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CAFE POLITIQUE - Copé a "fini d'être sympa" avec Sarkozy, Cahuzac veut une note de frais

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Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique. Aujourd'hui, Jean-François Copé veut faire payer Nicolas Sarkozy, pendant que Jérôme Cahuzac veut faire payer le contribuable !

Copé veut faire passer Sarkozy à la caisse

Pas question que l'UMP éponge seule les pénalités infligées à Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel ! Jean-François Copé a tranché, rapporte ce mercredi matin Le Canard Enchaîné : les 11 millions d'euros collectés auprès des sympathisants "ne serviront qu'à rembourser les prêts bancaires" de la présidentielle 2012.

Nicolas Sarkozy devra donc prendre à sa charge une rondelette facture de 516.615 euros, à régler au Trésor Public. De même, l'UMP refuse de régler la note de 15.000 euros de timbres pour la lettre de remerciements de Nicolas Sarkozy aux donateurs. "Fini d'être sympa avec lui. Sa lettre, il se la paiera, ils sont pleins de fric à l'association des amis de Nicolas Sarkozy", grince Jean-François Copé cité par Le Canard. Ambiance !

Cahuzac choque en réclamant le remboursement de ses frais

Le mot n'est pas trop fort, les députés ont halluciné en apprenant que Jérôme Cahuzac réclame le remboursement de ses frais de déplacement pour deux auditions auxquelles il a été convoqué cet été, devant la Commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac.

Selon France Inter, l'ancien ministre du Budget veut se faire rembourser un plein d'essence pour un trajet entre Villeneuve-sur-Lot, son fief, et Paris. "Estomaqués" et "furieux", rapporte France Inter, les élus ont refusé à l'unanimité de lui signer la moindre note de frais.

"Monsieur" Duflot tacle Valls sur Twitter

Xavier Cantat a-t-il décidé de rendre la vie - gouvernementale - impossible à sa compagne ? Après avoir affiché sur Twitter sa "fierté" de boycotter le défilé du 14-Juillet, "monsieur" Duflot remet le couvert et s'en prend cette fois à Manuel Valls, par ce même canal.

Pendant la séance de questions au gouvernement, à l'Assemblée, le ministre de l'Intérieur répond à la question d'un député UMP sur l'assouplissement des naturalisations : "Nous pensons qu'être français, c'est une fierté, c'est une chance pour le pays, c'est ue chance pour la République, c'est une chance pour la France". Au même moment, Xavier Cantat ouvre le feu sur Twitter :

Phrase qui n'a aucun sens:"Ns pensons qu'être Français c'est 1 fierté,1 chance pour la République,1 chance pour la France" @manuelvalls #QAG
— Xavier Cantat (@xaviercantat) September 17, 2013

Estrosi n'a pas aimé la "une" de Libé sur le bijoutier

Pour Christian Estrosi, c'est la "une" de trop. Le député-maire UMP de Nice ne digère pas la couverture de Libération ce mercredi matin. Le quotidien classé à gauche dénonce "la haine en réseau", en référence à la page Facebook de soutien au bijoutier de Nice.

"Le journalisme d'opinion doit avoir une limite : le respect du peuple. Libération méprise ceux qui ont peur", s'emporte Christian Estrosi sur Twitter. Qui a peur de la diversité des opinions ?

Le journalisme d'opinion doit avoir une limite : le respect du peuple. @liberation_info méprise ceux qui ont peur. pic.twitter.com/zYLL1DJYzx
— Christian Estrosi (@cestrosi) September 17, 2013

Le Pen père candidat en Paca

A 85 ans, Jean-Marie Le Pen est prêt à repartir pour un tour : le président d'honneur du Front national sera à nouveau candidat aux élections européennes de 2014 en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, a annoncé sa fille au cours de l'émission "Preuves par trois" sur Public Sénat.

"Il sera candidat en Paca", a déclaré Marine Le Pen, indiquant que pour sa part, elle se présenterait à ce scrutin dans le Nord-Pas-de-Calais. "Nous serons la force d'attraction aux européennes", assure Marine Le Pen pour qui "arriver en tête (...) est une hypothès crédible".

Alexandre Le Mer