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Jean-Luc Mélenchon accuse Emmanuel Macron d'être un "autocrate qui dirige tout seul"

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Le président de la République Emmanuel Macron commence ses consultations ce vendredi 23 août avec les présidents des groupes parlementaires et les chefs de partis en vue de former un gouvernement. La gauche a ouvert le bal ce matin en présence de Lucie Castets qu'elle souhaite installer à Matignon. Laurent Wauquiez est lui aussi arrivé dans l'après-midi.

L'ESSENTIEL

  • Un mois après les élections législatives nées de la dissolution, Emmanuel Macron a reçu ce matin les leaders de la coalition de gauche Nouveau Front populaire et leur candidate pour Matignon, Lucie Castets. Lire l'article
  • "Nous sommes venus proposer une solution de stabilité", a déclaré la haute fonctionnaire de 37 ans à leur arrivée à l'Élysée. Lire l'article
  • Les représentants du camp présidentiel (Renaissance, Horizons, MoDem, Parti radical), de l'UDI, des Républicains (LR) et du groupe centriste Liot ont également été reçus, avant le RN et le parti d'Éric Ciotti lundi. Lire l'article
  • Gabriel Attal a "défendu" auprès d'Emmanuel Macron la nomination d'un Premier ministre "ne venant pas" des partis du camp présidentiel. Lire l'article

C'est la fin de ce direct

C'est la fin de ce direct, consacré à l'actualité politique de ce vendredi 23 août, merci de l'avoir suivi.

La journée a été marquée par le début des consultations des forces politiques par Emmanuel Macron, en vue de former un nouveau gouvernement. Le chef de l'État a d'abord reçu le Nouveau front populaire, puis le camp présidentiel et finalement Les Républicains.

Emmanuel Macron poursuivra ses consultations lundi avec le Rassemblement national ainsi qu'Éric Ciotti. Il pourrait également prendre la parole ce même jour.

Fabien Roussel "ne voit pas comment" la destitution d'Emmanuel Macron "peut être mise en œuvre"

"La destitution, je ne vois pas comment elle peut être mise en œuvre", assure le patron des communistes Fabien Roussel, alors que La France insoumise menace d'avoir recours à l'article 68 de la Constitution.

Alexis Corbière estime que la destitution d'Emmanuel Macron n'est pas "inconcevable"

Alexis Corbière estime que la destitution d'Emmanuel Macron n'est pas "inconcevable", alors que La France insoumise menace d'avoir recours à l'article 68 de la Constitution.

"La destitution n'est pas un coup de force", a jugé le député de Seine-Saint-Denis.

"Il faut l'union de l'ensemble des forces de gauche" au gouvernement, réclame Alexis Corbière

"Il faut l'union de l'ensemble des forces de gauche (...) Il faut un gouvernement d'alliance", réclame Alexis Corbière, député du Nouveau Front populaire, alors que le camp présidentiel rejette la présence de ministres insoumis dans un gouvernement.

Emmanuel Macron a évoqué l'hypothèse d'une prise de parole lundi soir

Emmanuel Macron a évoqué à plusieurs participants l'hypothèse d'une prise de parole lundi soir, selon des sources concordantes à BFMTV.

"Ils ne sont venus avec personne": Olivier Faure estime que le camp présidentiel installe "le chaos"

Au soir des premières consultations à l'Élysée, le Premier secrétaire du Parti socialiste a déploré sur BFMTV l'attitude du camp présidentiel, qui selon lui "installe le chaos".

D'après Olivier Faure, Lucie Castets, candidate désignée par le Nouveau Front populaire pour Matignon, est "la seule solution proposée aujourd'hui". De leur côté, les représentants de la macronie "ne sont venus avec personne", en ne proposant pas de nom pour prendre la tête d'un nouveau gouvernement.

"Ce n'est pas un programme d'être contre les autres", a déploré le responsable socialiste.

Emmanuel Macron a indiqué qu’il comptait rendre compte aux Français des résultats des consultations

D'après des sources concordantes à BFMTV, le président a fait savoir à ses interlocuteurs qu’il comptait rendre compte aux Français des résultats des consultations menées à partir d'aujourd'hui à l'Élysée.

Aucune précision sur le moment ni la forme n'a pour l'instant été donnée.

Jean-Luc Mélenchon accuse Emmanuel Macron d'être un "autocrate qui dirige tout seul"

Lors d'un discours aux universités d'été des insoumis dans la Drôme, Jean-Luc Mélenchon a déploré les différentes "agressions" du président de la République.

"Première agression: Le résultat du suffrage universel, il s’en fiche. Deuxième agression: Il ne désigne pas de Premier ministre. Troisième agression: Il se transforme en Premier ministre à la place du Premier ministre", a lancé l'ancien président à la présidentielle.

Il a ensuite justifié: "Cela s’appelle un autocrate qui dirige tout seul. Il l’est car il est un homme autoritaire avec ses quatre lois par an de sécurité (...) Il nous offense, nous méritons mieux."

"Volonté de changement", Lucie Castets... Ce qu'a dit Emmanuel Macron aux représentants LR

D'après les entourages des participants LR aux consultations avec le président de la République à BFMTV, Emmanuel Macron "s'est montré lucide". "Il a reconnu qu'il y avait une volonté de changement dans les élections", ont-ils ajouté.

Et de poursuivre: "Le sentiment que le premier objectif d'Emmanuel Macron est de montrer qu'il y a un blocage partagé par beaucoup sur la question de LFI... Et qu'en conséquence la nomination de Lucie Castets est impossible."

Concernant la possible nomination d'un Premier ministe ou de ministres LR, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Annie Genevard ont annoncé que "tout débauchage ne ferait que créer de la crispation".

Les dirigeants LR lui ont rappelé que la nomination du Premier ministre était sa seule prérogative.

De nouvelles consultations mardi à l'Élysée ne sont "pas exclues"

Lors des différents entretiens de la journée, certains participants ont compris, entre les lignes, que le président pourrait revoir les mêmes représentants mardi afin de rendre compte et faire le bilan des premières rencontres.

Selon l'entourage du président à BFMTV, "ce n'est pas exclu".

Laurent Wauquiez assure que les LR voteraient "immédiatement une motion de censure" contre un gouvernement comprenant des LFI

Le chef des députés Républicains à l'Assemblée a pris la parole à la sortie de la réunion des représentants du parti de droite avec Emmanuel Macron.

Lauren Wauquiez a notamment assuré que les députés LR voteraient "immédiatement une motion de censure" contre un gouvernement comprenant des LFI.

"Nous n'avons pas l'intention d'être des opposants systématiques, parce que le pays a besoin de continuer d'avancer" mais "nous ne participerons à aucune coalition gouvernementale", a-t-il ajouté.

Gabriel Attal a proposé à Emmanuel Macron un "pacte d'action pour les Français"

Dans sa lettre aux députés Ensemble, ex-Renaissance, le Premier ministre démissionnaire a décrit les propositions faites au chef de l'État lors de son "intervention liminaire".

Alors qu'"aucun bloc parlementaire n’atteint a priori les 200 députés", le chef des députés Ensemble a "proposé un 'pacte d'action pour les Français'" à Emmanuel Macron.

Il s'agit, selon lui, d'une "base programmatique rappelant nos valeurs et nos projets, tendant la main aux autres forces politiques avec des ouvertures sur la justice fiscale s’agissant des super-profits, ou sur les questions institutionnelles". 

Gabriel Attal a "défendu" auprès du président la nomination d'un Premier ministre qui ne fait pas partie du camp présidentiel

Le Premier ministre démissionnaire et chef des députés Ensemble, ex-Renaisance, à l'Assemblée a envoyé une lettre - que BFMTV a pu consulter - à ses collègues dans la foulée du déjeuner des représentants du camp présidentiel à l'Élysée.

"J'ai défendu la nomination d’un nouveau Premier ministre ne venant pas des partis du bloc central, avec un gouvernement représentant un large spectre de sensibilités de la gauche à la droite républicaines, qui permettrait probablement d’avancer dans l’intérêt des français", a-t-il notamment écrit.

Gabriel Attal a également indiqué au chef de l'État que son groupe prononcerait une motion de censure "immédiate" en cas de nomination de ministre LFI dans le nouveau gouvernement.

Plus d'informations ici.

Face à Emmanuel Macron, les représentants du camp présidentiel refusent la présence d'insoumis dans un futur gouvernement

Lors du déjeuner avec les alliés du président à l'Élysée, Gabriel Attal a pris la parole en premier, a appris BFMTV auprès de participants. Ont ensuite suivi Édouard Philipe et François Bayrou.

Un consensus a rapidement été trouvé entre les participants: il n'y aura aucun insoumis dans le futur gouvernement.

Emmanuel Macron a une nouvelle fois martelé le mot "stabilité. "Il ne souhaite pas jouer avec les institutions, nommer Castets puis attendre qu'elle soit censurée", a rapporté un participant au déjeuner.

Les représentants des Républicains arrivent à l'Élysée

Après le camp présidentiel, c'est au tour des Républicains de participer aux consultations avec le président de la République. Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Annie Genevard sont arrivés au palais de l'Élysée.

Les représentants du camp présidentiel quittent l'Élysée

À l'issue d'un déjeuner à l'Élysée, les représentants du camp présidentiel ont quitté le palais présidentiel. Comme à leur arrivée, ces personnalités de la macronie sont reparties tour à tour.

Gabriel Attal, Édouard Philippe, François Bayrou... Les représentants du bloc central arrivent tour à tour à l'Élysée pour un déjeuner

Après les représentants du Nouveau Front populaire, Emmanuel Macron reçoit les figures de son camp, celui du bloc central, pour un déjeuner à l'Élysée.

Les différents responsables, comme Édouard Philippe, Gabriel Attal ou encore François Bayrou, sont arrivés au compte-gouttes, parfois seuls dans le palais présidentiel.

Fabien Roussel assure qu'Emmanuel Macron a "admis qu'il fallait opérer un changement de politique"

Le secrétaire national du Parti communiste français a rapporté les échanges tenus entre les chefs du Nouveau Front populaire et le président de la République.

"Il nous a redit qu'il cherchait à 'bâtir la solution de stabilité pour le pays'", a déclaré Fabien Roussel sur BFMTV.

D'après lui, les représentants du NFP lui ont rappelé qu'il devait "nommer un Premier ministre mais pas dicter la politique du gouvernement".

Emmanuel Macron "a admis qu'il fallait opérer un changement de politique", a confirmé Fabien Roussel sur notre antenne.

INFO BFMTV. Gérard Larcher reçu lundi en fin de journée à l'Élysée

Le président du Sénat Gérard Larcher (LR) sera reçu ce lundi en fin de journée par Emmanuel Macron dans le cadre des consultations du président de la République en vue de former le prochain gouvernement, a appris BFMTV ce vendredi.

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Ensemble pour la République), sera elle reçue lundi matin, a également appris BFMTV.

Le NFP exige une réponse mardi

Emmanuel Macron "finit ses consultations lundi, il nous faut une réponse mardi", déclare Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, qui souhaite sortir du "feuilleton institutionnel" actuel.

"Il y a des urgences et laisser les semaines s'écouler sans s'y attaquer est grave et même irresponsable", dit-elle.

Selon Faure, Macron a évoqué la nomination "rapide" d'un Premier ministre

Concernant la nomination du prochain ou de la prochaine Première ministre, Emmanuel Macron "n'a pas donné de date précise mais a dit que ce serait rapide", selon Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste.

"Le président a reconnu que la stabilité ne signifie pas la continuité de la politique actuelle", explique également Olivier Faure.

La gauche sort de l'Élysée, Lucie Castets se dit "prête" à "construire des coalitions"

Les différents responsables du Nouveau Front populaire et Lucie Castets sortent à l'instant de l'Élysée. "Nous avons eu une discussion très riche", assure d'abord cette dernière, expliquant que "le président de la République a reconnu qu'un message a été envoyé par les Français lors des élections" législatives.

"Néanmoins, la tentation semble encore présente pour le président de composer son gouvernement", regrette la haute-fonctionnaire de 37 ans.

"Nous lui avons dit que c'était à la force politique arrivée en tête, le Nouveau Front populaire, de composer un gouvernement", ajoute-t-elle, se disant prête "dès aujourd'hui" à "construire des coalitions".

Le NFP "prêt" à "chercher des compromis"

Lucie Castets assure que le Nouveau Front populaire a "conscience" du fait qu'il va devoir "chercher des compromis, en l'absence de majorité absolue" à l'Assemblée nationale. "Nous y sommes prêts", ajoute-t-elle.

Le NFP à l'Élysée pour "proposer une solution de stabilité"

"Nous sommes venus proposer une solution de stabilité", poursuit Lucie Castets devant l'Élysée.

"Nous avons fait le choix d'être tous ensemble (...) nous témoignons du fait que nous sommes soudés et fidèles au mandat qui nous a été donné par les électeurs", dit la haute-fonctionnaire, entourée notamment de Manuel Bompard (LFI), Marine Tondelier (Les Écologistes) et Olivier Faure (PS).

Notre article

Lucie Castets appelle à "respecter le résultat des élections" législatives à son arrivée à l'Élysée

Les représentants du Nouveau Front populaire sont arrivés à l'Élysée en compagnie de leur candidate pour Matignon, Lucie Castets.

"Nous sommes venus rappeler au président l'importance de respecter le résultat des élections et de sortir le pays de la paralysie dans laquelle il est plongé", déclare-t-elle.

Manon Aubry assure que la gauche est "prête" à gouverner

"Nous sommes prêts" à gouverner, assure l'eurodéputée insoumise Manon Aubry sur France Info, alors que la gauche unie souhaite qu'Emmanuel Macron nomme sa candidate, Lucie Castets, à Matignon, après être arrivée en tête aux élections législatives.

"S"il faut faire un budget dans les semaines qui viennent, on est prêts, on l'a sous le coude. S'il faut faire un certains nombre de réformes, dans l'éducation, dans la santé, on est prêts!", insiste-t-elle.

Manuel Bompard appelle Emmanuel Macron à "accepter sa défaite"

"Le président de la République doit maintenant accepter sa défaite aux dernière élections législatives", déclare Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, sur France Info.

"On a perdu trop de temps. Il faut que le président de la République, enfin, prenne acte du résultat des élections et nomme Lucie Castets, la candidate que nous (la gauche unie) nous avons proposée", enjoint-il.

Marine Tondelier assure qu'il n'y a "pas de plan B à Lucie Castets" pour la gauche

"Non il n'y a pas de plan B à Lucie Castets", répond Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, à la question d'un auditeur sur France Inter, qui l'interrogeait sur les intentions de la gauche unie si Emmanuel Macron ne nomme pas leur candidate à Matignon.

"C'est le nom que nous avons choisi. Il y en a pas d'autre. Elle a l'entier soutien du Parti socialiste, du Parti communiste, du parti insoumis et du parti écologiste", explique-t-elle.

Le député insoumis Bastien Lachaud dénonce un "comportement autocratique" d'Emmanuel Macron

"Déni de démocratie", "comportement autocratique"... Le député insoumis Bastien Lachaud déplore sur BFMTV qu'Emmanuel Macron n'ait pas nommé de Premier ministre issu des rangs de la gauche après que celle-ci est arrivée en tête aux élections législatives, obtenant une majorité très relative avec un peu plus de 190 députés.

L'élu de Seine-Saint-Denis accuse le président de la République d'"utiliser tous les artifices de la Ve République pour ne pas respecter le vote populaire qui s'est exprimé" lors du scrutin.

Fabien Roussel favorable à des "compromis mais sans compromission"

La gauche unie n'ayant qu'une majorité très relative à l'Assemblée nationale, avec un peu moins de 200 députés, elle chercherait à construire des "majorités parlementaires" si elle accédait à Matignon, explique Fabien Roussel sur TF1.

Le secrétaire national du Parti communiste français évoque "des compromis, mais sans compromission", arguant que les électeurs ont voté pour le Nouveau Front populaire "sur la base d'un programme".

Fabien Roussel parle d'un "coup d'état démocratique" d'Emmanuel Macron

"Combien de temps ça va durer?" Fabien Roussel déplore sur TF1 qu'une nouvelle ou un nouveau Premier ministre n'ait toujours pas été nommé.

Alors que l'option de Lucie Castets, poussée par la gauche unie, a semblé être refusée par Emmanuel Macron, le secrétaire national du parti communiste français questionne:

"Comment on appelle, en politique, un président de la République qui ne nomme pas un Premier ministre d’une coalition arrivée en tête? En Amérique latine, on appelle ça un putsch, un coup d’État démocratique."

Lucie Castets estime que "des compromis sont possibles"

Candidate de la gauche pour Matignon, Lucie Castets s'est exprimée ce jeudi à Tours lors de l'université d'été des écologistes.

"Le programme du NFP c'est notre base de travail mais il a été construit pour l'exercice du pouvoir en cas majorité absolue. Maintenant on n'est pas fous, on sait bien que notre majorité est relative", a assuré la haute-fonctionnaire de 37 ans, alors que depuis le succès de la gauche aux législatives, La France insoumise entend appliquer "le programme, rien que le programme et tout le programme".

Comment les consultations d'Emmanuel Macron vont-elles se dérouler?

Outre la gauche, Emmanuel Macron recevra des représentants du camp présidentiel (Renaissance, Horizons, MoDem, Parti radical), de l'UDI, des Républicains (LR) et du groupe centriste Liot ce vendredi.

Ces consultations se termineront lundi avec le RN et le parti d'Éric Ciotti.

Plus de détails dans notre article

La gauche ouvre le bal à l'Élysée

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce live consacré à l'actualité politique de ce vendredi 23 août. Nous suivrons les consultations d'Emmanuel Macron pour la formation d'un nouveau gouvernement.

Elles doivent débuter à 10h30 avec la réception des représentants de la coalition de gauche Nouveau Front populaire et leur candidate pour devenir Première ministre, Lucie Castets.

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