Attaques en mer Rouge: Emmanuel Macron dénonce une "menace intolérable" des Houthis du Yémen

Emmanuel Macron, le 21 décembre 2023, auprès des troupes françaises en Jordanie - LUDOVIC MARIN / AFP
Le président français Emmanuel Macron a dénoncé ce jeudi 21 décembre, derrière les attaques en mer Rouge, une "menace intolérable" des rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l'Iran.
Dans cette région, carrefour du transport maritime mondial, "la menace des Houthis sur la liberté de navigation est intolérable", a-t-il dit devant des militaires français déployés en Jordanie, saluant le "rôle essentiel" de la Marine française ces derniers jours pour la contrer.
La frégate française Languedoc a abattu trois drones ces dernières semaines donc deux qui fonçaient droit sur elle, selon l'armée française.
Noël en Jordanie dans l'espoir d'une trêve
Emmanuel Macron, tournant le dos à trois jours de crise politique en France autour d'une loi controversée sur l'immigration, a choisi cette année de se rendre au Proche-Orient pour son traditionnel dîner de Noël avec les troupes.
Il s'est entretenu plus tôt dans la journée avec le roi de Jordanie Abdallah II. "Main dans la main", a écrit sur X (ex-Twitter) Emmanuel Macron en référence à une image forte des deux dirigeants foulant ensemble le tapis rouge sur le tarmac de l'aéroport d'Aqaba (sud de la Jordanie).
"Face à l'urgence humanitaire absolue à Gaza, nous ne ménageons pas nos efforts conjoints en vue d'obtenir un cessez-le-feu dès que possible et de répondre aux besoins urgents des populations", a-t-il ajouté, soutenant la création d'une plateforme humanitaire pour Gaza en Jordanie.
Un premier vol français avec onze tonnes de fret humanitaire est arrivé jeudi à Amman. Un autre doit suivre dans les prochains jours.
"Mobilisés, nous le sommes également pour rouvrir un horizon politique autour de la solution à deux États" israélien et palestinien, a poursuivi Emmanuel Macron.
Le roi a souligné de son côté "l'importance du rôle de la France et de l'Union européenne dans le soutien à la solution à deux Etats" et appelé à des "efforts intensifiés" en ce sens, selon un communiqué