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Meetings politiques: Le RN répond à Gabriel Attal après ses propos sur Marine Le Pen

Marine Le Pen, le 6 avril 2025 à Paris.

Marine Le Pen, le 6 avril 2025 à Paris. - JULIEN DE ROSA / AFP

Au lendemain des trois rassemblements politiques qui ont lieu hier à Paris, le RN répond à Gabriel Attal qui a chargé Marine Le Pen, une semaine après sa condamnation en première instance pour détournement de fonds publics.

L'ESSENTIEL

  • Marine Le Pen s'est offusquée contre ce qu'elle appelle une "décision politique", s'attaquant aux magistrats. Lire l'article
  • Depuis Saint-Denis, où le parti Renaissance organisait un meeting et des débats, Gabriel Attal a accusé le Rassemblement national d'"attaquer les juges" et "nos institutions". Lire la brève
  • Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a assuré que le rassemblement de la gauche du jour constitue une "première initiative de riposte" face à l'extrême droite. Lire la brève

Passe d'armes entre le RN et Gabriel Attal

Le Rassemblement national a répondu ce lundi à Gabriel Attal qui avait ciblé Marine Le Pen la veille par meeting interposé en lançant, en référence à la condamnation de la leader du RN pour détournement de fonds publics: "si tu voles, tu payes."

"Moi j'ai envie de lui dire: tu ruines, tu dégages", a notamment répliqué Sébastien Chenu, vice-président du RN, sur BFMTV-RMC.

Nous terminons ce direct, merci de l'avoir suivi!

Wauquiez répond à Le Pen qui estime être victime d'une "chasse aux sorcières"

Pour Laurent Wauquiez, "c'est trop facile". Le patron des députés LR n'est "pas d'accord" avec Marine Le Pen qui s'est dite victime d'une "chasse aux sorcières" ce dimanche, en référence à sa condamnation en première instance pour détournement de fonds publics.

"Pourtant, je me suis exprimé en disant (...) les problèmes que posaient sa condamnation de justice", souligne Laurent Wauquiez, alors que la leader du RN pourrait ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, sa peine d'inéligibilité s'appliquant, pour l'instant, pour cinq ans avec exécution immédiate.

Mais "madame Le Pen est d'abord coupable d'avoir fait du détournement de fonds", souligne Laurent Wauquiez, rappelant que le préjudice s'élève à "plusieurs millions d'euros". En l'occurrence, il s'agit de 4,1 millions d'euros.

Aurore Bergé affirme qu'il n'y a "aucune raison" qu'il y ait "une forme de totem d'immunité" pour Marine Le Pen

"Il n'y a aucune raison qu'il y ait une forme de totem d'immunité au regard des sondages", plaide Aurore Bergé sur Europe 1.

"C'est un peu cela que nous dit le RN: 'comme on est haut dans les sondages, on ne mérite pas telle ou telle condamnation'", ajoute la ministre de l'Égalité entre les Femmes et les Hommes, en référence à l'inéligibilité dont Marine Le Pen a écopé en premier instance dans l'affaire des assistants parlementaire du FN.

Au tour de Sébastien Chenu de répondre à Gabriel Attal

Comme Jordan Bardella avant lui, Sébastien Chenu répond sur BFMTV-RMC à Gabriel Attal. "Moi j'ai envie de lui dire: 'tu ruines, tu dégages", dit le vice-président du RN à l'adresse de l'ancien Premier ministre, dénonçant le bilan des gouvernements sous Emmanuel Macron.

Gabriel Attal a chargé Marine Le Pen lors d'un meeting dimanche, déclarant notamment en référence à la condamnation en première instance de la leader du RN: "Si tu voles, tu payes, surtout quand on est un responsable politique."

Chenu assure que Le Pen "sera au rendez-vous de la présidentielle de 2027 "

"Marine Le Pen sera au rendez-vous de la présidentielle de 2027 parce que, quelque part, les Français le souhaitent", promet Sébastien Chenu, vice-président du RN, sur BFMTV-RMC, une semaine après la condamnantion de la leader du parti d'extrême droite pour détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires.

Cette dernière a notamment écopé d'une peine d'inéligibilité de cinq ans.

"Marine Le Pen utilisera tous les moyens légaux qui sont à sa main, comme pour chaque Français, pour faire valoir ses droits", assure Sébastien Chenu.

Quant à une éventuelle candidature de Jordan Bardella, "ce n'est pas le scénario sur lequel nous travaillons", indique le député du Nord.

La porte-parole du gouvernement s'oppose au discours de l'extrême droite

Porte-parole du gouvernement, Sophie Primas (LR) revient au micro de TF1 sur les trois initiatives politiques qui ont eu lieu ce dimanche, celles du RN, d'une partie de la gauche et de Renaissance.

Parlant de "trois meetings de nature différente", "qui se passent plutôt bien", l'ex-sénatrice y voit la preuve que "la démocratie n'est pas exécutée", répondant ainsi au discours alimenté par les lepénistes.

"Je ne partage évidemment pas l'objectif du meeting du Rassemblement qui était de dire que la démocratie était en danger et d'attaquer l'un des piliers de notre démocratie et de nos institutions, c'est-à-dire la justice", insiste Sophie Primas.

Avant d'attaquer le Rassemblement national sur sa quête de crédibilité: "On voit bien que le Rassemblement national après tant d'années d'effort n'a pas changé. Sa doctrine est toujours la même."

Jordan Bardella répond à Gabriel Attal après sa charge contre Marine Le Pen

Jordan Bardella rend les coups. Le président du Rassemblement national répond sur RTL à Gabriel Attal, après que le patron du parti présidentiel a largement ciblé Marine Le Pen et sa condamnation en première instance pour détournement de fonds publics lors d'un meeting dimanche.

"Monsieur Attal est prêt à tout pour exister, y compris à raconter n’importe quoi", tacle l'héritier potentiel de la leader du RN. "Et je vais lui rappeler que dans un État de droit, la présomption d’innocence, lorsque l’on fait appel, est un principe fondamental qui garantit à tout justiciable un droit de recours et une possibilité d’être rejugé dans des conditions de remise à zéro du procès", ajoute-t-il.

Dimanche, depuis Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Gabriel Attal s'en est pris à "l'extrême droite qui se réunit" en meeting "pour attaquer nos juges, attaquer nos institutions".

L'ex-Premier ministre a notamment repris une phrase inspirée de sa déclaration de politique générale début 2024, lâchant: "Si tu voles, tu payes, surtout quand on est un responsable politique."

Un nouvel essai pour Dominique de Villepin qui entretient le flou sur 2027

Dominique de Villepin disait récemment ne pas être "obsédé" par l'élection présidentielle, refusant de mettre un pied sur la ligne de départ pour la course élyséenne, alors que les ambitions s'affirment de part et d'autre.

Cette position n'empêche pas l'ancien Premier ministre, qui surfe sur une popularité inattendue à deux ans de l'élection reine, de continuer à s'investir dans le débat public.

"Il ne s'agit pas de regarder passer les trains, ni de s'adonner à des travaux de jardinage (...) Je veux montrer qu'on peut faire des choses", affirme-t-il dans un entretien à l'AFP à l'occasion de la sortie de son nouvel essai, "Le pouvoir de dire non".

Si ce livre marque "à l'évidence un engagement supplémentaire", Dominique de Villepin reste prudent: "mon premier devoir, c'est de faire en sorte d'apporter jusqu'au bout la contribution qui est la mienne".

François Ruffin affirme ses ambitions pour la présidentielle

François Ruffin s'est engagé la semaine dernière dans un tour de France. Objectif: "redonner 'l'envie d'avoir envie', comme le chantait Johnny", dit le député picard dans une interview à La Tribune Dimanche.

De l'envie, celui qui a rompu avec La France insoumise lors des dernières élections législatives, en a. La preuve, il affirme auprès de l'hebdomadaire avoir "la légitimité pour représenter la gauche à l'élection présidentielle", affirmant un peu plus ses ambitions pour 2027.

"Oui, je suis déterminé. Ça fait vingt-cinq ans que j'écoute la France, que je la parcours en tous sens. Je peux dire au pays: 'Je vous ai compris !'", justifie-t-il.

Et d'ajouter: "Aussi, j'ai battu trois fois le RN chez moi après des élections nationales où il était sorti en tête. Donc, oui, ça me donne une légitimité pour représenter la gauche à l'élection présidentielle."

Sébastien Chenu invité de BFMTV-RMC

Le vice-président du Rassemblement national et député du Nord Sébastien Chenu est invité de BFMTV et RMC ce lundi 7 avril dans le Face-à-face présenté par Apolline de Malherbe à 8h30.

Marine Le Pen assure que 500.000 Français ont signé la pétition lancée pour la soutenir

La députée du Rassemblement national remercie le demi-million de signataires de la pétition partagée lundi après sa condamnation. Des chiffres qui ne peuvent pas être vérifiés directement sur la plateforme.

"Tu voles, tu payes!": Gabriel Attal répond à Marine Le Pen

Gabriel Attal a affirmé hier que son groupe ne votera pas la proposition de loi d'Éric Ciotti pour faire disparaître la peine d'inéligibilité immédiate, assurant qu'il est nécessaire que les politiques soient exemplaires

"Tu voles, tu payes, surtout quand on est un responsable politique", répond-il à Marine Le Pen.

Une reprise de sa déclaration "tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter", prononcée en 2024.

Du RN aux Insoumis, une journée très politique a eu lieu à Paris hier

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux discussions politiques, notamment autour de la condamnation de Marine Le Pen, et au lendemain d'une journée hautement politique.

Hier, un meeting du Rassemblement national a été organisé à Paris, en soutien à Marine Le Pen, condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate.

"Il ne s'agit pas d'une décision de justice. Il s'agit d'une décision politique!" , a-t-elle déclaré place Vauban.

En riposte à ce rassemblement, environ 15.000 personnes ont participé à la manifestation rassemblant les différentes forces de gauche, rapportent les organisateurs à BFMTV.

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