Maréchal juge que le retour de Trump peut donner "un élan bénéfique" à l'extrême-droite européenne

Elle était invitée à Washington pour assister au retour de Donald Trump au pouvoir. Quelques jours après la cérémonie d'investiture au Capitole, l'eurodéputée Marion Maréchal (parti Identités-Libertés) a fait part sur BFMTV de son enthousiasme quant à la dynamique que pourrait insuffler le 47e président des États-Unis à propos de plusieurs sujets chers à l'extrême droite européenne.
"Aujourd'hui, il y a un certain nombre de combats que nous partageons avec Donald Trump: la défense de liberté d'expression, le refus de la discrimination positive au bénéfice du mérite, la lutte contre l'immigration clandestine, pour la fin du wokisme, la lutte, contre la théorie du genre, pour ne citer que quelques exemples", a listé Marion Maréchal.
Après une campagne axée sur des mesures ultraconservatrices, le président américain a signé dès son entrée en fonction une série de décrets visant à lutter contre l'immigration, le droit du sol, les personnes transgenres ou encore les mesures prises par Joe Biden contre le dérèglement climatique.
"Porter ces combats jusqu'en Europe"
"Il est intéressant que les victoires obtenues à travers l'arrivée de Donald Trump et les décisions qui soient prises puissent nous permettre d'avoir un élan bénéfique pour porter ces combats jusqu'en Europe", a analysé l'eurodéputée.
Le retour au pouvoir du président américain a également été salué par la Première ministre italienne Giorgia Meloni, dont les eurodéputés siègent au côté de Marion Maréchal au sein du groupe Conservateurs et réformistes européens, ou encore le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui essaient depuis des années d'imposer un agenda d'extrême droite au sein de l'Union européenne.
"Félicitations au président Donald Trump! Maintenant c’est à notre tour de briller! À notre tour d’occuper Bruxelles!", a notamment réagi le dirigeant hongrois après l'investiture du président américain, qui se ravit de la "rébellion contre la démocratie woke libérale".
Pour Marion Maréchal, cette victoire de l'agenda conservateur aux États-Unis "ne nous empêche pas de ne pas être naïfs sur ce qui peut nous mettre en concurrence voire nous opposer avec la puissance américaine. Je suis parfaitement lucide sur le fait que nous avons parfois des intérêts économiques divergents".