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Présidentielle

Mesures, nominations, déplacements… Les six premiers mois de Hamon à l’Elysée

Benoît Hamon à son QG de campagne, lundi 10 avril.

Benoît Hamon à son QG de campagne, lundi 10 avril. - Capture d'écran Facebook Benoît Hamon.

Le candidat PS à la présidentielle a détaillé son agenda de début de quinquennat au cas où il serait élu.

Ça ne va pas très fort pour lui, mais il avance malgré tout. Ce lundi matin à son QG de campagne, Benoît Hamon a présenté l’agenda de ses six premiers mois s’il était élu président de la République en mai.

Un premier semestre que le candidat socialiste envisage en trois étapes: un printemps dédié aux "mesures d’urgence" de lutte contre la pauvreté, un été parlementaire studieux avec vote des premières règles budgétaires notamment et un automne consacré à la redistribution. Voici dans le détail la liste des "premières fois" du président Benoît Hamon:

Première mesure d’urgence: revalorisation du RSA à hauteur de 600 euros.

Premières nominations: désignation d’un haut-commissaire chargé de la mise en œuvre du revenu universel d'existence (RUE), dépendant du Premier ministre. Installation d’un "conseil citoyen" auprès du président de la République.

Première personne reçue à l’Elysée: Antoine Deltour, le lanceur d’alerte à l’origine des révélations sur l’affaire d’évasion fiscale des "luxleaks".

Premier déplacement à l’étranger: à Athènes, en Grèce, pour discuter de la solidarité entre états européens et de la fin de l’austérité budgétaire.

Première initiative européenne: à l’occasion de la première réunion de l’Eurogroupe, soumettre à la discussion un traité de démocratisation de la zone euro.

  • Premières réunions: "Etats-généraux du travail" avec les partenaires sociaux, afin de réformer la loi Travail adoptée sous Manuel Valls. "Conférence citoyenne" pour préparer le projet de loi de santé environnementale.

Premiers projets de loi (dès l’été): loi sur la transparence de la vie publique et les conflits d’intérêts (fin de la réserve parlementaire, fin du "pantouflage", transparence sur les donateurs des candidats à la présidentielle). Loi sur la santé environnementale (interdiction des produits dangereux et agenda de sortie du diesel).

Premier budget rectificatif (dès l’été): augmentation du Smic de 5%, revalorisation des minimas sociaux de 10% et hausse du point d’indice de la fonction publique. Création d’une taxe sur les "super profits" bancaires.

Premiers référendums ("le plus tôt possible"): trois référendums, sur le vote blanc, sur le "49.3 citoyen" et sur le droit de vote des étrangers aux élections locales.

G. de V.