BFMTV
Politique
en direct

Après des annonces sur le lycée professionnel, Emmanuel Macron échange avec des élèves

Emmanuel Macron à Saintes le 4 mai 2023

Emmanuel Macron à Saintes le 4 mai 2023 - Thibaud MORITZ / POOL / AFP

BFMTV sur le Canal 13
Emmanuel Macron a présenté la réforme du lycée professionnel ce jeudi lors d'un déplacement en Charente-Maritime où la contestation s'est quelque peu faite entendre sur les retraites.

L'ESSENTIEL

  • Le chef de l'État s'est rendu ce midi au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes. Il a annoncé la généralisation de la rémunération des stages des lycéens. Lire l'article
  • Le Conseil constitutionnel a rejeté une deuxième demande de référendum sur les retraites que la gauche avait déposée in extremis, avant la promulgation de la très contestée réforme gouvernementale. Lire l'article
  • Pour le leader de la CFDT Laurent Berger, la lutte contre la réforme des retraites n'est pas "pas finie" après le rejet du référendum d'initiative partagée. Lire la brève

Ce direct est terminé

Après de nouvelles annonces sur la réforme du lycée professionnel, Emmanuel Macron a échangé avec des élèves de Saintes en Charente-Maritime.

Un comité d'accueil d'opposants à la réforme des retraites attendait également le président alors que toute manifestation a été interdite à Saintes de 7h à 18h par un arrêté préfectoral. 

Emmanuel Macron est reparti sans incident à rapporter.

Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com.

Emmanuel Macron a quitté la Charente-Maritime

Emmanuel Macron a quitté la Charente-Maritime. Il a annoncé cette après-midi la réforme des lycées professionnels avant d'échanger avec des élèves d'un établissement de Saintes.

Saintes: des jeunes entonnent la Marseillaise à la guitare avec Emmanuel Macron

Des jeunes ont entonné à la guitare la Marseillaise devant le président et le ministre de l'Éducation nationale Pap NDiaye lors de leur déplacement dans un lycée professionnel de Saintes.

Tout sourire, le chef de l'État leur a ensuite serré la main avant d'enchaîner avec un selfie.

Saintes: une manifestante se dit prête à "embêter Macron pendant 4 ans"

Des manifestants sont toujours présents à Saintes ce jeudi pour protester contre la réforme des retraites. Le président continue d'échanger avec des lycéens, après avoir annoncé une réforme de l'enseignement professionnel.

"On est beaucoup à être prêts à embêter Emmanuel Macron pendant 4 ans", a confié à BFMTV Sylvie, auxiliaire de vie à Royan.

Saintes: après ses annonces sur la réforme du lycée professionnel, Macron échange avec des élèves

Après avoir dévoilé les contours de la future réforme du lycée professionnel, le président est en train d'échanger avec des lycéens à Saintes.

Les stages des élèves de CAP et de bac pro seront rémunérés jusqu'à 100 euros par semaine.

Saintes: Macron est arrivé au lycée professionnel

Le président vient d'arriver au lycée professionnel de Saintes pour évoquer la future réforme de l'enseignement professionnel.

Macron à Saintes: les manifestants essaient de s'approcher du lycée qui va l'accueillir

En amont de la visite d'Emmanuel Macron en Charente-Maritime ce jeudi, toute manifestation a été interdite à Saintes de 7h à 18h par un arrêté préfectoral. 

Mais des manifestants sont bien sur place, en partie sur le périmètre interdit.

Ils essaient actuellement de contourner le dispositif policier et de se rapprocher du lycée professionnel dans lequel le président ira à la rencontre d'élèves et d'enseignants.

L'électricité en partie coupée dans le lycée de Charente-Maritime visité par Emmanuel Macron

L'électricité a en partie été coupée dans l'établissement scolaire que va visiter le président en fin de matinée à Saintes.

L’Élysée confirme qu’un groupe électrogène alimente la salle qui héberge les échanges entre les ministres Pap NDiaye et Carole Grandjean et les professeurs puis le discours d'Emmanuel Macron.

"La France n'est pas résignée": la CGT dénonce "la mascarade" du déplacement de Macron à Saintes

"On veut montrer la véritable image de la France qui n'est pas résignée en dénonçant la mascarade", a avancé Julien Batoux, le secrétaire général de la CGT de Saintes sur BFMTV.

"Tout a été filtré, les questions (posées au président par les professeurs du lycée professionnel) ont déjà été vues. Nous, on veut montrer l’image d’une France pas passée a autre chose", a encore jugé le syndicaliste.

Un comité d'accueil est présent pour Emmanuel Macron qui se déplace ce jeudi à Saintes pour annoncer une réforme du lycée professionnel.

Déplacement de Macron à Saintes: un comité d'accueil présent sur place

En amont de la visite d'Emmanuel Macron en Charente-Maritime ce jeudi, toute manifestation a été interdite à Saintes de 7h à 18h par un arrêté préfectoral.

Mais des manifestants sont bien sur place pour accueilir le président. Comme l'a constaté notre reporter sur place, ils "mordent" sur une partie du périmètre interdit. Les policiers sont, eux, à une centaine de mètres.

Pour le député Renaissance Guillaume Kasbarian, "on ne peut pas rester éternellement" sur le débat de la réforme des retraites

"On ne peut pas éternellement rester sur cette réforme des retraites et refaire le match", déclare le député Renaissance Guillaume Kasbarian sur RFI.

"Maintenant que cette réforme à été faite, il y a d'autres sujets de préoccupation pour le quotidien des Français et notre pays. Il faut avancer sur des sujets du quotidien, de tranformation de notre pays", poursuit celui qui est également président de la commission des affaires économiques.

Bruno Retailleau à l'adresse de l'intersyndicale: "Il faut savoir terminer une grève"

"Je dis à l'intersyndicale qu'il faut savoir terminer une grève, parce qu'on voit bien que c'est en train de dégénérer", déclare Bruno Retailleau sur Public Sénat.

"A chaque fois qu'il y a une nouvelle journée de mobilisation, il y a des risques d'hyper violence", juge le patron des sénateurs Les Républicains (LR). "Cette responsabilité, il faut que chacun l'assume", selon lui.

L'intersyndicale a prévu d'organiser une quatorzième journée de mobilisation le 6 juin prochain. Soit deux jours avant qu'une proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la mesure d'âge de la réforme des retraites soit examinée à l'Assemblée nationale.

Laurent Berger répondra à l'invitation du patronat

Au micro de BFMTV, le leader de la CFDT Laurent Berger a fait savoir qu'il souhaite rencontrer le Medef et que le dialogue avec le patronat ne s'est jamais arrêté malgré la constestation sur la réforme des retraites.

"On va répondre à l'invitation" du patronat, a-t-il dit.

En revanche, il leur adresse un message: "sur la question des augmentations salariales, on sait bien que c'est davantage vous que le gouvernement."

Laurent Berger (CFDT): si la CGT ne se rend pas à Matignon, c'est "son problème"

Alors que les syndicats devraient bientôt recevoir une invitation de la part du gouvernement pour dialoguer, la CGT semble plus hésitante à y aller que la CFDT.

Interrogé sur le sujet sur BFMTV, le leader de la CFDT Laurent Berger a répondu que si la CGT n'y est pas, ce n'est pas un problème mais "son" problème.

La CFDT n'a pas encore reçu l'invitation d'Élisabeth Borne, selon Laurent Berger

La CFDT attend encore de recevoir l'invitation d'Élisabeth Borne pour de nouvelles discussions. "On n'a pas reçu l'invitation", confirme le secrétairen général de la CFDT, Laurent Berger.

"On voudrait savoir si c'est pour négocier, pour discuter ou pour blablater. On aura une exigence de méthode", assure Laurent Berger.

"A bas la mauvaise République": selon Fabien Roussel, "on fait un mauvais procès à Jean-Luc Mélenchon"

C'est peu dire que Fabien Roussel n'est pas un fervent supporter de Jean-Luc Mélenchon. Pour autant, le secrétaire national du Parti communiste français estime qu'"on fait un mauvais procès" au leader de La France insoumise, après qu'il a déclaré "A bas la mauvaise République", en marge des manifestations du 1er-Mai.

Il appelait ainsi à une VIème République, comme le font les insoumis depuis des années.

La Constitution actuelle "ne respecte pas le peuple et la démocratie", abonde Fabien Roussel. "La constitution, il faut la changer, il nous faut écrire une nouvelle République qui respecte les citoyens", enjoint le député du Nord.

Invalidation du référendum d'initiative partagée sur les retraites: pour Roussel, "le combat continue"

Même si le Conseil constitutionnel a invalidé la seconde demande de référendum d'initiative partagée de la gauche sur la mesure d'âge de la réforme des retraites, Fabien Roussel assure sur France Info que "le combat continue".

"Une très grande majorité de nos concitoyens est toujours opposée à cette réforme des retraites", souligne le secrétaire national du Parti communiste français, estimant que la Constitution de la Vème République "donne tous les pouvoirs au président de la République".

"Il a réussi à imposer un texte dont personne ne veut, qui n'a même pas été voté à l'Assembnlée nationale", dénonce-t-il. Fabien Roussel propose notamment le retrait du 49.3 de la Constitution.

Pour la suite de la bataille des retraites, il regarde, à l'image de la gauche, vers le 6 juin, journée de la prochaine mobilisation intersyndicale, et le 8 juin, date à laquelle les députés de Liot présentent une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites.

Laurent Berger (CFDT): "Je vous le dis la bataille n'est pas finie"

Pour le leader de la CFDT Laurent Berger, la lutte contre la réforme n'est pas terminée et il espère toujours que la réforme n'entrera pas en vigueur.

"Je vous le dis la bataille n'est pas finie," a-t-il dit au micro de BFMTV.

La prochaine journée de mobilisation est prévue pour le 6 juin.

Plus d'informations ici.

Selon Laurent Berger, le rejet du RIP ne représente pas un "déni de démocratie"

La procédure d'utilisation du RIP est "mal fagotée" et pose des questions mais ce n'est pas, selon les mots utilisés par la CGT, un "déni de démocratie," a dit le leader de la CFDT Laurent Berger sur BFMTV.

Sa réaction vient après le rejet d'une deuxième demande de référendum mercredi par le Conseil Constitutionnel.

"A bas la mauvaise Constitution": Alexis Corbière appelle à une VIème République

Le député insoumis Alexis Corbière revient au micro d'Europe 1 sur la décision du Conseil constitutionnel d'invalider la seconde demande de référendum d'initiative partagée formulée par la gauche.

Pour lui, "ça en dit long sur l'impérieuse nécessité de continuer à exiger le retrait de la retraite à 64 ans". L'élu de Seine-Saint-Denis cite à ce titre l'examen à venir le 8 juin de la proposition de loi du groupe Liot consistant à abroger la mesure d'âge de la réforme des retraites.

Surtout, l'utilisation du 49.3 par le gouvernement sur ce texte et les deux décisions du Conseil constitutionnel prouvent selon lui qu'il faut "passer à autre chose". Et donc à une VIème République, soit un refrain chanté par les insoumis depuis des années.

Plutôt que d'employer l'expresion "à bas la mauvaise République" de Jean-Luc Mélenchon, le député en choisis une autre: "A bas la mauvaise Constitution".

Emmanuel Macron attendu par un concert de casseroles et de fumigènes

Les déplacements du président de la République se suivent et se ressemblent depuis deux semaines. Celui que le chef de l'État effectue en Charente-Maritime ce jeudi ne fait pas exception: un concert de casseroles s'organise pour accueillir l'hôte de l'Élysée, comme vous pouvez le voir sur notre vidéo.

L'intersyndicale appelle à manifester devant le lycée qu'Emmanuel Macron doit visiter ce jeudi

Emmanuel Macron est attendu vers 11h45 au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes.

Il sera accompagné des ministres de l'Education nationale Pap Ndiaye, du Travail Olivier Dussopt, en première ligne sur les retraites, et de l'Enseignement professionnel Carole Grandjean.

L'intersyndicale de l'éducation appelle à manifester dès 09H00 devant l'établissement pour réclamer des hausses de salaires et le retrait de la réforme des lycées professionnels, tout comme celle des retraites.

Bonjour à toutes et à tous!

Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de la visite du président de la République ce jeudi dans un lycée en Charente-Maritime au lendemain du rejet de la deuxième demande de référendum d'initiative partagée par le Conseil constitutionnel.

BFMTV