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Censure du gouvernement: Emmanuel Macron teste des noms pour remplacer Michel Barnier à Matignon

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En déplacement en Arabie Saoudite depuis ce lundi 2 décembre, le président de la République continue de suivre l'actualité politique française. Selon son entourage, alors que la censure menace Michel Barnier, le chef de l'État s'en remet à l'Assemblée nationale. Mais, selon les informations de BFMTV, il teste des nouveaux noms pour Matignon.

Emmanuel Macron est loin de la France où l'actualité politique s'est accélérée ce lundi 2 décembre lorsque Michel Barnier a utilisé le 49.3 pour adopter le budget 2025 de la Sécurité sociale. Mais le président de la République continue bel et bien de suivre la politique interne.

Le locataire de l'Élysée a dit "à plusieurs fois qu'il souhaitait la stabilité", a rappelé à BFMTV un proche d'Emmanuel Macron. "C'est entre les mains de l'Assemblée nationale", a-t-il poursuivi.

Emmanuel Macron cherche un successeur à Michel Barnier

Le Rassemblement national et La France insoumise ont chacun déposé une motion de censure ce lundi qui pourrait conduire à la chute du Premier ministre Michel Barnier et de son gouvernement dès cette semaine. L'extrême droite a annoncé, par la voix de Marine Le Pen, qu'elle votera les motions de censure "d'où qu'elles viennent" y compris la gauche.

Dans ce contexte, comme l'a appris BFMTV de sources concordantes, le chef de l'État a entrepris, dès la semaine dernière, de tester des noms pour succéder à Michel Barnier à Matignon. Il a notamment organisé des rendez-vous physiques et téléphoniques avec différents interlocuteurs.

Le chef de l'État "ne voit pas la solution à gauche"

Emmanuel Macron a également interrogé plusieurs proches sur le timing à adopter, pour savoir quand nommer son nouveau chef du gouvernement. Un certain nombre d'entre eux ont plaidé pour une nomination rapide.

Selon plusieurs sources concordantes à BFMTV, Emmanuel Macron ne penche pas vers une hypothèse de nomination de Premier ministre de gauche, capable de garder les Républicains au sein du socle commun gouvernemental.

"Même Bernard Cazeneuve, je ne suis pas sûr que ça ne ferait pas perdre une partie de la Droite républicaine", estime ainsi une autre source, avant de préciser: "ça aurait peut-être pu marcher en septembre, là, j'en doute". "Il ne voit pas la solution à gauche" confie un autre proche du chef de l'État à BFMTV.

Léopold Audebert avec Matthieu Heyman