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Elections Municipales 2026

Municipales: derniers meetings pour NKM et Hidalgo

Les deux candidates à la mairie de Paris, Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet.

Les deux candidates à la mairie de Paris, Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Les deux candidates à la mairie de Paris se sont adressées une dernière fois à leurs partisans, ce jeudi soir, avant la fin de la campagne, fixée à vendredi minuit, et le second tour de dimanche.

Ultimes discours avant le verdict des urnes pour Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo. Jeudi soir, les deux candidates à la mairie de Paris ont, chacune de leur côté, donné leur dernier meeting avant la fin de la campagne, fixée vendredi à minuit, et le second tour de dimanche. Rassemblés dans des gymnases des 14e et 5e arrondissements de la capitale, les partisans de l'une et l'autre des candidates ont témoigné une dernière fois leur soutien à leur favorite.

"Dimanche, tout peut changer"

NKM lors de son dernier meeting, le 27 mars.
NKM lors de son dernier meeting, le 27 mars. © Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

"Non au chèque en blanc pour 19 ans de socialisme", a ainsi lancé l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet au gymnase Mouchotte, dans le 14e arrondissement, devant des centaines de ses partisans parisiens requinqués, en insistant sur le "message national" du 1er tour municipal: "rejet des reniements" de François Hollande, refus de "l'impuissance publique".

"L'élection de dimanche, ce n'est pas un choix de gauche contre la droite, l'ouest contre l'est, le sud contre le nord les jeunes contre les vieux, les riches contre les pauvres. C'est le choix entre les conservateurs, les archaïques et ceux qui ont de l'énergie, de la volonté", a clamé NKM, qui a par ailleurs souligné les divergences entre son adversaire Anne Hidalgo et EELV, parti avec lequel la socialiste a signé un accord et fusionné ses listes. "Dimanche, tout peut changer", a encore lancé NKM.

Quant au sondage CSA la donnant distancée de huit points par une socialiste inconnue dans son crucial 14e arrondissement, NKM l'a balayé d'un revers de main, tablant sur la dynamique de sa pole position surprise du 23 mars (35,64 % contre 34,4 à Anne Hidalgo).

Les derniers soutiens étaient également au rendez-vous, ce jeudi soir. Dans un message lu par l'UDI Jean-Christophe Lagarde, Jean-Louis Borloo a rendu hommage à l'ancienne ministre, "énorme bosseuse" avec laquelle il avait eu pourtant des relations difficiles. Via une vidéo, Alain Juppé a de son côté salué celle qui "fera une maire de Paris de qualité exceptionnelle". L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, arrivé in extremis "à cause de quelques chinoiseries", a en clôture prédit la victoire "par la mobilisation de notre camp et la démobilisation des autres".

"Nous devons encore convaincre"

Anne Hidalgo lors de son dernier meeting, le 27 mars.
Anne Hidalgo lors de son dernier meeting, le 27 mars. © Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Pendant ce temps, gymnase Poliveau, dans le 5e arrondissement, la socialiste Anne Hidalgo a lancé un appel pressant aux électeurs de gauche à se rendre aux urnes.

"Je vous le dis ce soir avec beaucoup de gravité. Nous avons des atouts pour l'emporter dimanche mais la victoire n'est pas encore là. Il faut encore la construire en allant convaincre", a-t-elle averti devant les centaines de militants. "Convaincre ceux qui sont venus voter et qui doivent venir voter à nouveau. Et convaincre ceux qui ne sont pas venus voter de venir voter. Nous devons encore convaincre", a insisté Anne Hidalgo. "On est crevés", a-t-elle ajouté, "mais on a encore de l'énergie à donner".

"Il faut rassembler sur ce que nous sommes, nos familles politiques, rassembler au-delà les humanistes, les progressistes", a lancé Anne Hidalgo devant plusieurs représentants des différentes sensibilités de la gauche. Etaient présents notamment Cécile Duflot, la ministre écologiste du Logement, et Christophe Najdovski, le chef de file des écologistes à Paris, ainsi que l'ancien Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, et des représentants communistes ou des Radicaux de gauche.

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a pris la parole, dénonçant la droite et sa "représentante de la réaction". "Rien n'est joué car vous êtes face à une entreprise de mystification", a-t-il averti. "Attention, car dans une société en crise, les mensonges répétés, répétés, cela nuit à la confiance démocratique", a-t-il mis en garde dans une allusion aux dangers de l'abstention. Bertrand Delanoë a également plaidé pour l'union des forces de gauche. "Ne vous faites pas de mal à vous-mêmes. Quand la gauche est rassemblée, elle peut tout".

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A.S. avec AFP