Bayrou : «Toute alliance avec le PS est exclue»

Ce mercredi, François Bayrou était l'invité de Jean-Jacques Bourdin. Au lendemain du rapprochement de son parti avec l’UDI de Jean-Louis Borloo, le président du Modem a refusé d'évoquer une «rivalité».

Sur RMC et BFMTV, Jean-Jacques Bourdin recevait le président du Modem. François Bayrou s'est expliqué sur l’union de l’UDI de Jean-Louis Borloo avec le Modem, parti qu’il a fondé et dont il est président, refusant notamment de se « laisser placer en situation de rivalité ».
François Bayrou a par ailleurs fermé la porte à une éventuelle alliance avec le PS, tout en évoquant Jean-François Copé comme « partenaire naturel en Aquitaine ».
Le président du Modem a aussi donné son point de vue sur l'écotaxe, estimant qu'elle devait être remise à plat.

Sur l'alliance avec l'UDI

Souhaitez-vous la dissolution de l'Assemblée nationale ?
8h54 - François Bayrou : « Il ne peut y avoir dissolution car il n'y a pas eu de changement institutionnel. Tant qu'on n'aura pas changé les règles, on sera dans l'impasse. Nous sommes là pour proposer des changements concrets. »

Vous aviez appelé à voter Hollande en 2012...
8h54 - François Bayrou : « 4 ou 5 millions de Français qui n'étaient pas de gauche ont fait le choix de l'alternance. Il faut comprendre pourquoi. Depuis, il y a eu déception française, Hollande n'a pas respecté ses engagements. Pour la France, ça ouvre une situation critique. »

Pouvez-vous exister à deux avec Jean-Louis Borloo ?
8h54 - François Bayrou : « Je refuse de me laisser placer en situation de rivalité. On a besoin de construire, et c'est difficile. Quand vous construisez une cathédrale, vous ne vous demandez pas quel est le chef de la cathédrale mais quelles sont les tâches de chacun. S'il doit y avoir un candidat, nous aurons une procédure démocratique pour décider. »

Borloo est un bon cheval mais refuse de sauter les obstacles.
8h52 - François Bayrou : « Borloo a fait des choses considérables, comme le plan de rénovation des banlieues. On a besoin de gens qui font, pas seulement qui parlent. J'accepte la réputation d'audacieux, mais on a besoin d'allier les deux, des gens décidés à faire bouger les lignes, et des gens qui savent faire. »

8h51 - François Bayrou : « Nous aurons des listes Alternative aux européennes. Le Front national sera en tête s'il n'y a pas une force politique qui défend et clarifie 'idée de l'Europe.»

8h50 - François Bayrou : « Il y a 10 millions de déçus de François Hollande. »

Vous présenterez-vous à Pau soutenu par Juppé ?

8h49 - François Bayrou : « Je m'exprimerai demain à Pau. »

Et avec l'UMP ?
8h48 - François Bayrou : « Oui, dans le respect des valeurs humanistes. Alain Juppé est un partenaire naturel en Aquitaine.»

Vous excluez toute alliance avec le PS ?
8h48 - François Bayrou : « Oui, c'est pour ça que nous sommes une alternative.»

Vous réunissez 67 parlementaires et 11 eurodéputés, êtes-vous de centre-droit ?
8h46 - François Bayrou : « C'est faux. Je suis un homme du centre. Le mot 'centre' n'a pas besoin d'adjectif. Les deux propositions auxquelles ont est assujetis en France ne peuvent pas être les seules. Nous allons proposer une autre approche pour regarder les choses. »

8h44 - François Bayrou : « On veut interdire au vétérinaires de distribuer des antibiotiques. Voyez-vous un vétérinaire vous faire une ordonnance pour que vous alliez les chercher vous-mêmes ? Où vivent les gens qui prennent ce genre de décisions ? Les dirigeants français sont coupés du réel. »
8h41 - François Bayrou : « Cette Alternative est un rassemblement pour sortir la France d'un marasme politique. Il y a une sensation de l'impuissance politique. Rien de concret n'apparaît jamais. »

Sur l'écotaxe

8h39 - François Bayrou : «  Je ne crois pas qu'on puisse supprimer l'écotaxe pour une seule région. »

Personne n'a protesté !
8h37 - François Bayrou : «  Ni vous ni moi ne le savions, on a des questions qui polluent la question principale. »

Le gouvernement doit-il supprimer l'écotaxe ?
8h36 - François Bayrou : «  Il faut tout remettre à plat. Depuis l'Ancien régime, donner 20% au collecteur d'impôt est très surprenant. Il y a des interrogations sur la signature du contrat. Il faut que le gouverment et les collectivités locales fassent leur travail. »

|||Etes-vous prêts à voter au centre ?

C. Beziau avec Jean-Jacques Bourdin