"Nous allons mener campagne ensemble": Faure salue l'accord avec LFI aux législatives

Olivier Faure lors du Conseil national du Parti socialiste, le 5 mai 2022 - STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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"Maintenant, gagnons!": écologistes, communistes et insoumis saluent le choix du PS de rejoindre l'union de la gauche
Le vote du Conseil national du PS sur l'accord avec LFI aux législatives fait des heureux. "Bravo à Olivier Faure et aux militants du Parti socialiste pour leur démarche courageuse! Avec la Nouvelle Union Populaire, nous pouvons remporter les élections législatives et changer la vie des gens !" écrit Manuel Bompard, le négociateur en chef des insoumis.
"Je n'avais pas le droit de vote il y a 25 ans mais les acquis de cette majorité inattendue gouvernent encore notre quotidien : 35 heures, CMU, loi SRU, PACS avant mariage pour tous. Conjuguons l'ambition climatique et la justice sociale. Immenses espoir et responsabilité", écrit le chef des écologiste Julien Bayou.
"La gauche est rassemblée pour les élections législatives. Maintenant, gagnons!" lance quant à lui le Secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.
"Maintenant, nous allons mener campagne ensemble": Olivier Faure salue l'accord avec LFI
Peu après le vote du Conseil national du Parti socialiste, le Premier secrétaire Olivier Faure s'est exprimé devant ses camarades. "Ce n'est pas tout à fait commun pour un parti d'accepter une coalition dans laquelle il n'est pas le principal appareil militant, mais nous l'avons fait parce que nous avons le sentiment de ne plus être compris", a-t-il notamment dit.
"Maintenant, nous allons mener campagne ensemble", a-t-il lancé aux militants du PCF, d'EELV et de LFI. "Jean-Luc Mélenchon est celui qui représente la principale force de la coalition. (...) Il doit faire en sorte que chacune et chacun s'y retrouve."
Le Conseil national du Parti socialiste valide l'accord avec La France insoumise
Le Conseil national du Parti socialiste a entériné l'accord national avec La France insoumise pour les élections législatives de juin 2022. Le PS rejoint donc la Nouvelle union populaire écologique et sociale, constituée d'EELV, du PCF et de LFI.
Vers un accord entre LFI et le PS: Alexis Corbière salue un moment "historique"
Alors que les résultats du Conseil national du PS sur l'accord avec LFI sont toujours attendus, le député insoumis de Seine-Saint-Denis salue un moment "historique" et "enthousiasmant"
"Tu nous insultes": tensions au conseil national du PS entre des militants et Olivier Faure
Lors du Conseil national du PS, qui doit voter sur l'accord national aux élections législatives avec La France insoumise, Olivier Faure a appelé à la "clarification."
"Si vous pensez que vous n'appartenez plus à l'espace commun de la gauche, si vous pensez que votre avenir est avec Emmanuel Macron..."
"Jamais!" ont alors lancé plusieurs membres du Conseil national. "Tu nous insultes", a crié une représentante du PS.
"Nous ne pouvons pas valider un tel accord": le NPA ne rejoindra pas l'union de la gauche
Dans un communiqué publié ce jeudi soir, le Nouveau parti anticapitaliste annonce ne pas être parvenu à un accord avec la France insoumise pour les élections législatives. "Nous ne pouvons pas valider un tel accord incluant le Parti socialiste", peut-on notamment lire.
Toutefois, le parti de Philippe Poutou "appellera à voter et soutiendra les candidats de gauche de rupture de la Nouvelle union populaire écologique et sociale."
"Je me battrai avec l'ensemble de la gauche pour bloquer les prix des produits de première nécessité": Olivier Faure défend l'accord avec LFI
Lors de son discours devant le Conseil national du PS, Olivier Faure, Premier secrétaire du parti, a défendu l'accord électoral avec La France insoumise pour les élections législatives, évoquant le blocage des prix des produits de première nécessité, ou le SMIC à 1400 euros.
Vote au Conseil national du PS sur l'accord avec LFI: "C’est un moment de clarification", déclare Olivier Faure
A quelques instants du vote du Conseil national du Parti socialiste, Olivier Faure qualifie la soirée de "moment de clarification. "
"Ce vote dit à quel espace politique nous appartenons. Il y a un doute dans l’opinion publique qui s’exprimait de manière régulière depuis 5 ans (...) Les Français nous ont abandonné parce qu'ils pensaient que nous n'avions plus rien à changer", déclare le Premier secrétaire du PS.
Olivier Faure appelle les socialistes à retrouver "une expression, une capacité à embrasser le mouvement social, ne pas nous limiter à dire que nous serions simplement faits pour gouverner"
"La gauche de gouvernement, c'est d'abord la gauche. Et c'est parce qu'elle est la gauche qu'elle peut gouverner", dit aussi Olivier Faure.
5ème circonscription des Français de l'étranger: l'actuel député LaREM maintient sa candidature malgré l'investiture de Manuel Valls
Il ne compte pas partir sans se battre. Stéphane Vojetta, député de la 5ème circonscription des Français de l'étranger (Espagne, Portugal, Andorre et Monaco) sous l'étiquette La République en Marche, a annoncé qu'il restait candidat à sa succession, alors que la majorité présidentielle a investi Manuel Valls à sa place.
"J'ai démontré mes principes, mon engagement et ma fidélité à la majorité présidentielle et à ma communauté française. J'en suis fier. Ces valeurs sont précisément ce qui me pousse aujourd'hui à refuser les parachutages et autres soubresauts de '"l'ancien monde'", écrit-il dans un communiqué dévoilé sur les réseaux sociaux.
Il assure qu'il restera, malgré tout, un "loyal soutien du président de la République".
Renaissance (ex-LaREM) publie une première salve d'investitures pour les législatives
La majorité présidentielle vient de publier une première salve des personnalités investies pour les législatives.
En plus des ministres qui partent au combat, on trouve notamment le député (ex LR) Eric Woerth, le secrétaire d'Etat aux retraites Laurent Pietraszewski, l'ancien président des jeunes UMP Benjamin Haddad, la journaliste Zineb El Rhazoui ou encore Paul Midy, le directeur général du parti.
Législatives: Darmanin, Valls, Borne, Blanquer et Attal investis par la majorité présidentielle
Une première salve de noms de candidats investis pour les législatives vient d'être publiée par la majorité présidentielle.
L'ancien Premier ministre Manuel Valls, la ministre du Travail Elisabeth Borne, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal y figurent.
On trouve également Brigitte Klinkert, ministre déléguée à l'Insertion, Olivier Dussopt, le ministre du Budget, Emmanuelle Wargon au logement ou encore Clément Beaune, secrétaire d'Etat aux affaires européennes.
"La retraite à 65 ans, c'est pas la Renaissance mais le Moyen-Âge", tacle Fabien Roussel
Alors que la République en marche vient de se renommer et va s'appeler Renaissance, Fabien Roussel raille l'initiative.
"La retraite à 65 ans, c’est pas la "Renaissance", c’est le Moyen Âge!", s'est moqué l'ancien candidat communiste sur Twitter.
Accord PS-LFI: le Conseil national des socialistes vient de s'ouvrir
Le Conseil national du Parti socialiste vient de commencer. Les cadres du PS vont devoir se prononcer pour l'accord avec la France insoumise.
Le parti est scindé en deux, entre les partisans d'Olivier Faure qui y voit une chance pour maintenir un groupe à l'Assemblée nationale et d'autres élus qui regrettent un accord en forme de reniement du quinquennat de François Hollande.
On vous résume ici l'essentiel de l'accord entre les deux partis.
Le résultat est attendu autour de 23 heures.
François Hollande sera présent à la cérémonie d'investiture d'Emmanuel Macron
François Hollande sera présent à la cérémonie d'investiture d'Emmanuel Macron, ce samedi 7 mai. Nicolas Sarkozy, Edouard Philippe, Christophe Castaner et Nicole Belloubet seront également présents.
"Une grande tristesse": François Rebsamen dénonce l'accord entre le PS et LFI
François Rebsamen a réagi auprès de l'AFP à l'accord entre le PS et LFI.
"C'est une grande tristesse de voir ça, c'est mon histoire politique qui s'en va", a confié le maire de Dijon, soutien d'Emmanuel Macron à la présidentielle.
"Je disais PS = Parti sectaire, cela devient PS = Parti soumis", "tout cela pour quelques circonscriptions, comme si c'est ce qui allait sauver le PS", a-t-il encore avancé.
"Je ferai campagne pour la majorité", déclare Edouard Philippe
Le président du parti Horizons Édouard Philippe, ex-Premier ministre d'Emmanuel Macron, a confirmé ce jeudi qu'il "fera campagne pour la majorité". Son parti allié à LaRem depuis sa création fait désormais partie de la confédération "Ensemble!", qui regroupe les partis alliés à la majorité.
''Nous sommes parvenus à un bon accord, pour mettre en place le programme défendu par le PR pendant la campagne", a-t-il lancé, "nous avons contredit les petites phrases (...) Nous vivons un moment difficile il faut être a la hauteur des enjeux.''
Accord PS/LFI: Carole Delga votera "contre cet accord"
À quelques heures de la réunion des instances du Parti Socialiste pour voter l'alliance avec La France Insoumise en vue des législatives, Carole Delga, présidente PS du conseil régional d'Occitanie, écrit dans une lettre qu'elle votera "contre cette stratégie et cet accord".
"À bien des égards, l’accord proposé par la direction du Parti Socialiste ne correspond pas aux valeurs qui sont les miennes et à ma vision de notre société", déclare-t-elle. "Des rédactions habiles ne peuvent masquer nos divergences avec le programme de Jean-Luc Mélenchon, un programme auquel je n’adhère pas."
Elle assure "entendre la volonté d’union de la gauche", la partager et se dit "pour l’union à gauche, mais pour une union claire, sincère, crédible et durable, pas pour une union de façade." Comme un réponse à Olivier Faure - qui a déclaré ce jeudi matin sur BFMTV que "le vrai PS, c'est un PS qui a accepté l'idée d'aller vers une forme de radicalité" - elle écrit ne pas croire "à la radicalité mais au contraire, au volontarisme et à l’accompagnement".
Accord PS-LFI: Anne Hidalgo n'est pas d'accord mais ne "souhaite pas l'empêcher"
A quelques heures du Conseil national du PS qui doit trancher se prononcer en faveur de l'accord bouclé hier entre les socialistes et LFI, Anne Hidalgo se fait entendre.
Elle assure à l'AFP ne pas être d'accord avec ce texte mais "ne souhaite pas empêcher" l'accord d'aboutir.
LaREM va devenir "Renaissance", la majorité réunie dans une confédération nommée "Ensemble"
Le président de l'Assemblée nationale LaREM Richard Ferrand, le président du parti Horizons Édouard Philippe, le président du MoDem François Bayrou et le délégué général de LaREM Stanislas Guérini, réunis ce jeudi, ont annoncé le lancement d’une confédération appelée "Ensemble !", qui a pour but de regrouper les partis alliés à la majorité d'Emmanuel Macron. Horizons et le MoDem en font partie.
D'autre part, le parti En Marche! est renommé et devient: Renaissance. "C'est bien un changement de nature et de nom que nous initions, il s'agit bien d'une refondation de LaREM pour bâtir un parti présidentiel qui s'appellera Renaissance", a déclaré le délégué général du parti.
Accord entre LFI et le PS: pour le maire LR Philippe Juvin "François Mitterrand doit se retourner dans sa tombe"
"Je pense que la politique, ça ne doit pas se faire sur du casting, mais sur le fond", a déclaré le maire Les Républicains Philippe Juvin ce jeudi sur Sud Radio, au sujet de l'accord d'union pour les législatives entre le Parti Socialiste et La France Insoumise. "François Mitterrand doit se retourner dans sa tombe", lance-t-il. "La ligne qui gagne n’est pas celle du Parti Socialiste qu’on connaissait avant."
Législatives: allié de LaREM, le parti d'Edouard Philippe obtient 58 candidats
Allié de la majorité présidentielle, Horizons, le parti d'Édouard Philippe, a obtenu 58 candidats pour les législatives de juin alors que le MoDem de François Bayrou en aura entre 101 et 110, a appris l'AFP jeudi de sources au sein des deux mouvements.
Sur les 577 sièges à pourvoir à l'Assemblée nationale, LREM devrait pour sa part présenter autour de 400 candidats, à l'issue d'un bureau exécutif à la mi-journée.
Union populaire: à gauche, les partis traditionnels sont-ils menacés?
L'union populaire entre le Parti Communiste, La France Insoumise, Europe Ecologie Les Verts et le Parti Socialiste pour les législatives pose la question de l'existence individuelle de tous ces partis de gauche. Le PS n'a pas officiellement signé cet accord, qui sera soumis au bureau national ce jeudi soir.
Laurent Jacobelli, porte-parole du RN est candidat en Moselle
Le porte-parole de la campagne présidentielle de Marine Le Pen et chef de file du RN dans la région Grand Est, Laurent Jacobelli, a annoncé ce jeudi qu'il se présentait aux élections législatives à Hayange, dans la 8e circonscription de Moselle, ville symbole de la désindustrialisation, dirigée par le Rassemblement national.
"Si vous me faites confiance, pour être votre nouveau député, je m'engage à m'opposer à la politique du mépris d'Emmanuel Macron, à voter contre la retraite à 65 ans, à refuser toute hausse de vos impôts ou de vos taxes et à défendre nos services publics", a-t-il indiqué dans un communiqué. "Je me battrai aussi pour augmenter les effectifs de la Police nationale dans nos villes."
"Je serai fier d'être le premier député de Moselle issu du Rassemblement National car le combat que nous menons est un combat juste, les Français l'ont compris en plaçant Marine Le Pen comme leader de l'opposition", a-t-il ajouté sur France Bleu Lorraine.
Ancien militant de Debout la France, qui a rejoint le RN en 2017, Laurent Jacobelli est élu au Conseil régional de la région Grand Est depuis 2021. Àgé de 52 ans, il avait été candidat du parti d'extrême-droite aux législatives de 2017 dans la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône.
Il a choisi comme suppléant Fabien Engelmann, le maire d'Hayange depuis 2014, commune où Marine Le Pen a remporté 58,74% des voix au second tour de l'élection présidentielle le 24 avril.
Accord avec LFI: au Parti Socialiste, certains refusent déjà toute alliance
L'alliance entre le PS et LFI pour les législatives doit être étudié ce jeudi soir par le conseil national des socialistes, et les discussions promettent d'être rudes. Des élus PS ont d'ores et déjà prévenu qu'ils ne respecteraient pas l'accord s'il était scellé, et même qu'ils présenteraient leurs propres candidats aux élections.
Notre article complet à lire ICI.
LaREM va officialiser les premières investitures aux législatives ce jeudi
Un bureau exécutif de la majorité présidentielle est convoqué à 12h30 ce jeudi en visio-conférence, pour discuter des premières investitures de LaREM, selon une information RMC, confirmée par BFMTV.
Par ailleurs, Richard Ferrand, François Bayrou, Stanislas Guérini et Edouard Philippe tiendront une conférence de presse au QG du parti à 15h afin de donner la structure de la majorité, les différents équilibres entre LREM, Modem, Horizons... La liste des premiers candidats investis sera dévoilée en fin de journée.
"Les sympathisants de gauche estiment qu'il y a plus de points communs que de différences entre les partis de gauche"
Matthieu Croissandeau, éditorialiste politique pour BFMTV, est revenu ce jeudi sur le sondage Elabe pour BFMTV, l'Express et SFR, dans lequel 84% des sympathisants de gauche se sont dits favorables à l'alliance des partis de gauche. "L'union de la gauche c'est un vieux talisman de la gauche les électeurs adorent", déclare-t-il.
"Ensuite il s'agit d'une forme de fierté retrouvée, c'est l'occasion de relever le drapeau de la gauche après les déroutes électorales de 2017 et de 2022. Enfin, les sympathisants de gauche estiment qu'il y a plus de points communs que de différences entre les partis de gauche", explique Matthieu Croissandeau. "C'est un vrai changement de logiciel. Avant la pensée qui prédominait à gauche c'était celle des socialistes (...) aujourd'hui c'est celle des Insoumis".
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti n'est pas candidat aux législatives
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti ne sera pas candidat pour les élections législatives, selon son entourage à l'AFP.
Le garde des Sceaux "n'a pas l'intention de briguer un mandat de député dans le Nord", a-t-on indiqué de même source. Des indiscrétions politiques le prêtaient candidat dans la 15e circonscription de ce département dont il est originaire.
Accord avec LFI: EELV a "cassé sa colonne vertébrale", estime Pompili
Europe Ecologie - Les Verts a "cassé sa colonne vertébrale" européenne en s'alliant avec La France insoumise pour les législatives, a lancé jeudi sur franceinfo la ministre Barbara Pompili, ancienne membre d'EELV dont elle dénonce le "reniement".
"Je comprends totalement qu’il faille essayer de trouver des accords pour avoir des représentants au Parlement, c’est le fonctionnement de nos institutions, mais on ne peut pas aller aussi loin dans le reniement de ce que nous sommes", a déclaré la ministre de la Transition écologique, assurant qu'elle n'aurait pas signé cet accord quand elle était membre du parti.
Pour Christian Jacob, "il n'y a absolument aucune chance que Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre"
"Cette alliance est le problème de la gauche, mais c'est tout et n'importe quoi" a déclaré le président des Républicains Christian Jacob sur France Inter ce jeudi au sujet de l'alliance des gauches. "Cette mise en scène est invraisemblable. Dieu merci, il n'y a absolument aucune chance que Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre, c'est de la tambouille de comm' et de la tambouille électoraliste", a-t-il lancé, estimant que le chef de file des insoumis jouait le rôle "d'idiot utile" d'Emmanuel Macron.
Bruno Le Maire annonce qu'il ne se représentera pas aux législatives
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire ne sera pas candidat cette fois aux législatives. "Je ne solliciterai pas de 4e mandat. J'ai toujours dit que je ne ferai pas plus de trois mandats" a-t-il déclaré depuis Evreux lors d'un point presse, rapporte France Bleu Normandie.
Il était élu député dans la 1ère circonscription de l'Eure depuis 2007.
Quatre circonscriptions pour le PS dans le Nord et le Pas-de-Calais
Dans le Nord et le Pas-de-Calais, quatre circonscritpions sont attribuées au Parti Socialiste - deux dans chaque département -, selon l'accord défini mercredi entre le PS et l'Union Populaire. Dans ces deux départements, le PS n'avait aucun député en 2017, contre 18 en 2012.
En tout 70 circonscriptions pourraient être attribuées au PS au total en France, mais l'accord doit encore être entériné ce jeudi soir par le conseil national du Parti Socialiste.
"Soyons au rendez-vous de ce que les femmes et les hommes de gauche attendent de nous": Marine Aubry appelle les socialistes à "valider" l'accord avec LFI
La maire de Lille Martine Aubry a appelé dans un communiqué, publié ce jeudi matin, les socialistes à "valider la proposition d'accord" entre le PS et la France insoumise pour les législatives, alors que le parti doit le valider en interne ce soir.
La socialiste concède que "cet accord ne correspond pourtant pas en tout point à [ses] convictions profondes", évoquant des "réserves majeures sur l'Europe".
"Je sais ce qu’un tel accord peut représenter comme déception pour les candidat(e)s du Parti Socialiste qui préparaient leur candidature dans l’ensemble des circonscriptions du pays", écrit l'édile.
"Cependant, les électeurs de gauche ont exprimé lors du premier tour des élections présidentielles, une forte aspiration au rassemblement et à l’unité. Ce message, il faut l’entendre. C’est pourquoi, j’appelle les socialistes à valider cette proposition d’accord", ajoute-t-elle, jugeant que "le devoir du Parti Socialiste est désormais de se remettre au travail".
Législatives: Gérald Darmanin annonce sa candidature dans le Nord
L'actuel ministre de l'Intérieur se présente dans le Nord pour les législatives de juin, selon des informations de nos collègues de l'AFP.
L'ancien maire de Tourcoing va s'essayer dans la 10e circonscription du Nord, dans un département où Emmanuel Macron l'a remporté au second tour de la présidentielle, avec une courte majorité de voix.
"Après en avoir parlé avec le président de la République j'ai décidé (...) d'être candidat au mois de juin prochain", a déclaré M. Darmanin lors d'une conférence de presse à Bousbecque (Nord). Son suppléant sera le député sortant Vincent Ledoux, membre du parti de droite pro-Macron "Agir".
La potentielle candidate LR dans la circonscription, Claudine Hue, présente lors de la conférence de presse, a annoncé qu'elle allait le "soutenir". "Je ne vais pas m'opposer à lui", a-t-elle ajouté. Gérald Darmanin, alors encore membre de l'UMP, avait été élu en 2012 dans cette même circonscription.
Ces LR investis qui préfèrent renoncer aux législatives
Investis pour les législatives, certains candidats LR préfèrent se désister après l'échec cuisant de la présidentielle, en invoquant leur mandat local ou un désaccord avec l'orientation du parti.
Parmi ceux qui ont renoncé, Soizic Perrault, investie en février dans le Morbihan, assure à l'AFP que "cela n'avait pas de sens de s'engager dans cette élection", et invoque un souci de "crédibilité". "J'ai défendu un projet qui a fait moins de 5%", ajoute la vice-présidente du département du Morbihan, qui "reste fidèle" à son parti politique.
Laura Cinieri a elle aussi renoncé à son investiture dans la Loire, et décidé en plus de quitter le parti. "Ne pas appeler à faire barrage contre l'extrême droite a été un déclic", assure-t-elle à l'AFP, "heurtée" par l'orientation prise par LR. "Quand on fait 4,8% on doit s'interroger sur sa ligne politique", ajoute la conseillère municipale à Saint-Étienne.
Woerth dénonce "la prise de pouvoir idéologique de l'extrême gauche"
Le président de la Commission des finances de l'Assemblée Eric Woerth (ex-LR rallié à la majorité présidentielle) a dénoncé jeudi l'alliance pour les législatives entre le PS et LFI. "C'est une alliance un peu contre-nature, c'est la prise de pouvoir idéologique de Jean-Luc Mélenchon, et donc de l'extrême gauche, sur la gauche toute entière, c'est évidemment assez problématique pour la France", a regretté sur France 2 le député de l'Oise.
Selon lui, cette "extrême gauche", c'est "un autre modèle pour notre pays", c'est "la paupérisation du pays" et elle est "dangereuse" car "affaiblir l'Europe, c'est affaiblir la France". Il s'est étonné d'autre part que l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve soit "l'un des rares" à quitter le PS en dénonçant cette alliance "incohérente pour les socialistes" sur les retraites, l'Ukraine ou l'Europe.
"Je ne veux pas tirer le tapis rouge devant la majorité présidentielle (...) Mon honneur c'est de servir la gauche"
"Nous devons nous opposer fermement et massivement à ce que prépare Emmanuel Macron sur les politiques sociales" a déclaré Olivier Faure.
Critiqué, il fait face à plusieurs démissions d'anciens au sein de son parti après l'accord signé avec LFI. Le Premier secrétaire du PS s'est expliqué sur notre antenne: "Je ne veux pas tirer le tapis rouge devant la majorité présidentielle", a-t-il affirmé après avoir énumé les politiques de LaRem qui lui posaient problème.
Mon honneur, c'est de permettre à la gauche de retrouver le pouvoir (...) Mon honneur c'est que les Français qui souffrent puissent retrouver une forme d'espérance avec nous", a déclaré solennellement le socialiste tandis que certains de ses compagnons historiques comme Stéphane Le Foll l'appellent à démissionner.
Accord de la gauche: "Les Français ont besoin que leur pouvoir d'achat change dans cinq semaines", justifie Faure
Cinq semaines pour tout changer se justifie Olivier Faure sur notre antenne sous le feu des critiques après que le PS a trouvé un accord avec LFI.
"Les choses doivent changer dans cinq semaines. Les Français ont besoin que leur pouvoir d'achat change dans cinq semaines, pas dans des années. C'est pourquoi il fallait se rassembler", a déclaré le Premier secrétaire du PS.
Après la présidentielle et en vue des législatives, l'union de la gauche est sentie pour être la principale force d'opposition face à Macron, devant le Rassemblement national.
"Je ne suis pas devenu Insoumis dans la nuit", Olivier Faure se défend des critiques après les accords à gauche
Olivier Faure est l'invité d'Apolline de Malherbe ce jeudi matin. Interrogé sur les divergences entre les partis de gauche après l'accord, il s'est défendu.
"Je ne suis pas devenu Insoumis dans la nuit. Je continuerai de défendre le livraisons d'armes aux Ukrainiens, les sanctions envers Vladimir Poutine et l'intransigeance"
"Nous avons signé avec les Insoumis un texte qui dit le contraire" d'une complaisance envers la Russie, a soutenu le Premier secrétaire du PS. "Il n'y a pas de soumission aux Insoumis (...) il y a un accord, une volonté de construire, une coalition (...) les points de convergence sont tellement nombreux que ce serait fou de passer à côté".
Alexis Corbière sur la démission de Bernard Cazeneuve du PS: "Autant d'effet que la disparition de l'horloge parlante"
Sur Cnews ce jeudi matin, le député La France Insoumise (LFI) de la Seine-Saint-Denis Alexis Corbière était interrogé sur Bernard Cazeneuve qui a annoncé quitter le PS notamment pour ses divergences avec LFI sur la conception de la laïcité.
"Cela a autant d'effet que la disparition de l'horloge parlante", a-t-il lancé.
Questionné ensuite sur la laïcité et la polémique du Burkini à Grenoble, il a expliqué:
"On veut bien diriger le pays mais pas l’organisation des piscines municipales. Ça n’a aucun rapport avec la laïcité. C’est un débat d’hygiène en réalité.
Accord à gauche: "Vous chouiniez (...) et maintenant vous dites 'comment osez-vous'", Ian Brossat hausse le ton
Invité sur le plateau de franceinfo ce jeudi matin, Ian Brossat n'a pas caché son exaspération. L'élu communiste s'est agacé des critiques sur le rassemblement à gauche derrière LFI, malgré leurs désaccords sur de nombreux sujets.
"Quand je venais sur ce plateau, vous-même vous chouiniez en disant comment ça se fait que vous ne soyez pas capable de vous mettre d'accord à l'élection présidentielle et maintenant qu'on est rassemblé pour les législatives, vous nous dites, 'comment osez-vous vous rassembler alors que vous étiez divisés'. Mais heureusement que nous sommes unis!", s'est exclamé l'élu communiste.
Interrogés notamment sur les oppositions sur le nucléaire, il s'est agacé: "C'est ridicule ce que vous dites. On est rassemblé sur l'essentiel. Qu'elle est le première préoccupation des Français? C'est les salaires! Y'a 10 millions de pauvres et on a une alliance de gauche avec l'ensemble des composantes de la gauche qui vza permettre l'augmentation du SMIC à 1400 euros, c'est 100 euros de plus, c'est l'augmentation des pensions de retraites...C'est fondamental!"
"Ce rassemblement permet d'avoir "des réformes qui ne soient plus des punitions" et "c'est pourquoi je suis si heureux!",a ajouté le maire adjoint de Paris en charge du logement.
Alexis Corbière: "Je ne veux pas participer à plumer la volaille socialiste"
Invité de la matinale de Cnews ce jeudi matin, le député La France Insoumise (LFI) de la Seine-Saint-Denis Alexis Corbière s'est montré optimiste sur un accord définitif avec le Parti socialiste, alors que le texte entre les deux partis doit encore être soumis à l'approbation du Conseil national du PS ce jeudi soir.
"Je forme le voeu que cet accord soit adopté", a-t-il dit et d'ajouter peu de temps après en cas d'échec:
"Je ne veux pas participer à plumer la volaille socialiste. Si le PS dit non, on en reste là".
Des maires PS de grandes villes approuvent l'accord avec LFI, non sans émettre quelques réserves
Ils sont six. Six maires socialistes indiquent prendre acte de la répartition des investitures pour le parti à la rose à l'issue de l'accord conclu avec la France insoumise en vue des législatives.
"Nous prenons acte de la répartition des investitures dans nos territoires, qui reflète inégalement l'action de nos majorités locales", indiquent Nathalie Appéré, Benoît Arrivé, Olivier Bianchi, Mathieu Klein, Johanna Rolland et Cédric Van Styvendael.
"En responsabilité, nous appelons les socialistes à valider cet accord, qui ouvre la perspective du rassemblement de la gauche et des écologistes", ajoutent-ils, réaffirmant leur "profond attachement au projet européen et aux engagements internationaux de la France".
Les invités politiques des matinales de ce jeudi
BFMTV-RMC - 08h30: Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Public Sénat - 07h30: Sébastien Meurant, sénateur LR du Val-d'Oise
8 heures: Renaud Muselier, président de la région Sud Provence-Alpes-Côte-D'azur
France 2 - 07h38: Eric Woerth, député de l'Oise
Radio J - 07h45: Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil Constitutionnel
Europe 1 - 08h13: Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense au Sénat, sénateur du Val-de-Marne LR
Sud Radio - 08h15: Philippe Juvin, maire LR de La Garenne-Colombes et chef des Urgences de l'Hôpital Pompidou
CNews - 8h15: Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis
RFI - 8h19: Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis
France Inter - 8h20: Christian Jacob, président de LR
France Info - 08h30: Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique
LCI - 08h30: Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale
Malgré des "divergences immenses" avec Mélenchon, Raphaël Glucksmann soutient l'union de la gauche
L'eurodéputé Place publique annonce ce mercredi soutenir "la dynamique électorale qui s’est enclenchée" à gauche, tout en assumant des "divergences immenses" avec LFI "sur des sujets plus que fondamentaux."
"Nous avons besoin de ce rassemblement, nous avons besoin de l’union de la gauche et des écologistes", martèle-t-il, espérant que des personnalités telles que Stéphane Ravacley, le boulanger qui avait fait une grève de la faim contre l'expulsion de son apprenti, entreront à l'Assemblée nationale en juin.
"Mes divergences avec la France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon sont connues et elles sont immenses, sur des sujets plus que fondamentaux", reconnaît Raphaël Glucksmann.
Le PS soumet ce jeudi à son Conseil national l'accord avec LFI
Le Parti socialiste soumet ce jeudi soir à son parlement interne l'accord noué avec La France insoumise pour les législatives, une "bataille titanesque" au moment où le parti menace d'exploser, plusieurs figures rejetant l'alliance.
Le premier secrétaire Olivier Faure et ses lieutenants se sont épuisés à négocier, jour et nuit depuis une semaine, un accord avec LFI permettant d'être en situation de sauver la plupart de leurs députés sortants.
Mais ils ne sont pas au bout de leur peine. Le vote de ce texte à partir de 19 heures au Conseil national, organisé en visioconférence et en présentiel au siège d'Ivry-sur-Seine, leur promet quelques sueurs froides.
Ils se sont d'ailleurs donné 24 heures pour tenter de convaincre les 300 membres de ce parlement, où ils sont pourtant a priori majoritaires.
Bonjour à tous!
Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce jeudi 5 mai.