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Élysée

Emmanuel Macron affirme qu'il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO "mi-août"

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Le président a annoncé ce mardi 23 juillet que le pays n'était pas "en situation de changer les choses" à l'approche des Jeux olympiques de Paris.

Après avoir appelé à une "trêve politique" durant les Jeux olympiques, Emmanuel Macron a affirmé ce mardi 23 juillet sur France 2 qu'il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la "mi-août", soit la fin des épreuves olympiques.

"De manière évidente, jusqu'à la mi-août, on doit être concentré sur les Jeux. Et puis à partir de là, en fonction de l'avancée de ces discussions, ce sera ma responsabilité de nommer un Premier ministre ou une Première ministre et lui confier la tâche de constituer un gouvernement et d'avoir le rassemblement le plus large qui lui permette d'agir et d'avoir la stabilité", a dit le chef de l'État.

"Pas la question" de donner un nom

Interrogé sur l'identité du nouveau Premier ministre, alors que l'alliance du Nouveau front populaire (NFP) a proposé un peu plus tôt dans la soirée Lucie Castets comme candidate pour Matignon, le président de la République a répondu que ce n'était "pas la question".

"Le sujet n'est pas là, ce n'est pas un nom, la question. La question c'est: quelle majorité peut se dégager à l’Assemblée ?", a déclaré Emmanuel Macron, imputant aux groupes parlementaires la "responsabilité de trouver des compromis". "Il serait faux de dire" que le NFP a la majorité, a-t-il dit par ailleurs, citant l'échec d'André Chassaigne lors du vote pour la présidence de l'Assemblée nationale.

Et, si "personne ne peut appliquer son programme", "ni le nouveau Front populaire, ni la majorité sortante, ni la droite républicaine", "la responsabilité de ces partis" est "de sortir en quelque sorte de leur évidence", a estimé Emmanuel Macron.

"Toutes les démocraties européennes (le) font", a-t-il ajouté, en notant que si ça "n'est pas dans notre tradition, (c'est), je le crois, ce que nos compatriotes attendent parce que c'est être à la hauteur du moment et des responsabilités que les Françaises et Français ont données à ces partis", a-t-il encore martelé.

Théo Putavy avec AFP