Pour Marine Le Pen, Eric Zemmour "n'est pas un adversaire, c’est un concurrent"

Marine Le Pen le 28 septembre 2021 à Paris - ALAIN JOCARD © 2019 AFP
Aucun des candidats de gauche n'est en mesure «de gouverner le pays» pour 63% des Français
Selon un sondage Odoxa Backbone-Consulting pour Le Figaro, 63% des Français estiment que la gauche n'est pas "en mesure de gouverner le pays."
A l'inverse, les sympathisants de gauche sont plus optimistes. 59% d'entre eux estiment qu'une "candidature de gauche et/ou écologiste" pourrait gagner lors de la prochaine présidentielle.
Yannick Jadot (24%) et Jean-Luc Mélenchon (23%) sont les deux candidats dont les sympathisants se disent le plus proche. Anne Hidalgo arrive seulement troisième avec 15%.
Macron appelle à ne "pas se laisser emporter dans le commentaire permanent"
Lors du Conseil des ministres de ce jeudi, Emmanuel Macron a fait une mise au point sur la probable candidature du polémiste sans le nommer.
"Les débats en cours vont finir par lasser les Français. Il ne faut pas se laisser emporter dans le commentaire permanent", a jugé le chef de l'État.
La déclaration du président s'inscrit dans l'accélération de la campagne de l'essayiste qui a été pour la première fois en capacité de se qualifier pour le second tour dans un sondage Harris Interactive/Challenges ce mardi.
Retrouvez notre article sur le sujet.
"Éric Zemmour ne pourra pas faire éternellement des constats", estime Nicolas Dupont-Aignan
Le président de Debout la France et candidat à la présidentielle en 2022 a réagi à la probable candidature du polémiste.
"Eric Zemmour ne pourra pas éternellement faire des constats. Il faut comprendre qu'une campagne, c'est aussi des propositions. Qu'est-ce qu'on fait pour redresser le pays ? (...) Dresser un constat apocalyptique sur le pays, on est tous capable de le faire", a jugé celui qui avait conclu un accord de second tour avec Marine Le Pen en 2017.
Pour Marine Le Pen, Eric Zemmour "n'est pas un adversaire, c’est un concurrent"
En déplacement ce jeudi dans le Puy-de-Dôme en marge du Sommet de l'élevage, la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen est revenue sur les derniers bons scores d'Éric Zemmour pour la prochaine présidentielle, à la faveur de différents sondages.
"Éric n’est pas un adversaire, c’est un concurrent. Je regrette cette concurrence parce qu’on a la capacité d’arriver en tête au premier tour et de gagner au second, mais on le fera quand même malgré la concurrence", a-t-elle assuré.
Secret de la confession : "Rien n'est plus fort que les lois de la République", estime Attal
Le président de la Conférence des évêques de France avait affirmé mercredi que le secret de la confession était "plus fort que les lois de la République" au lendemain de la publication du rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église.
Le ministre de l'Intérieur le convoque la semaine prochain.
Gabriel Attal de son côté a jugé que "rien n'est plus fort que les lois de la République.
"Aujourd'hui, il n'y a pas d'obligation du rappel pour la troisième dose" des soignants, précise Gabriel Attal
Alors qu'Olivier Véran a appelé les personnels de santé à recevoir une troisième dose de vaccin contre le Covid, Gabriel Attal a précisé les contours de cette évolution.
"Aujourd'hui, il n'y a pas d'obligation du rappel pour une troisième dose pour les soignants. C'est avant tout la confiance et la confiance dans la responsabilité des Français".
Retrouvez nos explications sur la troisième dose pour les personnels de santé.
Pas d'évolution du pass sanitaire avant le 15 novembre
Gabriel Attal est également revenu sur une éventuelle levée du pass sanitaire.
"Si adaptation du pass il devait y avoir, elle ne sera pas envisagée avant le 15 novembre. Cela sera une décision d'ordre national et par secteur", a expliqué le porte-parole du gouvernement.
"Cette décision sera d'ordre national et par secteur", a continué le secrétaire d'Etat.
"Avec nous, les taxes sont à la baisse et les impôts s'allègent", avance le porte-parole du gouvernement
Le porte-parole a également profité de ce point presse pour égrener les mesures prises en faveur du pouvoir d'achat par le gouvernement.
"Avec nous, les taxes sont à la baisse et les feuilles d'impôts s'allègent. Tout cumulé, cela représente quasiment un 14ème mois pour ceux qui sont au SMIC", a avancé le secrétaire d'Etat.
"Ce quinquennat a permis de ne laisser personne au bord du chemin, que ce soit sur l'allocation adulte handicapé (AAH) ou le chèque énergie", a encore estimé Gabriel Attal.
Retrouvez ici notre article sur le principe du chèque énergie et les débats houleux autour des modifications du calcul de l'AAH.
"L'heure de lever toutes les mesures et contraintes n'est pas venue" pour Gabriel Attal
Alors qu'Emmanuel Macron a laissé entendre que le pass sanitaire pourrait évoluer dans les prochaines semaines, Gabriel Attal tient des propos différents.
"L'heure de lever toutes les mesures et les contraintes n'est pas venue. Dans une trentaine de départements, l'épidémie ne recule", a estimé le porte-parole du gouvernement.
Les soignants sont appelés à recevoir une troisième dose
Pendant son point presse, Gabriel Attal a appelé les soignants à se faire vacciner une troisième fois.
"Dès aujourd'hui, les soignants qui sont complètement vaccinés peuvent avoir un rappel. Ils peuvrent prendre rendez-vous."
Le porte-parole du gouvernement confirme donc les propos d'Olivier Véran qui suit l'avis de la Haute autorité de santé.
Retrouvez notre article sur cette décision.
Olivier Véran appelle les soignants à recevoir une dose de rappel
Le ministre de la Santé annonce sur Twitter que le gouvernement "va mettre en oeuvre l'avis de la HAS" sur la 3e dose de vaccin anti-Covid.
"L’ensemble des soignants seront concernés par la dose de rappel, comme les proches des personnes immunodéprimées. J’appelle toutes les personnes éligibles à faire rapidement leur dose de rappel. Ne baissons pas la garde", écrit le ministre.
Le Conseil des ministres est terminé
Le Conseil des ministres de ce jeudi est terminé. Le porte-parole Gabriel Attal va tenir son traditionnel point-presse.
Marine Le Pen: "il faut qu'Éric se déclare candidat"
En déplacement au salon de l'élevage, la candidate du RN Marine Le Pen a tenu à afficher sa sérénité face à sa baisse dans les sondages.
"L'élection a lieu dans 200 jours. Il faut laisser la campagne se dérouler", a-t-elle martelé.
Interrogée sur la dynamique sondagière du polémiste Éric Zemmour, placé pour la première fois au 2nd tour par une enquête Harris Interactive pour Challenges, la finaliste de la présidentielle 2017 a invité le polémiste à clarifier ses intentions.
"Il faut qu'Éric se déclare candidat. Il faut des candidats pour qu'il y ait des échanges. Il n'y a pas d'échange, il n'y a pas de candidat, il n'y a pas de proposition, il n'y a pas de projet de la part d'Éric", a-t-elle listé.
Michel Barnier veut un "électrochoc d'autorité" en France
Michel Barnier, candidat LR à l'investiture de la droite pour la présidentielle, propose un "électrochoc d'autorité" en créant notamment un ministère de la Sécurité publique et en interdisant dans la Constitution de "se prévaloir de son origine ou de sa religion" pour "s'exonérer de la règle commune".
"Il faut un électrochoc d'autorité pour protéger chaque citoyen, sanctionner rapidement dès le premier délit, faire appliquer les peines et faire respecter les forces de l'ordre", affirme l'ancien négociateur européen pour le Brexit dans un entretien au Figaro paru ce jeudi.
L'ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy propose pour ce faire de créer un ministère de la Sécurité publique, et de faire voter une loi d'orientation et de programmation police-justice sur 5 ans.
L'ancien député de Savoie entend également faire "sienne" une proposition du sénateur Philippe Bas, qui entend inscrire dans l'article 1 de la Constitution que "'nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s'exonérer de la règle commune'". Il envisage aussi de créer "un parcours d'engagement citoyen obligatoire pour tous, une semaine par an, depuis le collège et au lycée, avant une troisième phase, volontaire, qui incitera les étudiants et les jeunes actifs à donner de leur temps".
Pour Mélenchon, "non, le gouvernement n'a pas raison, il a dévasté ce pays"
Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise (LFI), invité sur France 2 a fustigé le bilan social du gouvernement. Il est notamment revenu sur la réforme de l'assurance-chômage, pleinement entrée en vigueur le 1e octobre.
"Il va faire perdre 40% de leurs revenus à un million et demi de personnes, pardon, je n'ai pas envie de dire (...) le gouvernement a raison (...) Non, le gouvernement n'a pas raison, il a dévasté ce pays."
Lundi, le gouvernement a mis en avant dans un document annexé au projet de budget pour 2022, une augmentation du revenu disponible global de 8% en cinq ans, soit une progression bien supérieure aux quinquennats précédents. Un chiffre que le leader insoumis réfute.
"Je vais regarder de plus près ce qu'il se passe avec ces chiffres parce que je les conteste. Je conteste le gain de pouvoir d'achat." Avant d'ajouter : "ce n’est pas vrai, la situation des Français ne s'améliore pas, elle empire."
"On disait que cette élection était écrite d'avance, elle ne l'est pas", juge Mélenchon
"La principale leçon que j'en tire, c'est qu'on disait que cette élection était écrite d'avance, elle ne l'est pas", estime Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise (LFI), sur France 2.
Un sondage Harris Interactive pour Challenges paru mercredi a placé pour la première fois Eric Zemmour au second tour l'élection présidentielle, à six mois du scrutin, face à Emmanuel Macron (45% contre 55%).
Jean-Luc Mélenchon, qui est lui donné à 11% au premier tour dans ce même baromètre, a débattu sur BFMTV avec le polémiste, qui ne s'est pas encore déclaré candidat, le 23 septembre. Il en retient un candidat "absurde".
"Il est totalement fanatisé, il n'a qu'un point de vue et qu'une réponse sur tous les sujets, c'est la faute des musulmans", fustige-t-il.
Michel Barnier promet la création d'un "ministère de la sécurité publique" s'il est élu
S'il parvient à se hisser jusqu'à l'Elysée, Michel Barnier promet un "électrochoc d’autorité pour protéger les Français".
Dans les colonnes du Figaro, le candidat au Congrès des Républicains a dévoilé les grandes lignes de son projet pour la présidentielle, avec une attention toute particulière donnée au sujet de la sécurité et de la justice en France. Au point de vouloir créer un ministère dédié:
"Pour marquer cet électrochoc, l’organisation du gouvernement devra l’exprimer. Je rappelle qu’il y a eu trois ministres de l’Intérieur en quatre ans! Je veux créer un ministère de la sécurité publique ayant autorité sur la police, la gendarmerie et l’administration pénitentiaire", peut-on lire dans l'article.
Pour augmenter les moyens alloués à la justice, l'ancien ministre veut mettre en place une "grande loi d'orientation et de programmation police-justice pour la durée du quinquennat."
Mais le chemin est encore long avant de pouvoir mettre ses promesses à exécution pour Michel Barnier. Le candidat devra se plier à l'exercice du Congrès des Républicains, organisé le 4 décembre prochain. Et les sondages continuent de le positionner comme le troisième candidat de la droite, derrière Xavier Bertrand et Valérie Pécresse.
Comment Éric Zemmour étoffe-t-il son équipe ?
Pas encore de candidature officielle et pourtant, Éric Zemmour se prépare déjà pour la course à l'Élysée.
Une structure de plus en plus concrète, qui passe notamment par la mise en place d'un futur QG de campagne, des démarchages de maires, ou des visages réccurents qui accompagnent et conseillent le polémiste à chacun de ses déplacements...
La levée des masques à l'école dans 21 nouveaux départements
C'est désormais publié au Journal Officiel. A partir de lundi prochain, le port du masque ne sera plus obligatoire à l'intérieur pour les élèves des écoles primaires dans 21 départements de plus.
Une mesure qui porte à 68 le nombre de territoires concernés, et il reste donc 33 départements où le port du masque reste imposé aux élèves.
> Retrouvez la carte des départements concernés ou non par cette levée du masque à l'école, dans notre article.