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Élysée

Mort de Nahel: Emmanuel Macron juge "injustifiables" les violences urbaines

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Le chef de l'État a dénoncé des attaques "contre les institutions et la République"

Emmanuel Macron s'est rendu ce jeudi matin à la cellule interministérielle de crise du ministère de l'Intérieur, mise en place après la seconde nuit de violences liées à la mort du jeune Nahel à Nanterre, mardi.

Dans son propos introductif, le président de la République a dénoncé à la fois les "tentatives de récupérations" politiques et les "scènes de violence contre des commissariats mais aussi des écoles, des mairies et donc au fond contre les institutions et la République".

Ces violences urbaines "sont injustifiables", a martelé Emmanuel Macron.

Entouré notamment de la Première ministre Élisabeth Borne, du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti et du ministre délégué chargé de la Ville Olivier Klein, le président a ensuite appelé à un retour au "calme".

"Les prochaines heures doivent d'abord conduire au recueillement et au respect. La marche blanche (prévue ce jeudi à Nanterre, NDLR) doit se faire sous ce signe", a exhorté Emmanuel Macron.

Au moins 150 personnes ont été interpellées dans tout le pays lors d'une nouvelle nuit d'échauffourées consécutives à la mort du jeune Nahel, a rapporté jeudi matin Gérald Darmanin, dénonçant des violences "insupportables contre des symboles de la République".

François Blanchard avec AFP