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Législatives: Christian Jacob rejette la "grande coalition" demandée par Édouard Philippe

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Emmanuel Macron tente de reprendre la main après des législatives désastreuses en recevant notamment les chefs des principaux partis. Les nouveaux élus écologistes, insoumis et Rassemblement national font également leur rentrée au Palais-Bourbon.

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"Les conditions ne me semblent pas réunies": Éric Woerth (Ensemble) dubitatif quant à la création d'un "gouvernement d'union nationale"

Un projet qu'il salue mais juge "difficile à réaliser". Éric Woerth, député Ensemble, réagit sur BFMTV aux propos de Fabien Roussel qui affirme qu'Emmanuel Macron envisage de constitution un "gouvernement d'union nationale".

"Les conditions ne me semblent pas réunies", a-t-il jugé, notant que les Républicains ont rejetté la main tendue d'Édouard Philippe qui appelle à une "grande coalition".

Fabien Roussel affirme qu'Emmanuel Macron "envisage" la constitution d'un "gouvernement d'union nationale"

Le député PCF Fabien Roussel affirme ce mardi soir sur LCI qu'Emmanuel Macron "envisage" la constitution d'un "gouvernement d'union nationale" afin de sortir du blocage parlementaire qu'ont entraîné les élections législatives.

Christian Jacob rejette la "grande coalition" demandée par Édouard Philippe

Tandis que sur notre antenne, Édouard Philippe appelait les forces de l'Assemblée et en particulier les LR, ses anciens proches, à "travailler ensemble" à une "grande coalition stable dans l'intérêt du pays", Christian Jacob a refusé la main tendue.

Édouard Philippe "a un bilan triste" estime le chef de file des Républicains, "la compromission c'est lui qui l'a incarnée", a-t-il ajouté.

Mathilde Panot, réélue à la tête du nouveau groupe Insoumis à l'Assemblée

"Merci aux député·e·s de m’avoir réélue à l’unanimité présidente du groupe de La France insoumise à l’Assemblée nationale. Cette confiance m’honore", a tweeté la députée insoumise réélue dans la 10e circonscription du Val-de-Marne dimanche dernier.

La femme politique avait pris la tête du groupe en octobre 2021, devenant à 32 ans la plus jeune présidente de groupe de l’histoire de l’Assemblée nationale

Édouard Philippe appelle à une "grande coalition stable (...) dans l'intérêt du pays"

"C'est un appel à la responsabilité de tout le monde", conjure l'ancien locataire de Matignon après les résultats d'une majorité relative à l'Assemblée.

"Il faudra construire une grande coalition", invite l'ancien Premier ministre. "Dans l'intérêt du pays" pour "une majorité stable indispensable", "sans quoi nous allons avoir d'énormes problèmes", prévient-il.

"Ce scrutin nous amène directement à une logique de coalition", conclut Édouard Philippe pour qui la meilleure coalition, c'est "la plus large possible" et celle qui fait "des compromis".

Édouard Philippe prend "sa responsabilité" dans la déroute et invite à "travailler ensemble"

Le président d'Horizons a expliqué sur notre antenne qu'il prenait "sa responsabilité" dans la déroute tout en rappelant qu'il avait fait "campagne à fond" derrière les candidats Ensemble.

L'ancien Premier ministre assure que sur son programme Emmanuel Macron sait faire preuve de flexibilité et qu'il l'a déjà fait dans le passé.

Post-législatives, "la situation est inédite" constate Édouard Philippe en citant trois raisons

Sur notre antenne, l'ancien Premier ministre Édouard Philippe fait le constat d'une situation à l'Assemblée "inédite, qui ne supporte pas la comparaison, par exemple avec ce qui s'est passé en 88", analyse le président d'Horizons.

Le contexte n'a rien à voir avec un autre vécu pour le soutien d'Emmanuel Macron. Il s'explique:

"Il y avait moins de députés qui séparaient de la majorité absolue", "parce qu'on pouvait utiliser le 49.3 aussi souvent que le premier ministre le souhaitait" et "parce que la famille centriste acceptait de travailler avec la majorité relative".

"Ces trois conditions ont disparu", observe Édouard Philippe.

Rester dans l'opposition, une position "stérile" pour l'ex-LR Catherine Vautrin

Les parlementaires LR feraient "15 ans d'opposition"... "Est-ce que c'est vraiment ce qu'ils veulent", interroge ce mardi sur notre antenne Catherine Vautrin, ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale et ex-LR devenue soutien d'Emmanuel Macron avant le premier tour des présidentielles.

"J'appelle à une responsabilité", déclare-t-elle sur BFMTV après les résultats des législatives qui offrent une majorité relative au chef de l'État. Il faut "regarder dans le projet d'Emmanuel Macron et dans le projet de Valérie Pécresse", les "points communs", exhorte la présidente du Grand Reims

"La réforme des retraites est quelque chose sur laquelle on peut travailler", propose-t-elle plutôt que de continuer à "s'affronter".

"Les LR ont été 5 ans dans l'opposition (...) pour certains d'entre eux ils sont dans l'opposition depuis 10 ans (...) on voit ce que ça donne, ils arrivent à 60 à l'Assemblée (...) C'est stérile", a-t-elle déclaré.

"Est ce que chacun des groupes LR ont-ils tous la même vision (que celle exprimée par Christian Jacob)? Je n'en suis pas certaine", a affirmé l'ancienne LR, qui cherche à tout prix à rallier d'anciens collègues dans son nouveau camp.

La cote de popularité d'Elisabeth Borne dévisse, celle d'Emmanuel Macron également en baisse

La cote de popularité d'Elisabeth Borne a dévissé de 7 points en juin, un mois seulement après sa nomination à Matignon, selon un sondage Ifop-Fiducial publié mardi qui voit également Emmanuel Macron perdre deux points.

Selon cette enquête pour Paris Match et Sud Radio effectuée juste avant le second tour des élections législatives, 41% des personnes interrogées approuvent désormais l'action d'Elisabeth Borne, contre 48% à son arrivée mi-mai. Les Français mettent en doute notamment sa capacité à réformer le pays (41%, - 8 points) et sa proximité avec leurs préoccupations (36%, -3 pts).

L’ancien ministre Joël Giraud officialise sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale

info RMC - Réélu dimanche député des Hautes-Alpes, l’ancien ministre Joël Giraud est le premier à déclarer officiellement sa candidature pour le "Perchoir", le très stratégique poste de président de l’Assemblée Nationale.

>> Retrouvez l'article de RMC ICI.

Pour Mélenchon, "M. Attal devrait revenir à l'idée de la démocratie"

"J'ai entendu tout à l'heure M. Attal se moquer de moi en disant 'il n'a pas à discuter la légitimité de la Première ministre puisqu'il n'est pas élu lui-même", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, "ça prouve le point de dérive où on en est. N'importe quel Français ou Français a le droit d'interpeller le gouvernement et d'interroger la légitimité qu'il a à prendre des décisions".

Et d'ajouter: "M. Attal devrait revenir à l'idée de la démocratie".

Mélenchon appelle le gouvernement Borne à "demander la confiance" de l'Assemblée nationale

Depuis la salle des Quatre Colonnes de l'Assemblée nationale ce mardi après-midi, Jean-Luc Mélenchon a appelé "le gouvernement de Mme Borne" à "se présenter devant l'Assemblée pour demander la confiance" de l'Hémicycle.

"Les heures passant, il se confirme qu'il n'y a plus de majorité présidentielle ni gouvernementale. C'est ça l'évènement. Il ne semble pas que les Républicains aient l'intention de faciliter le travail du président Macron", a-t-il d'abord posé.

"Quoi qu'il arrive, il existe un Parlement et des traditions démocratiques qui font que quand il y a un gouvernement, il vient devant l'Assemblée, il présente son programme de travail et il demande la confiance", a-t-il développé. "Si cette confiance lui est accordé, il gouverne et si elle lui est refusée, eh bien il faut former un autre gouvernement".

Éric Woerth: "Je suis candidat à la présidence de l'Assemblée nationale"

Après la présidence de la Commission des finances, la présidence de l'Assemblée. Éric Woerth compte bien mettre à profit son départ des LR.

Alors que Richard Ferrand laisse sa place au Perchoir après avoir été éliminé au deuxième tour des législatives par la Nupes dans le Finistère, le député de l'Oise se voit déjà le remplacer.

"Je suis candidat à la présidence de l’Assemblée nationale", a-t-il déclaré ce mardi lors d'une interview au Parisien. "Richard Ferrand avait pour vocation à poursuivre le travail qui était le sien au Perchoir. Malheureusement, il n’a pas été réélu et je souhaite rendre hommage à son travail et me placer dans la continuité de son action", a-t-il ajouté.

"Pour Jean-Luc Mélenchon, personne n'est légitime sauf Jean-Luc Mélenchon, tacle Gabriel Attal

A la sortie de la réunion gouvernementale tenue à Matignon, le nouveau ministre délégué charge des Comptes publics Gabriel Attal a dans un premier temps assuré que malgré a situation parlementaire inédite, "on a besoin d'un gouvernement à la tâche." "Il nous convient de trouver collectivement le chemin de l'action", ajoute-t-il encore.

Puis, l'ancien porte-parole du gouvernement en a également profité pour attaquer le leader des Insoumis.

"Pour Jean-Luc Mélenchon, personne n'est légitime sauf Jean-Luc Mélenchon. I n'a pas été élu par les Français et dit que la Première ministre n'est pas légitime. Avec lui, la démocratie c'est 'qui perd gagne.'"

Elisabeth Borne recevra la semaine prochaine les présidents des groupes de l'Assemblée

La porte-parole du gouvernement, Olivia Gregoire, en a fait l'annonce ce mardi après-midi. Élisabeth Borne recevra la semaine prochaine les présidents des groupes de l'Assemblée nationale.

"J'ai peut-être été trop rapide", admet Mélenchon à propos du groupe Nupes

Faisant allusion à sa déclaration concernant un groupe unique Nupes à l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon a admis ce mardi avoir "peut-être été trop rapide."

"Hier c’était ’le premier parti c’est le RN, non, le premier parti c’est la Nupes. Et si on ne nous entend pas d’une manière, il faut le faire entendre d’une autre", a-t-il dit.

Selon lui, son idée était de "faire un groupe commun, on pose sur la table d’une manière incontestable qui est le plus nombreux. On m’a dit que ce n’est pas comme ça qu’il fallait faire, que ça fait perdre du temps de parole, des collaborateurs etc."

Pour Mélenchon, Borne "n'a aucune légitimité"

Après avoir accompagné les nouveaux députés insoumis au sein du palais Bourbon ce mardi matin, Jean-Luc Mélenchon a assuré cet après-midi sur notre antenne qu'Élisabeth Borne n'avait selon lui "aucune légitimité."

"Ça ne me fait ni chaud ni froid. Je n’ai plus qu’à attendre que le fruit tombe de l‘arbre. Cette femme n’a aucune légitimité. C’est une démocratie par une monarchie. Toutes les démocraties du monde le Premier ministre se présente devant l'Assemblée, fait un discours et il y a un vote. Il faut que les choses aillent à leur rythme", a-t-il dit.

Bayrou appelle à "s'approcher le plus possible de l'union nationale"

A la sortie de son entretien avec Emmanuel Macron à l'Élysée, le président du ModEm François Bayrou a estimé que le message des législatives était "très fort et à certains égards violents", et que personne "ne peut l'ignorer."

"La ligne à suivre est devant les difficultés très fortes il faut s’approcher le plus près possible de l’Union nationale", a-t-il dit.

"Il y aura des affrontements mais au moins chacun doit se sentir une part de responsabilité dans ce qui vient. Il peut y avoir des débats, des critiques, mais au moins nous devons être dans l’esprit que nous aurons notre part dans les décisions et préoccupations. Même en étant divergents et différents on peut être responsables", a-t-il dit, ajoutant qu'Emmanuel Macron avait entrepris une "réflexion sur le long terme."

Les députés socialistes posent devant l'Assemblée nationale

Ce mardi en début d'après-midi, quelques heures après son entretien avec Emmanuel Macron, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a posé devant le palais Bourbon en compagnie de l'ensemble des élus de son parti vainqueurs ce dimanche des législatives.

Olivier Faure et les députés socialistes devant le palais Bourbon, le 21 juin 2022
Olivier Faure et les députés socialistes devant le palais Bourbon, le 21 juin 2022 © BFMTV

Un seul groupe Nupes à l'Assemblée? "L'addition des forces fait force", lance le député PCF Sébastien Jumel

"La dynamique de rassemblement, il s'agit de ne pas l'éteindre avec un grand seau d'eau mais au contraire de la faire vivre", déclare Sébastien Jumel, député Nupes-PCF, ce mardi sur BFMTV, interrogé sur la séparation de la Nupes en plusieurs groupes à l'Assemblée nationale.

"La force de ce rassemblement c'est la diversité de ces composantes", ajoute-t-il, "si rassemblés on est plus fort on doit pouvoir agir concrètement pour augmenter les salaires et les retraites. Je suis favorable à ce que le rassemblement continue", lance-t-il, répétant que "l'addition des forces fait force".

Le groupe communiste doit se réunir à 17h ce mardi pour se positionner sur ce sujet.

"La question du casting ne m’intéresse pas du tout", répond Olivier Faure, interrogé sur la démission refusée d'Elisabeth Borne

À la sortie de son entretien avec Emmanuel Macron, Olivier Faure a été interrogé sur le refus de démission d'Élisabeth Borne par le président de la République ce mardi matin. "La question du casting ne m’intéresse pas du tout, je ne suis pas DRH de la Macronie", a lancé le député Nupes.

"Au fond ça m'est complètement indifférent de savoir qui est à Matignon, la seule chose qui m'intéresse beaucoup, c'est de savoir ce que l'on va dire aux Françaises et aux Français."

Entretien avec Emmanuel Macron: Olivier Faure parle d'un "échange nourri", mais attend de voir

Le premier secrétaire du Parti Socialiste Olivier Faure, député PS (NUPES), a eu un "échange nourri" avec le président de la République ce mardi, mais "il va entendre tout le monde et après il dira le chemin qui est le sien"

"Après est-ce que c'est seulement une mise en scène qui lui permet de dire qu'il a consulté ou est-ce qu'il a vraiment l'intention d'entendre ce que lui ont dit les Français ?", lance-t-il. "On le saura dans les prochains jours."

Clémentine Autain fait part de son "émotion" à l'Assemblée nationale

En compagnie des nouveaux députés de la France insoumise élus dimanche passé, Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis, est entrée ce mardi matin à l'Assemblée nationale.

Sur notre antenne, cette dernière a fait part de sa grande émotion. "Quand on a été dans le groupe de 17 Insoumis et qu'on voit ces nouveaux visages, c'est beaucoup d'émotions. On a travaillé pendant cinq ans, c'est un grand bonheur de se rendre compte que ce travail fait grandir et construit notre force", dit-elle.

Selon la députée, il y a "des visages qui font encore plus plaisir", comme celui de l'ancienne femme de chambre Rachel Kéké, dont l'élection lui met "presque les larmes aux yeux."

"Il y a beaucoup de personnalité que vous ne connaissez pas encore, mais je peux vous dire que ça va dépoter sévère", conclut-elle.

Nouvelle photo de famille des Insoumis à l'Assemblée

Le poing levé, les députés de la France insoumise ont, en compagnie de Jean-Luc Mélenchon, une nouvelle fois pris la pose à l'Assemblée nationale. Cette fois-ci, ils se sont regroupés sur les marches de la cour intérieure du palais Bourbon.

"Pas de logique de pacte" avec Ensemble, martèle de nouveau Jacob

A la sortie de son entrevue avec emmanuel Macron à l'Élysée, le président des Républicauns, Christian Jacob, a une nouvelle fois assuré qu'il n'était "pas question pour nous de rentrer dans ce qui pourrait être une trahison des électeurs."

"Nous restons dans l’opposition de manière déterminée mais responsable, jamais on ne sera dans blocage des institutions, mais il n’y aura pas de logique de pacte ou quoi que ce soit de cette nature. Nos propositions sont connues, sont sur la table et c’est au gouvernement et à lui-même de décider de ses choix", a-t-il dit.

Christian Jacob a également assuré avoir indiqué au président de la République sa "grande responsabilité" dans le score du Rassemblement national en "voulant instrumentaliser les extrêmes."

Les députés LFI sont arrivés dans la cour d'honneur de l'Assemblée nationale

Un peu avant 11h ce mardi, et après avoir posé pour une "photo de classe" symbolique devant l'Assemblée nationale, les députés de la France insoumise sont arrivés dans la cour d'honneur du palais Bourbon.

Adrien Quatennens et les députés insoumis à l'Assemblée nationale, le 21 juin 2022
Adrien Quatennens et les députés insoumis à l'Assemblée nationale, le 21 juin 2022 © BFMTV

Borne réunit l'ensemble du gouvernement à Matignon en début d'après-midi

Dans un contexte difficile, la Première ministre va réunir l'ensemble du gouvernement à Matignon mardi en début d'après-midi, a annoncé son entourage à l'AFP.

Parmi les membres du gouvernement attendus rue de Varenne figureront bien la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Amélie de Montchalin, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, et la secrétaire d'Etat à la Mer Justine Bénin.

Toutes trois, battues dimanche au second tour, devront donc bel et bien démissionner, a encore précisé l'entourage d'Elisabeth Borne.

La "photo de classe" des députés insoumis devant l'Assemblée nationale

Ce mardi à 10h, les députés de la France insoumise se sont regroupés devant le Palais Bourbon pour une "photo de famille" parlementaire où étaient réunis les députés élus aux dernières législatives.

Parmi eux, Raquel Garrido, Éric Coquerel, Adrien Quatennens ou encore Louis Boyard, le plus jeune député de France métropolitaine.

Elisabeth Borne a présenté sa démission, refusée par Emmanuel Macron

Elisabeth Borne a remis sa démission à Emmanuel Macron suivant l'usage républicain. Le président l'a refusée "afin que le gouvernement reste à la tâche", d'après l'Elysée.

Le président va chercher avec les chefs de parti des "solutions constructives envisageables".

"L'extrême droite dans toute l'histoire est contre la République", tance Olivier Faure

"Est-ce que vraiment vous pensez qu'il y a une majorité possible avec l'extrême droite? Est-ce que vraiment ces gens-là pensent ce qu'ils disent?" s'est agacé ce mardi Olivier Faure sur France Info, réagissant à la phrase d'Éric Dupond-Moretti qui dimanche soir sur BFMTV a émis la possibilité "d'avancer ensemble" avec le RN à l'Assemblée.

"Quelle faute historique que de laisser penser que l'extrême droite dont toute l'histoire est contre la République?" a poursuivi Olivier Faure. "Comment peut-on arriver à ce degré de confusion où on laisse penser que les uns et les autres s'équivalent?", a-t-il ajouté concernant la gauche et l'extrême droite.

Le RN veut revendiquer la présidence de la commission des Finances à l'Assemblée nationale

"La tradition veut que la questure, la présidence de la commission des Finances, soit confiée à un membre de l'opposition. Et bien nous sommes la première opposition, nous revendiquons d'assumer ces responsabilités", déclare ce mardi matin sur LCI le député Sébastien Chenu.

"Et puis les règles, c'est que les vice-présidences, au moins une d'entre elles, soit confiée également à des représentants de l'opposition", ajoute-t-il. "Nous souhaitons assumer".

Christian Jacob rappelle son "immense respect" pour Nicolas Sarkozy mais reconnaît que leurs visions sont désormais "différentes"

Tandis que la préférence officieuse - mais guère dissimulée - de Nicolas Sarkozy pour Emmanuel Macron au détriment de Valérie Pécresse durant la présidentielle a achevé d'éloigner l'ancien chef de l'Etat de sa famille politique, Christian Jacob a commencé par souligner "son "immense respect pour Nicolas Sarkozy" et p"our son bon quinquennat".

Le président de LR a assuré conservé "des liens d'affection et d'amitié avec lui". "Nous sommes aujourd'hui sur des visions différentes", a-t-il toutefois pointé. 

Après deux échecs électoraux, il faut qu'Éric Zemmour "arrête de donner des leçons", lance Sébastien Chenu

Le député RN Sébastien Chenu a réagi ce mardi matin sur LCI aux déclarations d'Éric Zemmour, qui a blâmé la non-alliance entre le RN et Reconquête aux élections législatives.

"Éric Zemmour a manqué son pari présidentiel, il a manqué son pari législatif, dans ces cas-là on arrête de donner des leçons", a lancé le député, ajoutant penser "penser qu'Éric Zemmour s'est trompé" et qu'aujourd'hui il fallait "qu'il le reconnaisse et qu'il en prenne acte".

L'accord de la Nupes "précise qu'il y aura des groupes qui seront autonomes" à l'Assemblée, rappelle Olivier Faure

Que répond Olivier Faure à la proposition de Jean-Luc Mélenchon que les députés de la Nupes siègent ensemble dans un seul et unique groupe à l'Assemblée? "Je lui réponds ce que je lui ai déjà répondu dès hier, c'est qu'il y a un accord que nous avons tous signés, (...) que cet accord précise qu'il y aura des groupes qui seront autonomes et puis il y aura un intergroupe qui coordonnera nos activités, nos oppositions", oppose ce mardi Olivier Faure sur France Info.

"Il y a une coalition qui a été se présenter devant des électeurs, et nous sommes ensemble la première force d'opposition à l'Assemblée", assure le socialiste. "Nous sommes dans la même coalition, nous portons un projet partagé, nous sommes politiquement la première force dans l'hémicycle d'opposition", appuie le Premier secrétaire du PS.

"Nous nous entendons parfaitement, nous avons de bonnes raisons de continuer ensemble parce que cette aventure a permis de réveiller 'lespoir a gauche", précise toutefois Olivier Faure qui dit souhaiter "que nous puissions continuer à incarner ensemble une alternative".

"La réalité c'est que vous faites un seul groupe plutôt que quatre, vous avez quatre fois moins de droits de tirage pour avoir des commissions d'enquête, je préfère qu'on garde quatre droits de tirage plutôt qu'un seul, on a moins d'argent, moins de collaborateurs, on a moins de temps de parole, on a moins de possibilités d'agir dans l'opposition", justifie le député de Seine-et-Marne.

Succession à la présidence de LR: Jacob adoube Wauquiez

On le sait, Christian Jacob aimerait voir Laurent Wauquiez - qu'il avait remplacé à la tête des Républicains, reprendre la présidence du mouvement après lui. Il l'a rappelé ce matin au micro de France Inter.

"Il a déjà dirigé le parti, il dirige une grande collectivité", a-t-il justifié. Interrogé au sujet d'autres candidatures possibles, il a refusé de citer un autre nom, arguant de sa crainte d'"oublier" quelqu'un.

"Borne est sous tutelle": Dati juge que Macron "enjambe" sa Première ministre

Rachida Dati ne goûte guère le maintien de la Première ministre à Matignon, après l'échec de la coalition présidentelle aux législatives.

"Elle est déjà usée. Si elle reste, Macron fait le choix de l’immobilisme. Macron l’enjambe quand il rencontre lui-même les chefs de parti. Ça en dit long. Elle est toujours entourée et elle est sous tutelle", juge l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy ce matin sur BFMTV.

Pour Christian Jacob, il aurait été "sain" qu'Elisabeth Borne démissionne

Sans s'avancer tout à fait sur sa volonté ou non de voir Elisabeth Borne quitter Matignon après ces législatives catastrophiques pour la majorité, Christian Jacob a estimé que la Première ministre aurait dû formellement proposer la démission de son gouvernement.

"Il aurait été sain qu'elle dépose sa démission, ensuite à charge du président de la reconduire ou pas", a-t-il dit.

Olivier Faure compte dire à Emmanuel Macron "que ce pays va mal, qu'il est en colère"

Olivier Faure, qui sera reçu ce mardi à l'Élysée au même titre que les autres chefs de partis, compte dire à Emmanuel Macron "que ce pays va mal, qu'il est en colère". Mais, ajoute-t-il, "il n'est pas bloqué".

"S'il entend ce que lui disent les Français", notamment sur les salaires, et le Smic à 1500 euros, les pensions de retraite, "on sera là", assure le socialiste sur France Info. "Il ne s'agit pas de s'aligner, il s'agit de répondre aux Françaises et aux Français".

"Les Français ont émis un message (avec les législatives, NDLR) qui est très clair et ce message c'est précisément qu'ils ne voulaient pas qu'Emmanuel Macron applique un programme (...), ils n'ont pas voulu lui donner de chèque en blanc, il y aura une reparlementarisation de la vie politique. (...) Il va devoir apprendre à se confronter aux idées des autres et se confronter à ce que veulent les Français", juge le Premier secrétaire du PS.

"On ne peut pas accepter une revalorisation qui serait inférieure à l'inflation", précise Olivier Faure concernant les pensions de retraite.

"En marche, ce sont des canards sans tête et les autres des têtes brûlées": Dati voit les LR comme les seuls à "avoir la tête sur les épaules"

Rachida Dati croit en la place centrale des LR, après l'échec d'Emmanuel Macron aux législatives.

"La France est à droite, je ne vous dis pas qu'elle est LR. Nous ne voulons pas le chaos, nous sommes le parti de l’ordre. En Marche à l’Assemblée nationale, ça va être des canards sans tête et les autres, des têtes brûlées. Et nous, on a la tête sur les épaules", avance la maire du 7ème arrondissement de Paris ce matin sur BFMTV.

Christian Jacob convoqué par Emmanuel Macron à l'Elysée: "C'est lui qui a quelque chose à me dire"

Christian Jacob a rendez-vous à 10h à l'Elysée pour être consulté par le président de la République après les législatives. Que lui dira-t-il ?

"C'est lui qui a quelque chose à me dire. Je n'ai rien demandé", a-t-il évacué.  Pour autant, lui promettra-t-il son soutien pour le report de l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans ? "Si son projet est le nôtre, on ne votera pas contre", s'est borné à poser Christian Jacob.  

Le RN est la "première force d'opposition", martèle Sébastien Chenu, non la Nupes

Sébastien Chenu a plusieurs fois revendiqué pour le Rassemblement National ce matin sur LCI le titre de "première force d'opposition", devant l'union de gauche Nupes.

"La Nupes hier soir a explosé en 4 groupes et aucun d'entre eux n'est supérieur numériquement à celui du Rassemblement National, en ce sens, ils "ne sont pas la première force d'opposition". "Les Français ont tranché, ont choisi, nous sommes le premier groupe d'opposition, c'est une lourde responsabilité".

"Nous n'allons pas chercher à bordéliser la vie politique", assure le député RN Sébastien Chenu

Le député Rassemblement National Sébastien Chenu, réélu ce dimanche, a assuré sur LCI que le groupe parlementaire RN allait "participer à la vie démocratique du pays" et "nous n'allons pas chercher à bordéliser la vie politique", mais "nous voulons être respectés en retour" en tant que "première opposition".

"Nous allons nous faire entendre mais par le travail, pas par le chahut", déclare-t-il.

"La réponse ne sera ni dans les combines, ni dans les magouilles": Christian Jacob refuse de voir LR s'allier à la majorité présidentielle

Christian Jacob, patron des Républicains, est l'invité de la matinale de France Inter ce mardi. Il a réaffirmé son refus de voir sa famille politique passer tout accord avec "Ensemble !" pour fortifier la majorité présidentielle au lendemain de la tenue du bureau politique de LR.

"La réponse ne sera ni dans les combines, ni dans les magouilles", a-t-il prévenu

"Nous avons une ligne très claire: nous sommes dans l'opposition. Il a été incapable de conduire les réformes, il y a eu une gabegie sur les dépenses publiques. Nous restons sur cette ligne mais nous avons toujours mis des propositions sur la table", a-t-il encore exposé.

Citant l'arrivée d'Edouard Philippe à Matignon il y a cinq ans, il s'est interrogé: "Quand Emmanuel Macron est allé chercher quelques âmes fragiles pour son gouvernement en 2017, quel en a été le résultat ?"

"On ne peut pas être dans une double trahison: les électeurs ne nous ont pas élus pour être dans un gouvernement avec Emmanuel Macron, à charge pour celui-ci de venir sur notre ligne. On ne va pas avoir dit quelque chose pendant deux mois de campagne pour dire autre chose aujourd'hui", a enfin plaidé Christian Jacob.

Groupe Nupes à l'Assemblée: "ce n'est pas une injonction mais une proposition" pour Quatennens

Les écologistes, les socialistes et les communistes ont beau fermer la porte à tout groupe unique à l'Assemblée nationale, Adrien Quatennens y croit encore.

"Ce n'est pas une injonction mais une proposition nouvelle parce que la situation est nouvelle", défend le député insoumis ce matin sur Cnews.

Législatives: "Il y a une déception dans le résultat", reconnaît Adrien Quatennens

Adrien Quatennens se dit déçu du résultat des législatives dimanche soir avec 131 sièges pour la Nupes, très loin des 289 qsui auraient permis d'envoyer JEan-Luc Mélenchon à Matignon.

"Il y a une déception dans le résultat. Nous avions la perspective d’une majorité. Il y a une déception pour les gens. On participe toujours aux élections pour les gagner", admet le député insoumis du Nord ce matin sur Cnews.

"Pas besoin de motion de censure": Fabien Roussel veut attendre le discours d'Elisabeth Borne

La France insoumise déposera une motion de censure le 5 juillet prochain pour le discours de politique générale d'Elisabeth Borne. Fabien Roussel et le Parti communiste ne devraient pas y prendre part.

"S’il n’y a rien pour le pouvoir d’achat, si Elisabeth Borne continue d’aller sur la retraite à 65 ans, nous voterons contre le discours de politique générale, il n’y a pas besoin de motion de censure. Si elle ne change rien, elle perdra. Mais attendons de voir, il n'y a pas forcément de blocage si (le gouvernement) ouvre ses deux oreilles", assure le député du Nord ce matin sur RTL.

"Pas un parti unique mais bien une alliance": Roussel ferme à nouveau la porte à Mélenchon

Fabien Roussel est revenu sur la proposition de Jean-Luc Mélenchon de créer un groupe unique à gauche à l'Assemblée nationale pour peser face au RN et à ses 89 députés.

"Nous ne sommes pas un parti unique, un groupe unique mais bien une alliance. Nous avons des différences qui sont notre richesse", lui répond le patron du Parti communiste ce matin sur RTL.

"Macron découvre qu'il a une opposition": Diaz veut un groupe RN "utile" à l'Assemblée

Pour sa première matinale, Edwige Diaz, élue députée de Gironde sous les couleurs du RN dimanche soir, s'est voulue dans la droite lignée des éléments de langage de son parti.

"Je représenterai une opposition responsable. Nous ne serons pas du tout la béquille de Macron mais le porte-voix des 13 millions de Français qui ont voté pour Marine Le Pen. Je suis heureuse de voir qu'il découvre qu'il a une opposition", juge cette proche de Marine Le Pen ce matin sur France 2.

Son nom circule pour devenir porte-parole du parti à l'Assemblée nationale alors que l'Elysée reçoit les chefs de l'opposition cette après-midi, dont Marine Le Pen.

"C'était la dernière grasse matinée des 5 dernières années": Boyard, élu député à 21 ans, fait ses premiers pas à l'Assemblée

BFMTV suit la rentrée des classes de Louis Boyard, élu député dimanche soir sous les couleurs de la Nupes à seulement 21 ans.

Leader de la contestation contre la réforme du bac et Parcoursup, il est le plus jeune parlementaire de métropole à rentrée au Palais-Bourbon.

Il fait partie des visages à suivre de la nouvelle Assemblée.

Législatives: l'union de la Nupes se fissure après la proposition de Mélenchon

L'union de la gauche va-t-elle survivre à l'Assemblée? Au lendemain du second tour, socialistes, EELV et communistes disent "non" à la formation d'un seul et même groupe dans l'hémicycle, proposée par Mélenchon.

Inquiet que l'obtention de 89 députés par le RN remette en cause son "statut" de première opposition à Emmanuel Macron, le leader Insoumis a proposé ce lundi que la Nupes se constitue "comme un seul groupe" après avoir réussi à faire élire 131 députés, la veille.

La réaction des formations politiques de l'union ne s'est pas faite attendre. Des écologistes aux socialistes en passant par les communistes, le refus est unanime.

On vous explique tout dans cet article.

Macron commence à recevoir les chefs de partis politiques

Toutes les forces politiques seront conviés à l'Élysée aujourd'hui, mardi, et ce mercredi.

Emmanuel Macron s'entretiendra ce jour avec Christian Jacob, président des Républicains, Olivier Faure, le Premier sécrétaire. Suivront François Bayrou du Modem, Stanislas Guerini pour Renaissance, Marine Le Pen pour le RN et enfin Fabien Roussel.

Après l'échec aux législatives de la macronie, Borne veut pousser le président à réagir

La Première ministre et plusieurs figures de la majorité comme Édouard Philippe et François Bayrou poussent Emmanuel Macron à prendre l'initiative alors que la coalition présidentielle sort des élections législatives sans majorité absolue.

L'heure est aussi au bilan de ce scrutin. Des proches historiques du président commencent à critiquer son entrée en campagne trop tardive dans l'enjeu des législatives.

Plusieurs proches questionnent une forme de "nonchalance" d'Emmanuel Macron, qui n'aurait pas paru plus alarmé que cela en voyant les résultats du second tour.

"C'est du déni, ou quoi? Est-ce qu'il réalise que ça va être l'enfer pendant 5 ans?" s'étrangle un membre de la majorité.

On vous résume ici le sentiment des ténors de la coalition présidentielle.

Rachida Dati invitée d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC

Ce mardi, c'est la maire LR du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati qui répondra aux questions d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC.

Au menu des autres matinales ce matin:

- 7h40, France 2: Edwige Diaz, députée RN de Gironde et Louis Boyard, député Nupes du Val-de-Marne

- 7h40, RTL: Fabien Roussel, député PCF du Nord

- 7h45, Radio J: Benjamin Lucas, député Génération.s des Yvelines

- 7h50, France Inter: Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture

- 8h00, Public sénat: François-Xavier Bellamy, eurodéputé LR

- 8h10, France 2: Marlène Schiappa, ancienne ministre

- 8h15, CNEWS: Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine

- 8h15, Sud Radio: Annie Genevard, député LR du Doubs

- 8h20, France Inter: Christian Jacob, président des Républicains

- 8h30, LCI: Sébastien Chenu, député RN du Nord

- 8h30, France Info: Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, député de Seine-et-Marne

Bonjour à tous !

Bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de ce mardi 21 juin.

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