Borne invite les Français à porter le masque mais exclut une "mesure nationale d'obligation"

Déclaration de politique générale d'Elisabeth Borne à l'Assemblée nationale à Paris le 6 juillet 2022 - BERTRAND GUAY © 2019 AFP
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Élisabeth Borne loue le Sénat, "force d'apaisement et d'équilibre"
"Je n'imagine pas la République sans le Sénat", a affirmé Elisabeth Borne dans sa déclaration de politique générale mercredi soir devant la chambre haute, en appelant à "s'inspirer" de "l'expérience" des sénateurs et en promettant d'agir "en lien étroit" avec les élus locaux .
"Poursuivez ainsi madame la Première ministre", a répondu le président du Sénat Gérard Larcher, alors que les propos d'Élisabeth Borne suscitaient des applaudissements.
"Vous êtes à la fois les relais des préoccupations des Français, la voix des élus locaux et des territoires, la force d'équilibre et d'apaisement de nos institutions", a salué la cheffe du gouvernement, qui avait prononcé une autre déclaration quelques heures auparavant devant l'Assemblée, lue simultanément devant le Sénat par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Gérard Larcher "tend la main au gouvernement" et propose "une nouvelle méthode"
Le président LR du Sénat Gérard Larcher a affirmé mercredi tendre "la main au gouvernement" et proposer "une nouvelle méthode" avec l'examen de textes en première lecture à la chambre haute "pour être moins dans le coup politique", dans un entretien à Midi Libre.
Estimant que depuis le second tour de l'élection présidentielle, "le pays est atteint de la maladie du sommeil", il dit attendre "une nouvelle méthode de gouvernance".
"Le 7 mai, le président de la République promettait de nouvelles relations avec le Parlement, avec les forces vives du pays. Il faut passer aux travaux pratiques", plaide-t-il.
"Nous serons, dans ma famille politique (LR), comme dans la majorité sénatoriale, sur une ligne d'opposition, claire, indépendante, responsable (..) Nous ne sommes pas un anti-pouvoir, mais un contre-pouvoir", poursuit-il.
"J'invite les Français à porter le masque", dit Borne en excluant de nouvelles mesures nationales
Face au rebond de l'épidemie de Covid, où plus de 200.000 cas ont été detectés dans la journée d'hier, la Première ministre appelle les Français à porter le masque.
Elle a par ailleurs réaffirmé qu'aucune "mesure nationale d'obligation" du port du masque n'était envisagé.
"Certains groupes politiques sont dans l'invective", selon Elisabeth Borne
"Nous allons faire des compromis avec les forces politiques" rappelle Elisabeth Borne alors que la Première ministre ne dispose pas de sièges suffisants pour faire voter les lois. Après son discours de politique générale, elle souligne "je veux agir pour les Français. Il va falloir trouver des accords avec les parlementaires. Nous voulons discuter en amont des textes et chercher des compromis."
"La tonalité de cet après-mid a montré que certains groupes pouvaient être dans la discussion et que d'autres étaient plutôt dans l'attaque personnelle et dans l'invective. Que ce soit la France Insoumise ou le Rassemblement, ils ne cherchent pas de compromis avec nous", explique Elisabeth Borne dans le JT de TF1.
"On va engager des concertations" sur la réforme de retraite, explique la Première ministre
La Première ministre, invitée du 20h de TF1 revient sur son discours de politique générale face aux députés ce mercredi.
Sur la réforme des retraites "ce n'est pas un projet ficelé, ce n'est pas un projet en tout ou rien. On va engager des concertations. On a l'objectif d'augmenter les pensions. Ca ne peut pas être une réforme uniforme, il faut tenir compte de l'usure professionnelle, et des carrières longues."
"Il va y avoir une concertation avec les organisations syndicales et patronales et les parlementaires le plus en amont possible", fait-elle savoir.
Elisabeth Borne annonce une aide d'urgence de 100 euros par foyer à la rentrée
La Première ministre, invitée du 20h de TF1 annonce une nouvelle mesure pour faire face à l'augmentation de l'inflation.
"On va mettre en place une aide d'urgence à la rentrée pour les Français les plus modestes de 100 euros par foyer et de 50 euros par enfant."
"On va maintenir le rabais de 18 centimes sur le litre d'essence au moins jusqu'à l'été. On va prévoir une mesure spécifiquement dans le cadre des Français qui utilisent leur véhicule dans leur travail", a annoncé la Première ministre.
Agnès Evren affirme que LR sera "une force de proposition sérieuse"
Agnès Evren vice-présidente Les Républicains et députée européenne voit "une forme de révolution dans la méthode. Le pouvoir est passé de l'Elysée à l'Assemblée nationale, et ça c'est une bonne chose."
Elle confie "ne pas encore savoir si il y a aura compromis". "On ne pratquera pas la politique du pire comme Le RN et LFI. Nous sommes un parti de droite, et notre responsabilité est d'être une force de proposition sérieuse".
"Ce discours ne marquera pas", fustige Jordan Bardella
"Ce discours est une enfilade de formules creuses. Le Rassemblement national est considéré comme des ennemis. Tout ce que dit madame Borne est tout le contraire de ce qu'ils font", lance le président du Rassemblement national sur l'antenne de BFMTV ce mercredi.
"Ce discours ne marquera pas", fustige-t-il.
"On n'est pas des zadistes", lance l'élu européen pour critiquer les députés de gauche. "Ils veulent juste semer la zizanie".
Interrogé sur un vote de confiance,"nous aurions voté contre, répond le président du RN. Car nous n'avons aucune confiance dans ce gouvernement à régler les problèmes des Français. On n'est pas la béquille d'Emmanuel Macron, on n'est pas dans une logique de compromis. Mais on n'est pas non plus dans une logique de blocage du pays et des institutions."
Clémence Guetté annonce que les élus Insoumis vont "rejeter tout en bloc"
"Pour le moment on va rejeter tout en bloc, nous n'avons pas été élus pour cajoler la Première ministre", explique Clémence Guetté, députée LFI sur l'antenne de BFMTV ce mercredi soir.
"Elle a annoncé le travail plus tard, donc la réforme de la retraite, le RSA conditionné au travail, et nous sommes contres".
"La confiance, je suis certaine que nous la construirons", rappelle Borne
La Première ministre fustige la motion de censure deposée par les députés de gauche ce mercredi.
"Vous allez chercher à censurer un gouvernement qui commence son travail, lance-t-elle à l'adresse des députés de gauche. Avec pour méthode, le dialogue, le travail et la confrontation sans doute."
"Je crois que nous pouvons, projet par projet, construire des majorités d'action. J'y crois profondément car nous savons que le pays ne peut pas faire du surplace. La confiance, je suis certaine que nous la construirons."
Elisabeth Borne lance une main tendue au PS
"Non, la retraite à 60 ans n'est pas une perspective crédible", lance la Première ministre à Boris Vallaud, président du groupe PS au Palais Bourbon. "Non sortir de l'OTAN ne nous rendra pas plus fort."
"Je sais ce que vous avez défendu par le passé et je suis convaincue que nous pouvons trouver des points de convergences", déclare -t-elle.
"Le SMIC à 1500 euros, c'est la banqueroute assurée", lance Borne pour tacler les Insoumis
Elisabeth Borne répond aussi à la cheffe de file des Insoumis, Mathilde Panot. "Aucune proposition ne peut être balayée d'un revers de main", fait-elle savoir.
"Mais penser que le blocage des prix ou le SMIC à 1500 euros peut faire face au défi de l'inflation, c'est comme placer nos économies dans le banque russes: c'est la banqueroute assurée dans le pays.
"Nous ne vivons pas dans la même France" lance Elisabeth Borne à Marine Le Pen
"Où sont vos porpositions ? ", lance ELisabeth Borne à Marien Le Pen. " Nous retrouvons bien vos obsessions dans votre discours. Au final, nous ne vivons pas dans le même monde et pas dans la même France."
Borne attaque Marleix, chef de file des LR, "ne vous enfermez pas dans des postures"
Dans son discours de réponse aux oppositions, Elisabeth Borne répond à Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée.
"Quand j'entends le président Marleix, nous dire sa préoccupation pour les finances publiques, mais que j'écoute ses propositions en la matière je me dis qu'il y a encore du chemin à parcourir pour avoir la même approche d'un débat clair et transparent."
"Sous le précédent quinquennat, notre équipe a porté des baisses totalement inédites d'impôt pour les entreprises et les particuliers. Regardez nos actes et nos propositions, et ne vous enfermez pas dans des postures", lance-t-elle.
Elisabeth Borne répond aux oppositions
Elisabeht Borne répond aux oppositions dans l'hémicycle. "Le dialogue entre le Parlement et le gouvernement fait toujours avancer la démocratie" dit la Première ministre
"Manifestement,il ya des groupes qui privélégient les attaques personnelles et l'invectique sur le dialogue" tacle-t-elle.
"J'ai décelé la convergence de certains points : le pouvoir d'achat, l'inquiétude pour notre planète, la volonté d'améliorer la présence de nos services publics".
Pour Julien Odoul du RN, le choix de Borne "ne tient pas compte des résultats des urnes le 19 juin"
"Nous sommes une opposition responsable" lance le député du Rassemblement national, Julien Odoul sur BFMTV. "Nous ne sommes pas présents pour faire du cirque".
"Madame Borne est un choix de macronie absolue qui ne tient pas compte du résultat des urnes le 19 juin. Finalement, le fait que la méthode reste la même. Madame Borne n'est pas à l'image du vote des Français le 19 juin, qui est un vote d'équilibre et qui appelle à un changement de politique".
Il tacle au passage ses adversaires LFI, " ces gens sont des bouffons de la politique, qui sont uniquement là pour de la provocation", faisant référence au faux mariage entre Macron et Le Pen organisé devant le Palais Bourbon ce mercredi.
"Ils n'ont aucune intention de respecter à la fois le mandat qui leur a été donné par le peuple et aussi d'agir au service de l'intérêt général".
Ce qu'il faut retenir du discours de politique générale d'Élisabeth Borne
La prise de parole était extrêmement attendue. Face à un Parlement défiant où elle ne dispose pas de majorité absolue, Élisabeth Borne a ce mercredi prononcé sa déclaration de politique générale au terme de laquelle, comme cela avait été annoncé, elle ne s'est pas soumise à un vote de confiance.
Entre l'appel à "bâtir" des compromis avec les oppositions, l'évocation de l'urgence climatique ou encore l'annonce du maintien de la réforme des retraites... Les sujets étaient nombreux. Pendant 1h30, la Première ministre a exposé ses grandes priorités pour les prochains moins.
Elisabeth Borne ne propose "que des miettes" pour François Ruffin
Pour le député insoumis François Ruffin, Elisabeth Borne ne propose "que des miettes" déclare-t-il sur l'antenne BFMTV.
"Sur le plein de voiture et remplir leur frigo, là-dessus madame Borne ne propose que des miettes. Elle ne propose même pas que les salaires des Français augmentent en proportion de l'inflation."
Il évoque "une exigence de justice sociale. Les gens qui travaillent doivent pouvoir vivre de leur travail et partir en vacances."
Aurore Bergé évoque des "débordements" de la part de la France Insoumise lors du discours de Borne
La cheffe de file Renaissance à l'Assemblée nationale parle d'une "nouvelle méthode, dans la capacité à aller chercher le compromis, tout en ayant des lignes rouges : pas de discussions ni avec le Rassemblement national, ni avec La France Insoumise."
"On en vient presque à penser que Jean-Luc Mélenchon a été élu président de la République et Premier ministre dans le même", tacle l'élue. Elle regrette aussi que les députés insoumis aient "voulu créer des débordements et du chahut", pendant le discours.
Pour Fabien Roussel, les élus communistes s'inscrivent "dans le débat au Parlement"
Le chef du parti communiste français craint "que les Français soenit largement déçus " par le discours de la Première ministre. "Rienna été dit pour les salariés du secteur privé", lance-t-il sur l'antenne de BFMTV ce mercredi.
"Les Français ont envoyé un message au gouvernement avec une Assemblée dans laquelle le président n'a pas de majorité absolue. Nous devons travailler ensemble, au Parlement, on débat, on construit, on avance. Nous nous inscrivons dans le débat Parlement ".
Un ton très différent des élus insoumis comme Mathilde Panot qui parle de "fuite" de la part de Première ministre. "Je ne veux pas que l'on nous oppose. La Nupes, c'est un accord politique et électoral", répond Fabien Roussel.
Sur la motion de censure déposée par les quatre partis de gauche ce mercredi, "les députés communistes préféraient que la motion de censure soit déposée après et qu'on puisse écrire dedans ce qui ne va pas dans le discours".
Il évoque "la ligne rouge de la retraite(...) C'est de la colère en barre qui s'annonce pour les semaines à venir".
Edith Cresson loue un discours "absolument remarquable" de la Première ministre
"Madame Borne va faire partie de celles qui vont faire évoluer les choses et j'en suis très heureuse" a déclaré pour BFMTV sa seule prédécesseure femme à la tête du gouvernement français, Édith Cresson.
À l'issue immédiat de la déclaration de politique générale d'Élisabeth Borne, l'ancienne Première ministre socialiste estime que son discours était "absolument remarquable".
"Elle a couvert tout le champ des préoccupations de Français", félicite l'ancienne Première ministre de François Mitterrand.
"Aucune compromission" avec l'exécutif assure Olivier Marleix des LR, mais pas de "blocage stérile"
Le chef de file des députés LR, Olivier Marleix assure que son groupe ne se livrerait à aucune "compromission" avec l'exécutif mais ne provoquerait pas non plus de "blocage stérile" à l'Assemblée nationale.
Il déclare ne pas vouloir de la "petite soupe" politicienne, tout en restant ouvert à un soutien sur certains textes. "Nous ferons tout pour que les cinq prochaines années soient plus utiles à notre nation que les dix dernières", fait-il savoir à la tribune.
Pour Mathilde Panot, Borne a choisi "la fuite" en ne sollicitant pas la confiance des députés
La cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot s'exprime à l'Assemblée nationale après la discours de politique générale de la Première ministre.
"Vous avez été battue aux élections législatives. Vous êtes classée dernière chef de gouvernement d'Europe en représentativité populaire, seuls 26% des votants et 12% des inscrits se réclament de votre parti aux dernières élections. Un vote de confiance s'imposait, mais vous avez choisi la fuite", lance la députée à la tribune.
"Votre stratégie désormais c'est 'sauve qui peut'. Et vous êtes prêts à tout. Jamais de compromis mais toutes les compromissions", déclare-t-elle dans l'hémicycle.
La situation du gouvernement est "hors contrôle", pour Marine Le Pen
La présidente des députés RN Marine Le Pen estime que la situation du gouvernement est "hors contrôle" et le maintien d'Elisabeth Borne comme Première ministre une "provocation politique", aussitôt après sa déclaration de politique générale.
"Le président fait comme s'il ne s'était rien passé" après les élections législatives, pourtant "c'est le retour du politique qui lui saute au visage, c'est un grand moment politique", lance la finaliste de la présidentielle depuis la tribune de l'Assemblée nationale.
"Le désordre, c'est elle, l'instabilité, c'est elle" lance Mélenchon, à propos d'Elisabeth Borne
Jean-Luc Mélenchon réagit sur l'antenne de BFMTV à la suite du discours de politique générale de la Première ministre. Pour le chef de file de La France Insoumise, "nous essayons de maintenir en vie la démocratie parlementaire", alors que la Nupes a déposé une motion de censure juste avant le discours.
"Le désordre, c'est elle, l'instabilité, c'est elle", lance Jean-Luc Mélenchon faisant référence à la cheffe du gouvernement. "Les deux partis qui doivent s'entendre c'est LR et LREM pour faire cette politique. Nous sommes tous pris en otage du fait que l'un et l'autre ne veulent pas s'accorder pour faire une majorité. Puisqu'ils ne la feront pas avec nous. Nous ne participerons pas à cette majorité."
Élisabeth Borne rend hommage aux femmes responsables politiques avant elle
La Première ministre a rendu hommage dans son discours à Irène Joliot-Curie, Suzanne Lacore et Cécile Brunschvicg les "premières femmes membres d'un gouvernement en 1936 sous le Front Populaire". Mais aussi aux "premières femmes à faire leur entrée dans cet hémicycle après la Libération". Elle cite également Simone Veil et Édith Cresson, la première femme Première ministre, et unique avant Élisabeth Borne.
"Bâtir ensemble, nous y parviendrons", lance Élisabeth Borne à la fin de son discours de politique générale
"Devant vous je m'engage à partager les enjeux et les contraintes, à vous faire part de nos feuilles de route et des différentes voies que nous pourrions emprunter, je m'engage à ne jamais rompre le fil du dialogue avec les groupes parlementaires, avec les forces vives, avec les Françaises et les Français", a assuré la Première ministre Élisabeth Borne à la fin de sa déclaration de politique générale.
"Je m'engage à bâtir des compromis ambitieux sans compromissions sur les valeurs, des solutions concrètes, des majorités de projets et d'idées", ajoute-t-elle, "bâtir ensemble, nous y parviendrons".
Recul du départ à la retraite: le gouvernement "méprise tous ces salariés cassés par une vie de travail", écrit Fabien Roussel
"La ligne rouge est franchie !" a tweeté le député communiste du Nord Fabien Roussel après l'annonce d'Élisabeth Borne d'un allongement de la durée du travail avant la retraite. Elle "propose de reculer l’âge de départ en retraite. Ce gouvernement méprise tous ces salariés cassés par une vie de travail."
Pour conclure, Borne appelle à construire "une majorité d'idées"
"La confiance se fera texte par texte", explique la Première ministre qui achève son discours en réinsistant sur les "compromis" et la nécessité de "bâtir ensemble".
"Nous avons tous une part à prendre", demande-t-elle. Elisabeth s'engage également à ne pas "rompre le dialogue avec les forces vives".
"La confiance ne se décrète pas a priori" déclare Élisabeth Borne, qui a refusé le vote de confiance
Alors que les députés de l'Assemblée nationale crient "au vote" pendant le discours d'Élisabeth Borne - réclamant un vote de confiance que la Première ministre a refusé - cette dernière a déclaré que "la confiance ne se décrète pas a priori, elle se forgera textes après textes", essuyant les huées de l'opposition. "Nous travaillerons en bonne foi et en bonne intelligence, comme nous le demandent les Français (...) je suis confiante et déterminée".
Impôts de production: la contribution sur la valeur ajoutée sera supprimée "dès" 2023
La Contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un des impôts de production payé par les entreprises, sera bien supprimée "dès la loi de finances 2023", a annoncé la Première ministre Elisabeth Borne dans son discours de politique générale mercredi.
"Concrètement, ce sont près de 8 milliards qui permettront de renforcer la compétitivité de nos entreprises, aux trois quarts des PME et des ETI", a-t-elle déclaré devant l'Assemblée nationale, ajoutant que cette perte de ressource pour les collectivités sera compensée.
Une nouvelle loi de programmation militaire à venir, annonce Élisabeth Borne
"Nous devons pouvoir nous défendre, faire entendre notre voix", déclare la Première ministre Élisabeth Borne devant les députés ce mercredi. "Partout et dans tous les milieux nos armées se battent pour notre liberté parfois au péril de leur vie", lance-t-elle, déclarant avoir une "pensée pour les soldats tombés au combat" et ceux revenant de mission "meurtris dans leur chaire ou dans leurs esprits".
"Nous devons disposer d'un modèle d'armée complet, équilibré, modernisé. Un modèle d'armée cohérent et capable d'agir", déclare-t-elle. "Nous devons poursuivre et amplifier notre investissement. Prochainement le président de la République annoncera les contours d'une nouvelle loi de programmation militaire, il donnera une vision et un cap à notre armée comme à notre industrie de défense".
"J'ai confiance dans nos forces de l'ordre" assure la Première ministre
"J'ai confiance dans nos forces de l'ordre et j'ai le plus grand respect pour elle, c'est pour cela que j'ai envers elle la plus grande exigence", déclare Élisabeth Borne. "Je le dis sans détour: honte à ceux qui attaquent systématiquement nos policiers et nos gendarmes, à ceux qui dressent les Français contre ceux qui les protègent".
"Le combat pour la sécurité c'est un combat pour l'égalité", a répété la Première ministre assurant quelle le mènera "avec fermeté".
Borne annonce la création de 200 nouvelles brigades de gendarmerie et le doublement de la présence des forces de l'ordre sur le terrain
La Première ministre ne veut plus de "territoires blancs de la sécurité". Pour cela, "nous engageons la création de 200 nouvelles brigades de gendarmerie", ainsi que de 11 nouvelles unités de forces mobiles, déclare-t-elle. "Nous doublerons le temps de présence des forces de l'ordre sur le terrain d'ici 2030", ajoute la Première ministre.
"Cela se fera grâce aux recrutements, en allégeant les procédures, en les modernisant", détaille-t-elle rapidement.
Elle annonce également une loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur, ainsi qu'une pour le ministère de la Justice, avec le recrutement de 8500 magistrat et personnels de justice supplémentaires.
L'hommage d'Élisabeth Borne à Édouard Philippe
Au moment d'apporter la question des territoires ultra-marins et en particulier de la Nouvelle-Calédonie, la Première ministre après avoir rendu hommage à Jean Castex au détour du sujet sur la transition énergétique, rend hommage à Édouard Philippe.
"Figure du sens de l'État face aux crises, tout le monde connaît son engagement pour la Nouvelle-Calédonie", décrit Borne.
Borne annonce la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé
Après avoir été accueillie par un "Aaaah" goguenard des députés RN au moment où elle prononçait: "bâtir une société inclusive", Elisabeth Borne a annoncé la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé (AAH). "Mon gouvernement réformera avec vous et les associations l'allocation adulte handicapé", une "réforme en profondeur où nous partirons du principe de la déconjugalisation", a-t-elle annoncé.
Macron au départ peu favorable avait bougé sur cette mesure pendant la campagne présidentielle.
Élisabeth Borne propose d'étendre le "pass culture dès la sixième"
"La culture sauve, la culture grandit, fait l'âme et le rayonnement de notre pays, rendons la culture accessible à toutes et à tous dès la jeunesse", déclare la Première ministre Élisabeth Borne devant les députés ce mercredi.
"C'est pourquoi nous proposerons d'étendre le pass culture dès la sixième et d'amplifier l'éducation artistique et culturelle. Soutenons la création dans l'espace physique comme numérique".
"Monsieur Marleix", "Monsieur Mattei", "Monsieur Bayou", "le président Vallaud", Borne confronte les présidents d'opposition pendant son discours
La Première ministre, dans un sourire à chaque fois, a confronté chacun des présidents de groupe à l'Assemblée sur les sujets évoqués avec eux lors de leur rencontre de la semaine dernière.
Écologie, emploi, hôpital...Sur chaque sujet, la Première ministre a cité un échange.
Ce faisant, Borne a provoqué un tollé à chaque annonce de nom. Et notamment les rires un peu gênés de la Nupes sur le sujet clivant du nucléaire.
Les noms de Marine Le Pen et de Mathilde Panot ne seront pas nommés, la Première ministre n'ayant pas rencontré le RN ni LFI.
Elisabeth Borne prévoit une revalorisation des salaires des enseignants
"Nous allons revaloriser les salaires des enseignants et mieux les accompagner dans leur évolution professionnelle" a prévenu Elisabeth Borne annonçant qu'elle veut mieux associer les acteurs de l'école aux évolutions de ce secteur.
Auparavant, la Première ministre a loué le dévouement des enseignants pendant la crise sanitaire.
"L'enfance sera une priorité de ce quinquennat", déclare Élisabeth Borne
"La République de l'égalité des chances se construit dès la naissance, l'enfance sera une priorité de ce quinquennat", déclare la Première ministre Élisabeth Borne devant l'Assemblée nationale ce mercredi. "Nous répondrons à la première préoccupation des parents aujourd'hui: le manque de solutions de garde pour les enfants et notamment ceux de moins de trois ans".
Le gouvernement souhaite bâtir "un service public de la petite enfance" pour offrir les 200.000 places manquantes.
Borne rend hommage à Jean Castex, "voix infatigable des territoires"
Lors de son discours de politique générale, la Première ministre a rendu hommage à son prédécesser, Jean Castex.
L'ex-Premier ministre est la "voix infatigable des territoires", décrit Borne au milieu des applaudissements. Elle salue notamment son engagement "sur le ferroviaire".
Pour Élisabeth Borne, "la transition énergétique passe par le nucléaire"
La Première ministre Élisabeth Borne a défendu ce mercredi devant l'Assemblée nationale un "mix énergétique équilibré autour des énergies renouvelables et du nucléaire" pour sortir des énergies carbonées.
"Nous accélèrerons le déploiement des énergies renouvelables, nous investirons dans le nucléaire avec la construction de nouveaux réacteurs et des innovations pour le nucléaire du futur."
Car pour la Première ministre, "la transition énergétique passe par le nucléaire, et je sais que c'est une conviction largement partagée sur ces bancs". C'est "une énergie décarbonée, souveraine et compétitive".
L'État va détenir 100% du capital d'EDF annonce Élisabeth Borne
Élisabeth Borne annonce que l'État a l'intention de détenir "100% du capital d'EDF".
"Nous devons avoir la pleine maîtrise de notre production d'électricité" explique-t-elle sur cette renationalisation.
C'est une des "réponses radicales à l'urgence écologique" du gouvernement prévient la Première ministre.
"Je vous confirme aujourd'hui l'intention de l'Etat de détenir 100% du capital d'EDF. Cette évolution permettra à EDF de renforcer sa capacité à mener dans les meilleurs délais des projets ambitieux et indispensables pour notre avenir énergétique", a-t-elle déclaré devant l'Assemblée nationale.
Élisabeth Borne promet que la France sera "le premier pays à sortir des énergies fossiles"
"Nous serons le premier pays à sortir des énergies fossiles", prévient la Première ministre, invectivant au passage les écologistes.
"Nous en avons parlé ensemble Monsieur Bayou", "nous ne laisserons personne sur le bord de la route", dit-elle.
"Je ne crois pas que la révolution écologique passe par la décroissance" prévient d'emblée Borne en ouvrant le chapitre écologique
"Je ne crois pas que cette révolution écologique passe par la décroissance" commence son volet environnement Élisabeth Borne.
C'est "par l'innovation et des inventions d'avenir" qu'Élisabeth Borne annonce "gagner la bataille du climat".
"Chaque ministre aura une feuille de route climat", explique Borne, évoquant des étapes et des points réguliers. En lien avec "les élus locaux".
Retraites: "nous devrons travailler progressivement un peu plus longtemps", déclare Élisabeth Borne
"Je le dis aujourd'hui, pour la prospérité de notre pays, et la pérennité de notre système par répartition (...) nous devrons travailler progressivement un peu plus longtemps", lance Élisabeth Borne ce mercredi devant l'Assemblée nationale, sous les huées. "Notre pays a besoin d'une réforme de sons système de retraite."
"Nous devons améliorer les conditions de travail" insiste Élisabeth Borne
"Le travail est essentiel, mais les Français ne doivent s'en retrouver brisés", nuance la Première ministre après un long passage consacré au travail.
Élisabeth Borne annonce la suppression de la redevance audiovisuelle "dès cet été"
"Dès cet été nous tiendrons parole, la suppression de la redevance audiovisuelle permettra de faire économiser 138 euros à plus de 20 millions de foyers", a déclaré la Première ministre Élisabeth Borne devant les députés de l'Assemblée nationale ce mercredi. "Elle ira de paire avec une réforme du financement de l'audiovisuel public qui garantira son indépendance et des moyens pérennes".
"Le plein emploi est à notre portée", déclare Élisabeth Borne
La Première ministre qui déroule le programme de son gouvernement en matière d'emploi.
Rappelant que Pôle Emploi va devenir "France Travail", Élisabeth Borne reconnaît dans le travail "un outil majeur d'émancipation".
La Première ministre veut revenir à l'esprit du RMI et du RSA et accompagner les bénéficiaires vers le marché du travail.
"Le plein emploi et le bon emploi", précise-t-elle.
Élisabeth Borne chahutée pendant son discours
Le discours de politique générale de la Première ministre a subi les sifflets et les critiques à haute voix de députés de l'opposition. Élisabeth Borne ne s'est pas interrompue, mais les fortes protestations sont de plus en plus nombreuses à mesure que sa déclaration se prolonge. Elles sont parfois recouvertes par les applaudissements des élus de la majorité présidentielle.
Élisabeth Borne assure qu'il n'y aura "pas de hausse d'impôt"
"La fiscalité pourra être un sujet de consensus entre nous", déclare Élisabeth Borne au micro de l'Assemblée.
Amenant le programme de son futur gouvernement sur la politique fiscale, elle précise que son exécutif n'augmentera pas les impôts.
La Première ministre annonce la création d'une "commission transpartisane" pour "bâtir ensemble"
La Première ministre annonce que pour réussir à trouver des compromis et "bâtir ensemble", "une commission transpartisane" va être créée pour "entendre les avis de chacun et à amender notre projet", amène-t-elle.
"Les corps intermédiaires" et les "territoires" seront davantage consultés, précise-t-elle également.
"Je n'ai pas le complexe de la femme providentielle", déclare Élisabeth Borne
"Je n'ai pas le complexe de la femme providentielle, j'ai été ingénieure, femme d'entreprise, préfète, ministre... Mon parcours n'a suivi qu'un fil rouge, servir", déclare la Première ministre Élisabeth Borne ce mercredi à l'Assemblée nationale. "Je ne suis pas une femme de grandes phrases et de petits mots, je suis convaincue que ces habitudes ont nourri les postures, la défiance et la crise de notre démocratie".
Elle déclare croire "en trois choses: l'écoute, l'action et les résultats, je n'ai qu'une boussole qui sera celle de mon gouvernement: bâtir pour notre pays".
Borne affirme qu'elle n'est pas "femme à se dérober devant les défis et devant les débats"
Alors que la Nupes a déposé une motion de censure, Elisabeth Borne a affirmé dans l'hémicycle que si elle ne correspond pas au portrait robot que l'on attendait à Matignon, elle n'est pas "femme à se dérober devant les défis et devant les débats".
"Une majorité relative n'est pas et ne sera pas le synonyme d'une action relative", lance Élisabeth Borne
"Une majorité relative n'est pas et ne sera pas le synonyme d'une action relative. Elle n'est pas et ne sera pas le signe de l'impuissance", a déclaré la Première ministre Élisabeth Borne devant l'Assemblée nationale. "Nous avons encore des droits à conquérir, des progrès à réaliser, des protections à bâtir", lance-t-elle, citant les réalisations de précédentes majorités relatives dans la Ve République.
"Nous allons redonner un sens et vertu au mot compromis trop souvent oublié dans notre vie politique", déclare la Première ministre
"Il est temps d'entrer dans l'ère des forces bâties ensemble", "une majorité relative ne sera pas synonyme d'action relative", a insisté Élisabeth Borne lors de son discours de politique général, entrecoupée d'appplaudissements nourris.
"Créér des compromis, ce n'est pas se compromettre", s'adresse-t-elle aux oppositions.
"Nous serons prêts à entendre les propositions venues de chacun, à en débattre et, si nous partageons les objectifs et les valeurs, à amender notre projet" précise-t-elle en terme de méthode.
Covid, Ukraine, crise écologique... "Face à de tels défis le désordre et l'instabilité ne sont pas des options", lance Élisabeth Borne
Citant la crise écologique, la guerre en Ukraine et la crise du Covid-19, la Première ministre Élisabeth Borne a appelé l'Assemblée nationale à l'union. "Face à de tels défis le désordre et l'instabilité ne sont pas des options, nous ne sommes peut-être pas d'accord sur toutes les solutions, mais nous avons toutes et tous conscience de l'urgence et de la nécessité d'agir", a-t-elle lancé.
"Les Français nous demandent de nous parler plus, de nous parler mieux et de construire ensemble".
Borne face aux députés: "Les Français nous demandent d'agir autrement (...) ensemble"
Élisabeth Borne pour sa déclaration de politique générale ce mercredi à l’Assemblée s'adresse aux députés: "en s'adressant à vous, c'est à la France que je m'adresse".
Rappelant le contexte des résultats des élections législatives, la Première ministre déclare: "Ensemble nous répondrons à la demande d’action". Les Français, "nous ne pouvons pas les décevoir", a prévenu Borne affirmant que "le contexte nous oblige".
La motion de censure doit "permettre une expression démocratique par un vote solennel", dit le texte déposé
Dans le texte de la motion de censure déposé ce mercredi, les députés de gauche rappellent que le président de la République n'a pas obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Et "contrairement à la tradition républicaine appliquée depuis des décennies, et à la pratique ininterrompue depuis 30 ans, la Première ministre" n'a pas souhaité demander un vote de confiance.
"Elle constate de fait qu'elle n'est soutenue que par la minorité présidentielle, insuffisante pour approuver ce discours de politique générale, et ferme pourtant toute voie au débat parlementaire". Et en ce sens, "le choix est fait de rompre l'équilibre institutionnel actuel de la Première ministre (...) c'est pourquoi nous avons décidé de faire usage" de la motion de censure à son encontre, "pour permettre une expression démocratique par un vote solennel traduisant notre défiance à l'endroit de ce Gouvernement.
Il faudra savoir "faire un pas vers la majorité quand elle saura en faire un vers nous", déclare le député LR Alexandre Vincendet
Si la majorité veut "faire passer des textes ils vont être obligés de discuter, d'amender, d'entendre les propositions", déclare sur BFMTV Alexandre Vincendet, député Les Républicains. "De notre côté il faudra aussi que l'on soit responsable, et que l'on sache aussi de temps en temps faire un pas vers la majorité quand elle saura en faire un vers nous".
Élisabeth Borne "sereine et concentrée" avant son discours de politique générale
La Première ministre Élisabeth Borne a quitté Matignon avec plusieurs membres du gouvernement aux alentours de 14h40 ce mercredi. A notre micro elle s'est dit "sereine et concentrée" avant son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.
Les députés de gauche déposent leur motion de censure avant le discours d'Élisabeth Borne
Les quatre groupes de gauche à l'Assemblée nationale ont déposé mercredi leur motion de censure en signe de "défiance" à l'égard du gouvernement, juste avant la déclaration de politique générale d’Élisabeth Borne, a-t-on appris de sources parlementaires.
"En l’absence de vote de confiance", qui n'a pas été demandé par la Première ministre, "nous n’avons d’autre choix que de soumettre cette motion de défiance", justifient les groupes LFI, PS, écologiste et communiste dans leur texte remis à la présidence de l'Assemblée nationale et transmis à la presse.
"On a un gouvernement qui est illégitime", lance Adrien Quatennens
"Le motif de la motion de censure c'est la gravité de ce qui se passe aujourd'hui, on a un gouvernement qui est illégitime, puisque madame Borne va se présenter devant les parlementaires sans se soumettre à un vote de confiance" alors que "du point de vue du vote populaire elle n'en a pas", lance Adrien Quatennens, député LFI, ce mercredi sur BFMTV.
Jean-Luc Mélenchon appelle à voter pour la motion de censure
"Nous proposons une motion de censure pour respecter le vote du peuple. Le peuple a dit non à Macron", déclare le chef de file de La France Insoumise ce mercredi sur Twitter. "Ceux qui ne veulent pas voter cette motion de censure ont menti à leurs électeurs".
Élisabeth Borne s'adressera à l'Assemblée nationale à 15h
Face à un Parlement défiant où elle ne dispose pas de majorité absolue, Élisabeth Borne prononce mercredi sa déclaration de politique générale. Elle n’engagera pas sa responsabilité mais doit appeler les oppositions à "bâtir ensemble" des compromis.
Contrairement à nombre de ses prédécesseurs, la Première ministre ne se soumettra pas à un vote de confiance après avoir exposé les grandes priorités de son gouvernement, à partir de 15h devant les députés puis à 21h devant les sénateurs. Les chefs de file des différents groupes interviendront à sa suite dans une ambiance qui s'annonce électrique.
Des députés de la Nupes célèbrent un faux mariage entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen devant l'Assemblée nationale
Avant le discours de politique générale d'Élisabeth Borne à l'Assemblée nationale, des élus de la Nupes se sont rassemblés devant le palais Bourbon pour un "happening". Ils ont d'abord célébrer un faux mariage entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour dénoncer certains votes de la majorité présidentielle en faveur du RN dans l'hémicycle.
Ces députés ont ensuite également organisé un enterrement pour dénoncer la fin du "front républicain". "Commèrerons ensemble celui qui fut notre rempart et qui est aujourd’hui une passoire", a ainsi lancé un homme.
Le prochain président de LR devra être "un champion pour 2027", estime la députée LR Annie Genevard
Le prochain président des Républicains devra être "un champion pour 2027 susceptible de rassembler" toutes les sensibilités au sein du parti, a souligné mercredi sa présidente par intérim Annie Genevard sur Radio J. Il devra "entraîner, et faire cette espèce de synthèse" entre les différents courants.
"Dans l'ADN de la droite, héritière du gaullisme, il y a à la fois une grande sensibilité sociale (...) et en même temps la liberté, la responsabilité individuelle, l'ordre, l'autorité publique. Ca n'aurait aucun sens de sommer quiconque de choisir entre l'un ou l'autre", a estimé Annie Genevard. Ligne chiraquienne, sarkozyste ou "wauquieziste", "il faudra trouver quelqu'un qui incarne toutes ces sensibilités qui ont toujours existé chez nous", a ajouté la députée du Doubs.
La motion de censure peut-elle entrainer la démission du gouvernement ?
Avec la motion de censure déposée par la Nupes, l'Assemblée nationale pourrait, en théorie, faire démissionner le gouvernement. Grâce à cet outil, "sous la Ve République, l’Assemblée nationale a théoriquement droit 'de vie ou de mort' sur le Gouvernement", écrit le site Vie Publique.
"La motion de censure doit réunir les voix de la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale, soit aujourd'hui 289 voix", explique le site. "Seules les voix 'pour' comptent donc. Les députés qui s’abstiennent ou ne prennent pas part au vote sont réputés soutenir le Gouvernement."
Retailleau à Estrosi: "qu'il ne parle pas de ses 'amis LR', il est un opposant"
Bruno Retailleau, sénateur Les Républicains, a taclé ce mercredi sur Public Sénat l'appel du maire de Nice Christian Estrosi (ex-LR chez Renaissance) à ce que LR forme une coalition avec la majorité présidentielle. "Qu'il ne parle pas de 'ses amis LR'. Il est un opposant, il est un redoutable adversaire qui a tenté de briser LR. Il a été, lui comme d'autres, l'instrument d'Emmanuel Macron pour la disparition de LR", a répondu Bruno Retailleau.
"Si demain il y avait une coalition, que nous nous dissolvions dans le macronisme, cela voudrait dire qu'on oublierait toute nos convictions" et que le monopole de l'alternance reviendrait à LFI et au RN. "On doit reconstruire, ce sera difficile, il va falloir changer beaucoup de chose dans ce que nous sommes".
Si la motion de censure n'est pas votée, cela veut dire "que la Première ministre a parfaitement réussi son exercice", lance Eric Woerth
Pour le député Renaissance (ex-LR) Éric Woerth, "il est assez naturel qu'[Élisabeth Borne] n'aille pas demander la confiance sur des oppositions qui au départ ont dit non", alors qu'agrégées, elles sont majoritaires. Il appelle sur BFMTV les oppositions à "se montrer responsables" sur les textes proposés.
Quant à la motion de censure, "on verra si elle est votée (...) si elle n'est pas votée, cela veut dire au fond, en creux, que la Première ministre a parfaitement réussi son exercice".
Gilbert Collard appelle RN et LR à voter la motion de censure de la Nupes
Gilbert Collard, ancien député Rassemblement National, aujourd'hui membre du parti Reconquête, appelle dans un tweet les députés de droite à signer la motion de censure que va déposer par la Nupes contre le gouvernement Macron. "Comment peut-on se revendiquer de 'l'opposition' à Macron et ne pas voter la motion de censure contre son gouvernement: LR et RN doivent voter !", écrit-il.
La déclaration de politique générale d'Élisabeth Borne au Sénat attendue à 21h
La Première ministre Élisabeth Borne s'exprimera au Sénat ce mercredi soir à 21h, après être intervenu à l'Assemblée nationale. Sa déclaration de politique générale sera suivie d'un débat avec les sénateurs, et devrait terminer aux alentours de 23h30 / minuit.
Taha Bouhafs: "Personne ne peut croire que Clémentine Autain veuille maquiller des accusations de violences et agressions sexuelles", estime Mathilde Panot
"Personne ne peut croire que Clémentine Autain, qui est une féministe extrêmement impliquée et engagée, qu'elle veuille maquiller des accusations de violences et agressions sexuelles", a estimé ce mercredi la députée LFI du Val-de-Marne Mathilde Panot sur BFMTV-RMC.
Dans une lettre ouverte publiée mardi, le journaliste Taha Bouhafs, un temps candidat de LFI aux législatives, a entre autres accusé Clémentine Autain de l'avoir poussé à cacher la vraie raison de son retrait, le signalement pour "violences sexuelles", et de mettre en avant les attaques racistes.
"Nous avons assumé que nous obéissons, nous respectons ce que demandent les femmes. (...) Elles demandaient juste à ce que Taha Bouhafs ne soit pas investi comme candidat", a déclaré Mathilde Panot.
"C'est une situation qui est difficile, mais nous avons raison, lorsque des femmes nous demandent de ne pas communiquer publiquement (...). Ce n'est pas maquiller des accusations de violences sexuelles", ajoute Mathilde Panot. "Nous assumons de respecter la demande des plaignantes", a-t-elle poursuivi.
Plus d'informations ici.
Pouvoir d'achat: "Nous voulons des mesures pérennes, pas des miettes par-ci par-là", lance Mathilde Panot
"Nous voulons des mesures pérennes, pas des miettes par-ci par là", a lancé Mathilde Panot ce mercredi sur BFMTV-RMC concernant le pouvoir d'achat.
Darmanin qualifie LFI d'"ennemi": Panot appelle à ce que LaREM "arrête" avec "les brevets en républicanisme"
Interrogée ce mercredi sur BFMTV-RMC sur le qualificatif "d'ennemi" employé mardi par Gérald Darmanin concernant LFI et le RN, Mathilde Panot juge qu'il s'agit d'une sortie "assez croustillant(e) de la part de celui qui qualifiait Marine Le Pen de trop molle".
"Les brevets en républicanisme, il va falloir vraiment que La République en Marche arrête avec", ajoute la députée du Val-de-Marne, qui estime que "le résultat de la politique (de LaREM) pendant cinq ans, c'est l'élection de 89 députés RN".
Sans vote de confiance, Élisabeth Borne "gouverne par le fait du prince", estime Mathilde Panot
Avec la motion de censure de la Nupes, "on veut poser un principe politique, le principe politique c'est que la légitimité du gouvernement dépend de l'Assemblée nationale, or la Première ministre a annoncé que après son discours, elle ne ferait pas ce qui se fait depuis trente ans de manière ininterrompue, demander un vote de confiance à l'Assemblée", a déclaré ce mercredi la députée du Val-de-Marne et cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot sur BFMTV-RMC. "Ce n'est pas une opposition de façade", a-t-elle insisté.
"Elle gouverne par le fait du prince", ajoute aussi la parlementaire, qui parle de "motion de défiance".
Avant le discours de politique générale d'Élisabeth Borne, Adrien Quatennens prédit "un séisme politique"
"Ce qui va se passer aujourd'hui est un événement majeur, c'est un séisme politique", a pronostiqué ce mercredi le député insoumis Adrien Quatennens sur France 2, quelques heures avant le dépôt d'une motion de censure de la Nupes et le discours de politique générale d'Élisabeth Borne à l'Assemblée.
"Vous avez un gouvernement totalement étriqué et même illégitime dès lors que Mme Borne ne se soumet pas à un vote de confiance des parlementaires", juge aussi le député du Nord.
"Emmanuel Macron s'assied sur le vote des Français le 19 juin, sans vote de confiance, c'est ça qu'il se passe", juge l'insoumis.
Les 4 groupes de la Nupes voteront la motion de censure contre le gouvernement
Premier test grandeur nature pour la Nupes. Les quatre groupes qui composent cette union de la gauche - les insoumis, les écologistes, les socialistes et les communistes - signeront, déposeront et voteront ensemble la motion de censure ce mercredi contre le gouvernement à l'issue du discours de politique générale d'Élisabeth Borne, a appris BFMTV.com.
Covid-19, pouvoir d'achat... Comment les Républicains comptent se positionner face à Élisabeth Borne
Les députés de droite posent leurs conditions pour voter en faveur des textes qui arrivent à l'Assemblée nationale. Mais entre ligne rouge et volonté de se présenter en "opposition responsable", la position des LR pourrait être compliquée à tenir sur le long terme.
Discours de politique générale: comment Élisabeth Borne s'est préparée à ce délicat exercice
Élisabeth Borne prononcera sa déclaration de politique générale ce mercredi devant le Parlement, à 15 heures à l'Assemblée nationale, puis à 21 heures au Sénat. Un exercice périlleux, où elle exposera à la fois son style et son programme, au premier rang duquel figure le très attendu projet de loi sur le pouvoir d'achat.
>> On vous explique dans cet article comment la Première ministre s'est préparée
Mélenchon estime que la crise politique "se dénouera par des élections" et "une grande marche"
Jean-Luc Mélenchon a estimé mardi que la crise née des élections législatives, et qui pourrait perdurer à travers un "blocage" au Parlement, "se dénouera par des élections" législatives, que la gauche unie peut à ses yeux remporter.
Pour préparer ces nouvelles élections législatives, le leader insoumis a proposé à ses partenaires de la Nupes de lancer "une grande initiative politique", par exemple "une grande marche contre la vie chère" en septembre, lors d'une conférence au siège du Parti ouvrier indépendant (POI) à Paris.
Le chef de file des Insoumis a présenté un graphique selon lequel la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), qu'il a menée, "est passée très près de la victoire" aux législatives de juin
Mathilde Panot invitée de BFMTV-RMC à 8h35
Ce mardi, c'est la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot qui sera l'invitée de BFMTV-RMC à 8h35.
Dans le reste des matinales:
7h30, Public Sénat: Jean-François Hussson, sénateur LR de Meurthe-et-Moselle, rapporteur général de la commission des finances
7h35, France 2: Adrien Quatennens, député LFI du Nord
7h40, RMC: Laurent Nuñez, coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme
7h40, RTL: Christian Estrosi, maire Horizons de Nice
7h45, Radio J: Annie Genevard, députée LR du Doubs et présidente par intérim des LR
7h50, France Info: Caroline Fiat, députée LFI de Meurthe-et-Moselle, vice-présidente de l'Assemblée nationale
8h00, Public Sénat: Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat
8h13, Europe 1: Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France et médecin au Samu de Paris
8h15, Sud Radio: Danièle Obono, députée LFI de Paris
8h15, CNews: Éric Woerth, député Renaissance de l'Oise
8h19, RFI/France 24: Sébastien Chenu, député RN du Nord, vice-président de l'Assemblée nationale
8h20, France Inter: Manuel Bompard, député LFO des Bouches-du-Rhône
8h30, France Info: Aurélien Pradié, secrétaire général des Républicains et député du Lot
Bonjour à tous!
Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce mercredi