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Présidentielle

"Je leur souhaite une belle réconciliation": Jadot ironise sur le soutien de Royal à Mélenchon

Yannick Jadot, le candidat écologiste (EELV) à la présidentielle française, en campagne le 8 février 2022 à l'Institut océanographique à Paris

Yannick Jadot, le candidat écologiste (EELV) à la présidentielle française, en campagne le 8 février 2022 à l'Institut océanographique à Paris - Christophe ARCHAMBAULT © 2019 AFP

Sur BFMTV mercredi, Ségolène Royal avait indiqué que "le vote utile à gauche, c'est Mélenchon".

Yannick Jadot a ironisé vendredi sur l'appel de Ségolène Royal à voter pour Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, affirmant qu'"en politique, (il) préférait la ligne droite et le tout schuss", plutôt que le slalom.

Métaphore olympique

"Il y a dix jours, paraît-il, Ségolène Royal voulait rejoindre Valérie Pécresse, il y a un an elle voulait rejoindre Emmanuel Macron. Maintenant, elle rejoint Jean-Luc Mélenchon. Au fond, avec Jean-Luc, ils ont été dans le même parti politique, je leur souhaite une belle réconciliation", a déclaré le candidat écologiste lors d'un point presse à Tours avant de tenir une réunion publique devant 200 personnes.

Faisant allusion à la victoire olympique du slalomeur français Clément Noël, il a ajouté: "Avez-vous vu la médaille d'or de Clément Noël ? En politique, je préfère la ligne droite et le tout schuss".

Confiant pour les parrainages

Le candidat, accueilli à Tours par le maire écologiste Emmanuel Denis, a assuré qu'il n'était "pas inquiet" pour ses recherche de parrainages.

"On doit flirter avec le seuil symbolique des 500. On est à 492 (...) Dans l'histoire des écologistes on a jamais été aussi sereins", a-t-il dit.

Alors que les sondages le placent autour de 5% des intentions de vote, Yannick Jadot s'est dit "très confiant pour cette campagne qui va être incroyable, car extrêmement courte et avec des seuils de qualification très bas". "Il y a la moitié des Françaises et des Français qui ne savent pas encore pour qu'ils vont voter", a-t-il relevé.

Selon lui, "si les Français votaient comme les sondages, (les écologistes) n'auraient pas gagné autant de villes en 2020" lors des municipales. "Comme d'habitude, les Françaises et les Français vont s'emparer des sujets qui les concernent et l'écologie va devenir un débouché évident".

J.F. avec AFP