner à son ministère mercredi soir que François Bayrou a eu des mots très durs contre les deux têtes de l'exécutif.
Le Modem veut "continuer à discuter" avec Gabriel Attal pour "déterminer son rôle" dans la majorité
Le Modem tente de faire redescendre la pression après les sorties vigoureuses de François Bayrou contre l'exécutif.
"Nous allons continuer à discuter avec le Premier Ministre pour déterminer ce que sera le rôle du Modem dans la majorité", peut-on lire dans un communiqué de presse.
Les députés centristes sont agacés des propos du fondateur de leur mouvement.
On vous explique ici pourquoi François Bayrou a jetté un froid dans la majorité et mis sous tension son entourage.
Manuel Bompard tance la majorité présidentielle qui "se déchire à nouveau"
Face à un remaniement qui continue de s'étirer, Manuel Bompard juge qu'un mois "après la nomination d'Attal, la macronie se déchire à nouveau".
"En haut, on ne peut plus. En bas, on ne veut plus", écrit encore le coordinateur national de La France insoumise sur X (anciennement Twitter).
"La fin du quinquennat": les oppositions se réjouissent des désaccords entre Macron et Bayrou
En annonçant son refus d'entrer au gouvernement sur fond de désaccord politique avec l'exécutif, le président duModem François Bayrou a ravi les oppositions, qui ont sauté sur l'occasion pour pointer les fragilités du camp présidentiel.
On vous explique ici pourquoi la droite, le RN et la gauche utilisent les propos du centriste pour tenter d'abîmer la macronie.
Bayrou "s'est tiré une balle dans le pied": le Modem sous tension après ses critiques envers Macron
François Bayrou a-t-il été trop loin, au risque de se fâcher avec ses propres députés? Le patron du Modem a eu des mots très durs à l'encontre d'Emmanuel Macron et de Gabriel Attal ce mardi 7 février, dénonçant notamment "une démarche d'humiliation" imposée à son parti.
De quoi agacer ses propres troupes qui ne comptent pas quitter la majorité et qui l'accusent de s'être "tiré une balle dans le pied".
On vous résume ici les tensions au sein du Modem.
Les appels aux entrants et aux sortants ont commencés
INFO BFMTV. En vue de la composition complète du gouvernement, les appels ont commencé en direction des ministres et secrétaires d'État sortants et entrants.
D'anciens ministres en attente depuis janvier ont été avertis qu'ils ne seraient pas reconduits. Il a été demandé à certains d'entre eux de revenir vider leurs bureaux.
"Ça peut prendre un certain temps": pour Élisabeth Borne, "ce n'est pas simple de faire un gouvernement"
Élisabeth Borne est de retour sur le terrain. Pour sa première prise de parole depuis son départ de Matignon début janvier, l'ex Premiere ministre a choisi le marché de Vitré dans sa circonscription du Calvados.
Interrogée sur le remaniement, elle a assuré que ce n'était "pas simple de faire un gouvernement."
"Il y a des équilibres géographiques, évidemment il faut s'assurer de la parité, il y a des sensibilités différentes. Tout ça peut prendre un certain temps", a encore avancé l'ancienne locataire de Matignon.
Plus d'informations ici.
"Pas un ministre qui représente les vrais gens": le député Modem Richard Ramos regrette d'avoir "un gouvernement de droite et parisien"
Après les critiques de François Bayrou à l'encontre d'Emmanuel Macron, le député Modem Richard Ramos suit ses pas.
"On a aujourd'hui un gouvernement qui est de droite et parisien", regrette l'élu du Loiret sur BFMTV.
"Il n'y pas de ministre qui représente les vrais gens", tance encore le parlementaire, coutumier des sorties contre la macronie.
Après les critiques de François Bayrou, Bruno Retailleau juge qu'Emmanuel Macron est "en fin de règne"
Le patron du MoDem a vivement critiqué le chef de l'État, dénonçant "une démarche d'humiliation" à son encontre.
Le président des sénateurs LR y voit un " fait qui marquera une rupture dans le quinquennat de Macron" ce matin sur Sud radio.
"Tout cela, ça sent la fin de règne", juge encore l'élu de la chambre haute qui pense que "c'est la fin de la majorité relative" à l'Assemblée nationale.
Manuel Valls pointe du doigt un quinquennat qui "n'a toujours pas de sens"
Manuel Valls n'est pas tendre avec Emmanuel Macron qui peine toujours à nommer avec Gabriel Attal un gouvernement au complet.
"Ce deuxième quiquennat n'a toujours pas de sens. (Le président) court après le fait d'avoir raté à donner du sens à sa campagne en 2022. Et il court aussi après une majorité relative", analyse l'ex Premier ministre socialiste sur CNews-Europe 1 ce matin.
Gabriel Attal se rend à l'Élysée pour voir Emmanuel Macron
Le Premier ministre se rend à l'Élysée pour rencontrer le chef de l'État.
Un député MoDem accuse Bayrou de "discréditer" le parti et d'"affaiblir" la majorité
Visiblement, les critiques de François Bayrou envers l'exécutif ne conviennent pas à tout le monde dans le parti qu'il préside, le MoDem.
Ce dernier "a décidé sans aucune concertation avec personne d'afficher un désaccord de fond avec la majorité présidentielle, tout en recommandant aux députés de rester à bord et de participer au gouvernement!", déplore le député MoDem Jean-Louis Bourlanges dans un communiqué.
"Si nous n'étions vraiment pas satisfaits de la place qui nous était proposée, il eût été envisageable de pratiquer le soutien sans participation", écrit le parlementaire. Or, souligne-t-il, "nous sommes en train de choisir l'inverse: la participation sans le soutien".
"Ce qui revient à affaiblir dangereusement notre camp tout en nous discréditant nous-mêmes", dénonce Jean-Louis Bourlanges.
Bayrou appelle à "réconcilier la France qui se bat en bas avec la France qui décide en haut" pour 2027
"Je pense que l'enjeu pour (la présidentielle) de 2027 est de réconcilier la France qui se bat en bas avec la France qui décide en haut", déclare François Bayrou sur France Info, plaidant pour "montrer un chemin pour s'en sortir".
Sera-t-il celui qui montrera le chemin en 2027? "Je n'ai jamais renoncé à aucun des devoirs qui sont les miens", répond le patron du MoDem, faisant quasiment acte de candidature.
"Je ne laisserai pas faire un certain nombre de dérives qui sont fondées sur l'ignorence par les responsables du sommet de ce que vivent les Français à la base", prévient-il.
François Bayrou assure que le MoDem est "membre" de la majorité
"Le MoDem est membre de la majorité pour reconstruire le pays, corriger ou soigner les extrêmes difficultés que nous rencontrons", assure François Bayrou sur France Info.
"Oui, nous sommes membres à part entière de la majorité qui veut reconstruire le pays", ajoute ensuite le maire de Pau.
François Bayrou refuse l'idée d'un "point de rupture" avec l'exécutif
François Bayrou estime sur France Info que le fait de ne pas entrer au gouvernement ne marque "pas un point de rupture".
"J'essaie de recentrer, réorienter, la politique suivie, pas dans les mesures, mais dans la manière dont on s'adresse au pays", dit-il.
François Bayrou évoque un "déséquilibre politique" dans le gouvernement
"Il y a le sentiment que certaines sensibilités de la majorité occupent l'espace", déclare François Bayrou sur France Info, évoquant un "déséquilibre politique" du gouvernement, orienté à droite.
François Bayrou "préoccupé" par la "rupture en France" entre "la base et les pouvoirs"
Au-delà de l'Éducation nationale, François Bayrou indique sur France Info qu'un deuxième sujet le "préoccupe": la "rupture en France" entre "la base et les pouvoirs".
Celui qui se voyait bien récupérer un ministère de l'Aménagement du territoire cite de nombreuses crises (gilets jaunes, agriculteurs, santé) et les confronte à un gouvernement "qui comporte sur 14, 11 ministres parisiens ou franciliens".
François Bayrou assure qu'il n'a pas "candidaté" au poste de ministre de l'Éducation nationale
Invité de France Info, François Bayrou indique qu'il n'a "pas candidaté" au poste de ministre de l'Éducation nationale.
"Lundi soir, vos confrères m'ont posé la question et j'ai dit que pour un secteur du pays aussi important à mes yeux et dans une crise aussi grave, oui j'étais disponible pour prendre ce risque", explique le Haut-commissaire au Plan.
Cyrielle Chatelain appelle les députés MoDem à travailler avec la gauche sur certains sujets
Présidente des députés écologistes, Cyrielle Chatelain appelle les députés du MoDem sur Public Sénat à "tirer les conséquences politiques", des propos de François Bayrou, le président de leur parti, a annoncé qu'il n'entrerait pas au gouvernement "faute d'accord profond sur la politique à suivre".
Constatant que le gouvernement "balance à droite", elle enjoint les députés du MoDem à "rééquilibrer" la balance. "On a 150 députés de gauche (...) il y a des sujets sur lesquels ont peut trouver des ententes", enjoint-elle.
Xavier Bertrand pointe une "crise politique majeure"
Après que François Bayrou a indiqué qu'il n'entrerait pas au gouvernement, Xavier Bertrand estime sur TF1 qu'il s'agit d'une "crise politique majeure".
Le président LR des Hauts-de-France rappelle d'abord que "le gouvernement n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale". En plus de cela, "un des piliers de sa majorité" montre désormais qu'"il n'est plus en phase avec le gouvernement", souligne-t-il.
Avant de conclure: "Il est temps que monsieur Macron regarde la réalité en face et qu'il montre bien qu'il a compris qu'il a perdu les législatives."
Olivier Marleix souhaite "la bienvenue dans l'opposition" à François Bayrou
Comme Sébastien Chenu, Olivier Marleix saisit la balle au bond, après que François Bayrou a annoncé qu'il n'entrerait pas au gouvernement "faute d'accord profond sur la politique à suivre". Profitant de la séquence pour chercher à fragiliser l'exécutif, le chef des députés LR lance sur France Info:
"J'ai envie de lui dire bienvenue dans l'opposition."
Sébastien Chenu estime que "la marge de manœuvre" de l'exécutif à l'Assemblée "se réduit"
En annonçant qu'il ne rejoindrait pas le gouvernement "faute d'accord profond sur la politique à suivre", François Bayrou suscite des interrogations sur l'avenir du MoDem dans la majorité. Et les oppositions en profitent:
"Le gouvernement est en train de s'apercevoir que sa marge de manœuvre se réduit au Parlement", glisse Sébastien Chenu sur France 2 ce matin. Le député Rassemblement national ajoute:
"Si je crois les déclarations de François Bayrou, on a le sentiment que la majorité va se trouver bientôt amputée du MoDem."
Gabriel Attal reporte le séminaire gouvernemental prévu aujourd'hui avec ses ministres
Le remaniement aura-t-il lieu aujourd'hui? Le Premier ministre Gabriel Attal avait envisagé d'organiser un séminaire de travail avec ses ministres précisément ce jeudi 8 février. Un rendez-vous finalement reporté d'après des informations de BFMTV, alors que le timing pour annoncer la totalité de son gouvernement se resserre.
Pourquoi le remaniement ferait mieux d'arriver avant cette date butoir importante à l'Assemblée
Le temps presse pourtant pour trouver des ministres délégués et des secrétaires d'État, notamment pour des raisons liées à l'Assemblée nationale. Les membres du gouvernement Borne qui n'ont pas été renouvelés sont pour la plupart d'entre eux députés. La loi prévoit que les ministres qui ont un mandat parlementaire doivent le retrouver au bout de 31 jours soit demain à minuit.
Plusieurs membres du gouvernement de l'ex-Premier ministre sont directement concernés par leur retour à l'Assemblée nationale comme Olivia Grégoire, Olivier Dussopt, Stanislas Guérini, Sarah El Haïry, Franck Riester, Fadila Khattabi, Agnès Firmin Le Bodo ou encore Hervé Berville.
Élisabeth Borne fera d'ailleurs son retour dans les couloirs de l'Assemblée demain.
Remaniement, nomination de Gabriel Attal... François Bayrou dénonce une "démarche d'humiliation"
Lors d'un dîner hier soir avec les députés MoDem au ministère de l'Agriculture, François Bayrou n'a pas été tendre avec la macronie, a appris BFMTV.
"C'est une demarche d'humiliation qu'on nous impose", a-t-il lancé.
Avec cette phrase, il ne parle pas que des derniers jours de discussions avec le Président et le Premier ministre. Il évoque aussi la nomination de Gabriel Attal - à laquelle il s'est opposé - ou encore le remaniement avec l'entrée de personnalités de la droite.
François Bayrou n'entrera pas au gouvernement
Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce jeudi 8 février, et en particulier le remaniement.
François Bayrou ne sera pas ministre de Gabriel Attal. Le président du MoDem l'a signifié à la presse, levant la principale inconnue d'un remaniement sans cesse repoussé, et qui doit compléter un gouvernement formé il y a près d'un mois.
Son nom circulait pour l'Éducation nationale, occupée par une Amélie Oudéa-Castéra fragilisée
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