Attentat de Nice: Bernard Cazeneuve "a toute ma confiance", assure Hollande

François Hollande lors d'une allocution à l'Elysée huit jours après l'attentat du 14 juillet à Nice. - BFMTV
Alors que la droite multiplie les critiques à l'encontre de la politique anti-terroriste du gouvernement après l'attentat du 14 juillet à Nice, le chef de l'Etat a réaffirmé son soutien au ministre de l'Intérieur ce vendredi à l'issue d'un conseil de défense à l'Elysée.
Bernard Cazeneuve "a toute ma confiance", a assuré François Hollande.
C'est la deuxième fois en deux jours que le chef de l'Etat prend la défense de son ministre de l'Intérieur. Jeudi en déplacement à Dublin, François Hollande avait déjà affirmé:
Le ministre de l’Intérieur “a fait preuve de sang-froid, de rigueur, et de compétences qui à mon sens ne devraient pas laisser place à quelques polémiques simplement à la demande de vérité et de transparence”.
Le locataire de l'Elysée avait également salué la décision de Bernard Cazeneuve de demander une inspection générale de la police sur le "dispositif de sécurité et d'ordre public" en place à Nice le soir du 14 juillet. Le rendu de ce travail est attendu la semaine prochaine.
Mensonge et démission
L'ouverture de cette enquête renvoie à la polémique sur le dispositif de sécurité sur la promenade des Anglais le soir de l’attentat de Nice au coeur de laquelle se trouve Bernard Cazeneuve. Alors que la droite juge déjà insuffisantes les réponses de l'exécutif face à la menace terroriste, le journal Libération a affirmé jeudi que les autorités, autant locales que nationales, ont menti sur le dispositif de sécurité mis en place le soir de l'attentat de Nice. Selon le quotidien, les forces de l'ordre étaient tout simplement absentes du dispositif, ce que le gouvernement a ensuite caché. Bernard Cazeneuve a démenti ces révélations.
Suite à la publication de Libération, le Front national a demandé la démission du ministre de l'Intérieur.
Au cours de son allocution prononcée à l'issue du quatrième conseil de défense à l'Elysée organisé depuis l'attentat, François Hollande a également annoncé que 12 personnes "luttent encore pour leur vie", huit jours après le drame.