Présidentielle: Valérie Pécresse acte la fin de son appel aux dons et exprime sa "gratitude"

La candidate Les Républicains à la présidentielle, qui a obtenu 4,78% des voix au premier tour, n'a pas pu prétendre au remboursement de ses frais de campagne, n'ayant pas passé la barre des 5%.

Dans une vidéo mise en ligne ce mardi sur son compte Twitter, Valérie Pécresse remercie les participants à sa campagne de dons, qui a permis de récolter 5,1 millions d'euros pour boucler le financement de sa campagne présidentielle, non-éligible au remboursement après avoir obtenu moins de 5% des voix.

"Je voulais vous remercier du fond du coeur d'avoir répondu massivement présent à l'appel à dons que j'ai lancé le 25 avril dernier. Grâce à vous, grâce au soutien des Républicains, les frais de ma campagne pour l'élection présidentielle sont désormais intégralement financés, et l'emprunt personnel que j'avais souscrit sera remboursé", déclare l'ex-candidate Les Républicains (LR).

Valérie Pécresse avait jusqu'au 31 mai pour réunir la somme escomptée. Elle a reçu 3,3 millions de dons de particuliers, 1,2 million d'euros apportés par LR, ainsi que 600.000 euros versés par l'État du fait de son score en dessous de la barre des 5% ouvrant la voie à un remboursement de ses frais de campagne, avait indiqué l'AFP lundi, confirmant une information du Parisien.

"Votre élan de solidarité m'a touchée"

"Mais au-delà de vos dons généreux et de votre solidarité, je voulais aussi vous exprimer toute ma gratitude pour les dizaines de milliers de messages de sympathie et d'affection que vous m'avez adressés. Votre élan de solidarité m'a touchée, je ne l'oublierai jamais", dit aussi Valérie Pécresse dans la séquence.

"Vos messages de soutien m'encouragent à poursuivre mon engagement pour les Français et pour la France", ajoute la présidente de la région Île-de-France.

Valérie Pécresse avait lancé son appel aux dons dès le lendemain de sa défaite au premier tour. Elle n'avait obtenu que 4,78% des voix. Elle avait expliqué s'être "endettée personnellement à hauteur de cinq millions d'euros".

Clarisse Martin Journaliste BFMTV