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Extrême droite

Marion Maréchal lance son propre mouvement politique, "Identité-Libertés"

Marion Maréchal, tête de liste du parti d'extrême droite français Reconquete à une réunion de lancement de la campagne du parti au Dôme de Paris le 10 mars 2024.

Marion Maréchal, tête de liste du parti d'extrême droite français Reconquete à une réunion de lancement de la campagne du parti au Dôme de Paris le 10 mars 2024. - EMMANUEL DUNAND / AFP

Ancienne membre de Reconquête, le parti d'Éric Zemmour, Marion Maréchal a annoncé ce lundi le lancement d'un nouveau mouvement politique intitulé "Identité-Libertés."

Marion Maréchal a annoncé dans un entretien accordé au Figaro publié ce 7 octobre "lancer un mouvement politique pour contribuer à la victoire du camp national." Ce nouveau mouvement est intitulé "Identité-Libertés", "deux grands marqueurs de notre combat", a-t-elle expliqué à nos confrères.

"J'ai décidé de lancer un mouvement politique pour contribuer à la victoire du camp national", explique la tête de liste du parti zemmouriste Reconquête! aux élections européennes. Après cette échéance, Marion Maréchal avait appelé à une alliance avec sa tante Marine Le Pen pour les législatives, à rebours d'Éric Zemmour. Cela lui avait valu une exclusion du parti.

Marine Le Pen, "candidate légitime du camp national" pour 2027

Dans cette nouvelle "coalition" avec lepénistes, ciottistes et, plaide-t-elle "jusqu'à Nicolas Dupont-Aignan", "je veux porter la voix d'une droite civilisationnelle qui soit à la fois "anti-woke, anti-assistanat et anti-racket fiscal en rompant avec le socialisme mental qui guide depuis trop longtemps les comptes publics", a-t-elle fait valoir.

La nièce de la triple candidate malheureuse à la présidentielle estime que Marine Le Pen est la "candidate légitime du camp national" pour la prochaine présidentielle, assurant qu'elle la "soutiendra", contrairement à l'échéance de 2022.

"Je travaillerai à construire avec elle une majorité à l'Assemblée nationale dans laquelle soit représentée la droite civilisationnelle" ajoute-t-elle, en énumérant "la réduction drastique de l'immigration", "le refus de l'islamisation", "l'affirmation de notre héritage chrétien" ainsi que "la liberté de conscience et d'expression" ou "la liberté scolaire, en assumant de défendre une plus grande place accordée au privé à côté du public".

Marion Maréchal a indiqué que trois des quatre autres députés européens élus sur sa liste zemmouriste en juin ont rejoint son mouvement. Il s'agit de Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu. Les députés apparentés RN Thibaut Monnier, Anne Sicard et Eddy Casterman en font également partie.

En septembre dernier, Jordan Bardella avait écarté un retour de Marion Maréchal au Rassemblement national, parti qu'elle a quitté en 2017.

M. H.