Édouard Philippe veut "plus de fermeté, d'efficacité et de contrôle" sur l'immigration

L'ESSENTIEL
- Alors que Michel Barnier doit s'assurer des appuis suffisants au Parlement, notamment avant la bataille du budget, il a affirmé ne pas demander "un chèque en blanc" aux députés macronistes. Lire la brève
- Le nouveau locataire de Matignon continue de rencontrer les groupes du camp présidentiel ce mercredi 11 septembre et participera aux journées parlementaires d'Horizons et du Modem. Lire la brève
- L'objectif reste de composer un gouvernement, près d'une semaine après sa nomination. Les socialistes, par la voix d'Olivier Faure, ont refusé de rencontrer Michel Barnier, "en cohérence avec la volonté de censurer le gouvernement". Lire la brève
- L'ex-Premier ministre Édouard Philippe est l'invité de BFMTV ce mercredi soir.
Philippe soutient la volonté de Barnier de pleinement "gouverner" face à Macron
Edouard Philippe a renouvelé mercredi son soutien à Michel Barnier, appuyant la volonté du nouveau Premier ministre d'assumer la plénitude des fonctions de chef de gouvernement face au président de la République.
"Présider, en Ve République, ce n'est pas inaugurer les chrysanthèmes. Mais ce n'est pas gouverner". "Il faut que le président préside, que le gouvernement gouverne, Michel Barnier a parfaitement raison de souligner cette nécessité et je le soutiens totalement dans cette lecture", a déclaré le maire du Havre sur BFMTV.
Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com
Face aux députés Modem, Michel Barnier fait une "déclaration d'amour aux centristes historiques"
Le nouveau Premier ministre a rencontré les députés Modem, le parti de François bayrou, à l'occasion de leur rentrée. D'après des participants à BFMTV, Michel Barnier a envoyé des gages aux députés, annoncé soutenir l'idée d'organiser une conférence sociale sur les salaires et est revenu sur sa volonté de plus de justice sociale.
Michel Barnier a fait une "déclaration d’amour aux centristes historiques avec le rappel de sa proximité", a rapporté un participant.
"Le gouvernement devra être équilibre pluriel et éclairé par la compétence", a déclaré Michel Barnier selon des participants. Le futur gouvernement devra faire la preuve qu’il s’appuie sur le socle de travail le plus solide et nombreux à l’Assemblée nationale."
Michel Barnier ira voir les parlementaires LR demain à Annecy
Après avoir rencontré les parlementaires de chacune des composantes de l'ancienne majorité, Michel Barnier se rendra demain à 16h30 à la rentrée politique des élus de sa famille politique Les Républicains, à Annecy (Haute-Savoie), a annoncé Matignon.
Le Premier ministre visitera aussi la Savoie voisine, son département d'élection, qu'il a présidé pendant 17 ans, a ajouté la même source.
Michel Barnier s'est déjà rendu hier à la rentrée des députés Ensemble pour la République (ex-Renaissance), puis aujourd'hui à celle du parti d'Edouard Philippe Horizons ainsi qu'à celle du MoDem, le parti de François Bayrou.
Présidentielle 2027: Édouard Philippe promet que son futur programme sera "ni du Thatcher ni du Macron"
Le président Horizons, déjà candidat à la prochaine présidentielle, a déclaré que son "programme viendra le moment venu", sans en dépeindre les contours précis.
"Ce ne sera ni du Thatcher ni du Macron, je pense que ce sera du Philippe, parce que je ne cherche pas à imiter qui que ce soit", a-t-il toutefois assuré.
Avant de poursuivre: "Sur un certain nombre de sujets, nous ne changerons pas le pays."
Édouard Philippe se dit "déterminé" pour la présidentielle de 2027
Alors que l'officialisation de sa candidature a beaucoup été commentée, notamment sur le context politique actuel, Édouard Philippe a préféré ne pas "tourner autour du pot", "comme beaucoup le font".
"Je ne suis pas pressé mais je suis déterminé", a-t-il lancé sur notre antenne.
Et d'ajouter: "Parfois, et surtout quand ça part dans tous les sens, dire les choses clairement, ça a de la valeur."
"Prendre cette question au sérieux": Édouard Philippe veut "plus de fermeté, d'efficacité et de contrôle" sur l'immigration
Le président d'Horizons a annoncé sur BFMTV qu'il fallait prendre la question de l'immigration "au sérieux, vraiment au sérieux".
"Je suis extrêmement décidé à ce qu'il y ait plus de fermeté, ou plus exactement plus d'efficacité et plus de contrôle", a déclaré Édouard Philippe.
Selon lui, il faudrait revoir la "convention qui lie la France à l'Algérie depuis 1968". "Je suis convaincu qu'il y a là quelque chose qui permettrait d'améliorer la situation."
Le maire du Havre a ajouté: "Aucun grand pays ne peut accepter que les questions migratoires soient des questions sur lesquelles il ne décide pas."
Édouard Philippe estime que la France est dans une "situation inédite et périlleuse"
"La situation du pays est extrêmement délicate." Sur BFMTV, Édouard Philippe a fait un constat alarmiste sur la situation en France. Selon lui, elle est aussi "inédite et périlleuse", c'est pourquoi il faut "se concentrer sur l'essentiel".
"Nous sommes dans une situation qui est assez périlleuse sur le plan démocratique, budgétaire, dans des domaines qui sont extrêmement importants pour les Français (la sécurité, le logement, l'éducation, l'environnement) et on en parle moins, et ça me désole", a déploré le maire du Havre.
Édouard Philippe assure ne pas être "d'accord sur tout" avec Emmanuel Macron
Premier ministre de 2017 à 2020, le président du parti Horizons s'est confié sur BFMTV sur sa relation avec le président de la République.
"J'ai œuvré à la réélection de Macron en 2022. Est-ce que cela veut dire que je suis d'accord sur tout? Non, a-t-il assuré sur notre antenne."
Il a ajouté: "Quand je ne suis pas d'accord avec lui, je le lui dis directement et clairement. Il m'écoute mais parfois il prend des décisions qui ne correspondent pas à ce que je lui dis."
Édouard Philippe ne voit "aucun inconvénient" à la nomination de ministres déjà présents dans l'ancien gouvernement
Interrogé sur la formation à venir sur gouvernement de Michel Barnier, le maire du Havre a dit "attendre de voir comment le Premier ministre veut organiser l'architecture de son gouvernement".
Selon lui, "il y a d'excellents ministres dans le gouvernement actuel" et il n'y verra "aucun inconvénient" s'ils intégraient le futur gouvernement.
Édouard Philippe estime que la nomination de Michel Barnier à Matignon est "un très bon choix"
Invité sur BFMTV, Édouard Philippe a une nouvelle fois déclaré que la nomination de Michel Barnier à Matignon était "un très bon choix".
"C'est un homme expérimenté, méthodique, droit, qui sait ce que c'est que la discussion et le compromis", a lancé l'ancien Premier ministre sur notre antenne.
Il a précisé qu'il y avait "de l'estime et de la confiance" entre les deux hommes.
Édouard Philippe est l'invité de BFMTV à partir de 19 heures
L'ancien Premier ministre et désormais candidat à la prochaine élection présidentielle est l'invité spécial de Tout le monde veut savoir à partir de 19 heures.
Édouard Philippe sera interviewé par Benjamin Duhamel depuis les journées parlementaires du parti Horizons, à Reims.
Emmanuel Macron estime que "le peuple souverain qui s'exprime au suffrage doit toujours être pris en compte"
Emmanuel Macron s'est exprimé à l'occasion de la cérémonie de rentrée du Conseil d'État. "Le peuple souverain qui s’exprime au suffrage doit toujours être pris en compte. À la place qui est la mienne, je veillerai toujours à la souveraineté", a-t-il assuré.
"Nos institutions sont solides et c’est une chance. Et une force", a ajouté le chef de l'État, réaffirmant sa "fermeté sur nos principes démocratiques et républicain".
SONDAGE BFMTV. Deux Français sur trois pensent que Michel Barnier sera contraint de tenir compte des souhaits du RN
Selon une nouvelle enquête "L'Opinion en direct" menée par l'institut Elabe pour BFMTV, plus des deux tiers des Français interrogés estiment que Michel Barnier n'a pas les capacités d'agir sans l'aval d'Emmanuel Macron.
À peine moins considèrent qu'il ne pourra pas composer sans satisfaire les positionnements du Rassemblement national.
Retrouvez plus de détails sur ce sondage dans notre article dédié.
Michel Barnier refuse d'indiquer si des personnalités de gauche ont accepté de rejoindre son gouvernement
Michel Barnier botte en touche. Interrogé sur une possible présence de personnalités de gauche dans son gouvernement, il a appelé à ne pas être "impatient".
"Ne soyez pas impatients", a-t-il martelé à propos de la composition de sa future équipe.
Le Premier ministre a toutefois affirmé que "bien sûr", il y aurait des membres du mouvement Horizons dans le nouveau gouvernement.
Michel Barnier dit avoir "besoin d'écouter tout le monde pour trouver le point d'équilibre"
En sortant d'une rencontre avec les élus du mouvement Horizons, Michel Barnier dit avoir "besoin d'écouter tout le monde pour trouver le point d'équilibre".
"Je suis prêt à écouter les critiques", assure le nouveau Premier ministre.
Michel Barnier a à nouveau affirmé qu'il y aura "un nouveau gouvernement" et qu'il ne s'agira pas d'un "remaniement".
Devant les parlementaires Horizons, Michel Barnier affirme que "les bonnes idées ne viennent pas toujours d’en haut"
Aux journées parlementaires du mouvement Horizons, Michel Barnier a affirmé garder "le même enthousiasme que celui qu'(il avait) quand (il a) été élu pour la première fois à l'âge de 22 ans".
Le nouveau Premier ministre de 73 ans a déclaré aux élus avoir "besoin de (les) écouter", ajoutant, comme il l'avait déjà affirmé: "Les bonnes idées ne viennent pas toujours d’en haut".
INFO BFMTV. Michel Barnier annonce un gouvernement pour la semaine prochaine
Arrivé à Reims pour la journée parlementaire du parti d'Édouard Philippe Horizons, le nouveau Premier ministre a annoncé à BFMTV que "la semaine prochaine il y aura un gouvernement".
"Prêt à tout", "Dégoût", "Honte": les insoumis réagissent après la charge de François Ruffin
"Prêt à tout pour conserver sa place. L’archétype du politicard. Dégoût", les mots n'ont pas manqué à l'insoumis Paul Vannier sur X pour réagir à l'interview de François Ruffin ce matin sur BFMTV.
Le député picard avait exprimé sa "honte" sur notre antenne après avoir mené une campagne électorale au faciès dans certains quartiers, selon ses dires.
D'autres dans le parti mélenchoniste dont faisait partie François Ruffin se sont également offusqué. C'est le cas d'Andy Kerbrat. Le député de Loire-Atlantique a réagi aux propos de l'élu de la Somme sur X, également:
"Ce qui nous fait honte, c’est ceux qui crachent ainsi sur la gauche. Jamais nous n’abandonnerons les combats antiracistes, les combats LGBTQIA+ et pour le progrès social pour draguer des électeur•ices d’extrême droite!", a-t-il fustigé.
Avant d'ajouter: "Nous ne sacrifierons personne par ambition électorale".
"Avec lui on a envie de gagner": comment Gabriel Attal compte exister après la nomination de Michel Barnier
Après avoir passé le pouvoir à Michel Barnier, Gabriel Attal ne compte pas en rester là. Tandis qu'il a ouvert les journées parlementaires d'Ensemble pour la République dont il a pris la tête, il prépare son après-Matignon.
Huit mois, et après? Voilà une fin de règne que Gabriel Attal n'avait pas imaginée en devenant Premier ministre le 9 janvier 2024. Six mois plus tard à peine, la dissolution surprise de l'Assemblée et le résultat des législatives anticipées le poussent à livrer sa démission le 16 juillet. La coalition présidentielle n'atteint pas la majorité relative: pour Gabriel Attal, ce score sonne la fin.
Premier ministre démissionnaire pendant la trêve olympique, son passage à Matignon s'est définitivement achevé avec la nomination par Emmanuel Macron de Michel Barnier jeudi 5 septembre. Son passage a été express, le deuxième plus succinct de la 5e République. "Huit mois, c'est court", a-t-il reconnu dans son discours de passation.
"À vivre, personnellement, sa situation a été très violente", observe un député macroniste auprès de BFMTV.com.
"Mais une nomination en politique, c'est comme une nomination à un poste de sélectionneur de foot: à la minute où vous êtes choisi, vous savez que vous pouvez tomber", ajoute l'élu.
Pour la suite, Gabriel Attal compte bien pousser ses dossiers "éducation" et "harcèlement scolaire" sur le bureau de Michel Barnier, comme annoncé pendant sa passation. Après avoir déjà brigué la tête des députés Ensemble pour la République (EPR) à l'Assemblée, il pourrait viser le secrétariat général du mouvement. Tandis qu'il a ouvert mardi 10 septembre, la première journée parlementaire macroniste...
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Karim Bouamrane a "décliné" une proposition d'entrer au gouvernement
Le maire socialiste de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Karim Bouamrane a indiqué sur France Info "avoir décliné" une proposition d'entrer au gouvernement.
"Pour moi, ça serait de la compromission (...) On se retrouve avec un Premier ministre de droite validé par le Rassemblement national, un Premier ministre sous tutelle", a-t-il expliqué.
Édouard Philippe invité de BFMTV ce mercredi soir
Son ambition présidentielle n'était un secret pour personne mais en se déclarant candidat, la semaine dernière, dans une telle séquence politique, Édouard Philippe en a surpris plus d'un.
L'ancien Premier ministre et dirigeant d'Horizons sera interrogé à ce sujet ce mercredi à 19h sur BFMTV dans l'émission Tout le monde veut savoir, présenté par Benjamin Duhamel.
La députée LR Annie Genevard "accepterait certainement" le ministère de l'Éducation
La députée Les Républicains (LR) du Doubs Annie Genevard indique sur Sud Radio qu'elle "accepterait certainement" de devenir ministre de l'Education nationale si on le lui proposait, et que la "logique" veut que sa formation politique participe au futur gouvernement de Michel Barnier.
"Je pense que l'école est un enjeu majeur" et "ce sont des sujets que je crois connaître et j'y apporterais évidemment toute ma contribution le cas échéant", dit-elle.
Son profil vient garnir les rangs des personnalités de droite ministrables dans le futur gouvernement de Michel Barnier, également membre de LR.
L'ancienne professeure de français précise qu'elle n'a pas reçu de proposition formelle, déclarant: "C'est le Premier ministre qui décide s'il juge que je peux être utile dans cette fonction, et je l'accepterais avec enthousiasme et gravité."
Le parti Les Républicains souhaite "réécrire et compléter la loi immigration"
Le parti Les Républicains compte bien profiter de son arrivée, pour le moins inespérée, au pouvoir. "Nous devons réécrire et compléter la loi immigration" de 2023, plaide la députée Annie Genevard au micro de Sud Radio.
Le texte du gouvernement, passé avec les voix de la droite et son extrême en décembre dernier, avait ensuite été retoqué en partie par le Conseil constitutionnel (32 articles sur 86 censurés). Mais LR n'a pas dit son dernier mot.
"Il y a un certain nombre de mesures que nous devons reprendre impérativement", avance Annie Genevard, appellant à "déterminer un périmètre de la loi" différent du texte précédent pour pouvoir faire passer plusieurs de ces dispostions.
Clémentine Autain appelle la gauche à "se faire aimer dans d’autres parties de l’électorat"
Les anciens insoumis sont de sortie. Avant François Ruffin sur BFMTV ce matin, Clémentine Autain s'est exprimée auprès de Libération dans une interview mise en ligne hier soir. Si la députée de Seine-Saint-Denis se montre moins offensive envers LFI que ce dernier, elle marque également sa différence vis-à-vis du mouvement avec lequel elle a rompu lors des dernières élections législatives.
Évoquant le "succès de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles", Clémentine Autain soutient d'abord "l’ancrage dans une gauche franche".
"Mais cette perspective de rupture n’est pas synonyme de clivages ou de propos fracassants à tout instant. À la fin, il faut conquérir la majorité de l’électorat", avertit-elle, insistant ensuite: "L’enjeu n’est pas de faire simplement un bon premier tour, mais de gagner au deuxième."
Autrement dit si la gauche a "des points de force à conforter dans la jeunesse, les cœurs de métropole et les quartiers populaires à forte population issue de l’immigration", elle doit "aussi se faire aimer dans d’autres parties de l’électorat", juge Clémentine Autain.
"On a besoin de son énergie": comment Attal compte exister après la nomination de Barnier?
Huit mois comme Premier ministre? Forcément, cela est "court" et l'ambitieux Gabriel Attal n'a pas feint sa "frustration" sur le perron de Matignon jeudi dernier lors de la passation de pouvoir avec Michel Barnier.
Mais tout n'est pas perdu pour le jeune premier. Non seulement, il est désormais chef des députés Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance). Mais en plus, le parlementaire des Hauts-de-Seine, âgé de 35 ans, pourrait viser la tête du parti présidentiel, déjà brigué ouvertement par Élisabeth Borne. Envisage-t-il également une suite présidentielle pour 2027?
Et plus généralement, comment compte-t-il exister dans la séquence politique actuelle?
"Il y a de la peur": François Ruffin dénonce le fonctionnement de LFI
Non seulement François Ruffin critique la stratégie de La France insoumise, mais le député de la Somme dénonce aussi son fonctionnement, comme il l'avait ouvertement fait lors des élections législatives après la non-investiture des "purgés" du mouvement insoumis.
"C'est un parti où il y a de la peur", dénonce le député-reporter sur BFMTV-RMC, ajoutant: "Il n'y a pas de place pour débattre, discuter, se contredire, échanger et dépasser les contradictions."
"Faire notre France en entier et pas à moitié": Ruffin évoque ses différends stratégiques avec les insoumis
"Moi je veux rassembler. Je pense qu'il faut faire notre France en entier et pas à moitié", plaide François Ruffin sur BFMTV-RMC, reprenant ainsi le titre de son livre, paru ce mercredi.
Le député de la Somme revient sur ses différends avec La France insoumise, évoquant un "choix" qui le "sépare" avec la direction du mouvement. Le Picard vise la stratégie insoumise, centrée sur la jeunesse et les quartiers populaires.
Et prend un exemple qui l'a "choqué". Il évoque la mort du jeune Thomas à Crépol, le 19 novembre 2023, parlant du "silence" des "dirigeants insoumis", tandis que les élus du RN multiplient les interventions.
François Ruffin fait ensuite le parallèle avec Mourad, un jardinier qui a reçu un coup de cutter à la gorge le 17 novembre 2023 et a été victime d'insultes racistes. "Là vous avez tous les dirigeants insoumis qui tweetent (...) pendant que le Rassemblement national lui se tait. Voilà la France que je ne veux pas", dit-il.
François Ruffin dénonce un "cirque triste" et confirme qu'il votera la censure contre Michel Barnier
De la "fatigue", du "dégoût", de "l'inquiétude"... Depuis le plateau de BFMTV-RMC, François Ruffin donne son sentiment sur la séquence politique qui s'est jouée lors de la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre.
Le député, qui siège avec les écologistes après avoir rompu avec Jean-Luc Mélenchon, dénonce "un cirque triste, un théâtre où le réel disparaît derrière des noms qui sont jetés en série".
L'élu de la Somme confirme qu'il votera la censure contre Michel Barnier.
Éric Ciotti avance que son alliance avec le RN est "durable"
Éric Ciotti revendique une alliance "durable" avec le Rassemblement national sur TF1, après avoir pactisé avec l'extrême droite lors des élections législatives, sans être suivi par l'immense majorité de son parti, LR.
Cette alliance a "fonctionné avec ce nombre de voix massif", juge le député des Alpes-Maritimes, qui a obtenu tout juste de quoi former un groupe à l'Assemblée nationale avec 15 députés élus à ses côtés, tandis que le RN a largement échoué à obtenir la majorité absolue à l'Assemblée.
Un temps cité pour Matignon, le socialiste Bouamrane y voit une "reconnaissance" de son "travail"
Invité de France Info, le maire socialiste de Saint-Ouen, Karim Bouamrane revient sur le fait que son nom ait été cité parmi les potentiels Premiers ministrables avant que Michel Barnier ne soit nommé à Matignon.
L'édile évoque une "reconnaissance de 30 années de travail en tant que bon serviteur de la République". "Ce n’était pas un phénomène de mode. On se base sur une expérience concrète en tant que maire", juge-t-il.
Concernant le futur gouvernement, Karim Bouamrane avait souhaité qu'il soit "représentatif du poids de chacune des formations républicaines", appelant la gauche au "compromis".
Carole Delga ne souhaite pas participer au gouvernement de Michel Barnier
Un nom de plus à gauche que Michel Barnier peut rayer. La socialiste Carole Delga, présidente de la région Occitanie, ne souhaite pas participer à son futur gouvernement.
Lequel sera "de droite" et "soutenu par l'extrême droite", déplore-t-elle sur France 2, rappelant qu'elle soutenait l'arrivée à Matignon d'un "Premier ministre de gauche, conformément au vote des Français", lors des élections législatives.
Pour elle, la future équipe gouvernementale, "ne va pas répondre à la question de l’urgence sociale et à la nécessité d’accélérer la transition écologique."
Et d'ajouter: "si j'étais députée, je voterai une motion de censure."
Pour Ciotti, allié du RN, toute hausse des impôts est "une ligne insupportable"
Éric Ciotti, président contesté du parti Les Républicains après son alliance avec le Rassemblement national, a déclaré mardi que toute "augmentation des impôts" était pour lui "une ligne insupportable", sans aller jusqu'à promettre la censure au gouvernement Barnier s'il devait la franchir.
"Pour moi, l'augmentation des impôts est très clairement une ligne insupportable et c'est une erreur économique", a déclaré sur BFMTV celui qui a annoncé vouloir transformer LR, "une marque dépassée", en Union des droites pour la République (UDR). Son petit groupe parlementaire allié au RN a pris ce nom.
En déplacement dans le Rhône, Emmanuel Macron endosse ses habits de président "en retrait"
"Le président préside, le gouvernement gouverne": pour sa première sortie de terrain depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon, Emmanuel Macron a appliqué à la lettre ce mardi la nouvelle devise de l'exécutif, inaugurant, tout en retenue, une usine de vaccins du groupe Sanofi dans le Rhône, près de Lyon.
Pas de grand discours, pas d'annonces, pas d'échange avec la presse: le chef de l'État, très isolé depuis la dissolution de l'Assemblée et le séisme politique qui a suivi, a endossé ses habits de président en retrait, laissant, une fois n'est pas coutume, le nouveau Premier ministre de droite en première ligne.
"Parfum de cohabitation", "coexistence exigeante": l'Élysée a promis une nouvelle ère après la défaite du camp présidentiel aux législatives, alors que les macronistes, associés aux Républicains, s'apprêtent à être reconduits au gouvernement.
Qui pour participer au futur gouvernement Barnier?
Le casse-tête continue pour Michel Barnier, qui n'a toujours pas nommé son gouvernement ce mercredi matin, près d'une semaine après sa nomination à Matignon.
Le nouveau Premier ministre marche sur des œufs, cherchant un attelage qui ne sera pas renversé par une motion de censure dans une Assemblée nationale où aucun groupe n'a la majorité absolue.
Qui pour gouverner avec ce vieux routier de la politique, membre de LR? Son parti a largement ouvert la porte par la voix de Gérard Larcher, les macronistes seront sûrement de la partie eux aussi, mais quid de la gauche?
Personne ne se bouscule au portillon, si ce n'est pour promettre la censure à Michel Barnier. Quant à l'extrême droite, elle place le chef du gouvernement "sous surveillance", se laissant la possibilité de la censure pour mieux influencer la politique de l'exécutif.
François Ruffin est l'invité de BFMTV-RMC ce mercredi
Le député François Ruffin, désormais membre du groupe écologiste à l'Assemblée après sa rupture avec Jean-Luc Mélenchon, est l'invité du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe ce mercredi 11 septembre sur BFMTV et RMC à 8h30.
La nomination de Michel Barnier est "la certitude que rien ne changera", a commenté l'élu de la Somme récemment, promettant de censurer le Premier ministre.
Le PCF accepte de rencontrer Michel Barnier, mais "sans illusion"
Contrairement aux socialistes, les communistes ont accepté de rencontrer le nouveau Premier ministre Michel Barnier et seront reçus le 17 septembre prochain.
Ils iront néanmoins "sans illusion" sur ce dernier "qui a 50 ans de vie politique et n'a jamais rien fait de social dans notre pays", a précisé le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. Lequel a confirmé son intention de voter la censure contre le futur gouvernement Barnier.
De son côté, le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, a indiqué sur France 2 ce mardi ne pas avoir reçu d'invitation et a laissé entendre que sa formation n'irait de toute façon pas rencontrer le Premier ministre.
Les socialistes refusent de rencontrer Michel Barnier
Après avoir refusé de continuer les consultations avec Emmanuel Macron, une fois la candidature de Lucie Castets au poste de Premier ministre balayée, les socialistes refusent désormais de rencontrer le nouveau Premier ministre, Michel Barnier.
Tandis que le nouveau locataire de Matignon concerte actuellement les différentes forces politiques en vue de construire un gouvernement de coalition, le PS a décliné l'invitation.
"En cohérence avec la volonté de censurer le gouvernement", aucune rencontre n'aura lieu avant la Déclaration de politique générale, a décrété le parti d'Olivier Faure.
Ségolène Royal ministre? Elle affirme qu'elle regarderait la proposition "sans sectarisme"
"Je n'ai pas été appelée. Mais est-ce qu'il cherche vraiment des personnalités de gauche?" Invitée de BFMTV, Ségolène Royal a été interrogée sur le futur gouvernement que Michel Barnier essaie de constituer.
"S'il cherche des personnes de gauche, ça voudra dire qu'il n'est effectivement pas sectaire. Qu'il n'oublie pas qu'il est là aussi après un vote des Français sur un front républicain. J'avais moi-même dit que j'étais disponible pour Matignon dans le cadre d'un gouvernement d'union républicaine", a-t-elle indiqué.
Avant de lancer: "Donc s'il cherche à faire un gouvernement d'union républicaine, c'est une bonne chose et si jamais je suis contactée je regarderai sans sectarisme".
"Je ne demande pas un chèque en blanc": ce qu'a dit Barnier aux députés Ensemble pour la République
Michel Barnier s'est exprimé mardi soir devant les députés Ensemble pour la République (EPR) réunis à Rosny-sur-Seine.
"Je ne demande pas un chèque en blanc. Vous avez de l'exigence, j'en ai aussi. J'ai besoin de vous et le Président a besoin de vous aussi", a-t-il indiqué, avant de promettre une méthode "d'écoute et de grande attention".
Il a salué Gabriel Attal pour sa campagne des législatives et son action "courageuse et dynamique" sur le dossier des agriculteurs.
Michel Barnier à la rencontre des groupes Horizons et Modem ce mercredi
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce mercredi 11 septembre.
Dans sa "perspective de rassemblement", le Premier ministre Michel Barnier s'est rendu mardi soir à la rentrée des parlementaires d'Ensemble pour la République. Ce mercredi 11 septembre, il participera aux journées parlementaires d'Horizons et du MoDem, les deux autres composantes du camp présidentiel.
"Le Premier Ministre écoute et dialogue avec les différents groupes politiques du Parlement", plaide Matignon. Mais Michel Barnier n'a toujours pas composé son gouvernement, près d'une semaine après sa nomination par Emmanuel Macron.