Surveillante tuée à Nogent: Emmanuel Macron déplore "une montée, une désinhibition de la violence"

Le président français Emmanuel Macron lors de la présentation du Pacte européen pour les océans à la Conférence des Nations unies sur les océans (Unoc3), le 9 juin 2025 à Nice - Laurent Cipriani / POOL / AFP
"Une désinibition de la violence". Emmanuel Macron a dénoncé jeudi 12 juin en Conseil des ministres une "désinhibition de la violence" après le meurtre d'une surveillante dans un collège à Nogent, en Haute-Marne et appelé à "s'attaquer à toutes les causes" de ce phénomène dans toute sa "diversité".
"Zéro tolérance, fermeté totale et mesures immédiates" a demandé le président selon des participants.
"Il a parlé (..) d'une montée, une désinhibition de la violence dans notre pays pour laquelle il va falloir évidemment apporter des solutions", a rapporté la porte-parole du gouvernement Sophie Primas à l'issue du Conseil.
"C'est un travail qui va consister à s'attaquer à (..) toutes les causes, dans leur diversité", a-t-il ajouté, cité par Sophie Primas.
Minute de silence
Ce jeudi, le collège de Nogent, comme des établissements scolaires de toute la France, a observé à midi une minute de silence en hommage à sa surveillante tuée mardi, tandis que l'adolescent auteur des coups de couteau doit être mis en examen.
Le parquet a requis la mise en examen de ce collégien de 14 ans pour "meurtre d'une personne chargée de mission de service public" ainsi que pour "violences volontaires ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours" contre un gendarme blessé lors de son interpellation, a annoncé dans un communiqué le procureur de Dijon, Olivier Caracotch.
Son placement en détention provisoire a également été requis. Du fait de sa minorité, le suspect encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle au lieu d'une peine de prison à perpétuité. Il est présenté jeudi à un juge d'instruction de Dijon à l'issue de deux jours de garde à vue.