"Je l’attrape par les hanches": Gérard Depardieu reconnaît pour la première fois un contact physique
L'ESSENTIEL
- Le procès de Gérard Depardieu, jugé pour "agressions sexuelles", se poursuit aujourd'hui.
- La première journée d'audience a été marquée par les nombreuses attaques de la défense de l'acteur envers les parties civiles. Lire l'article
- Gérard Depardieu a reconnu avoir "attrapé par les hanches" l'une des plaignantes, mais conteste toute agression sexuelle. Lire l'article
- Amélie, l'une des deux plaignantes, a livré sa version des faits au procès de l'acteur. Lire l'article
Nouvelle journée d'audience sous tension au procès de Gérard Depardieu
Ce direct consacré à la deuxième journée d'audience du procès de Gérard Depardieu est terminée. L'acteur, qui a reconnu pour la première fois un contact physique sur l'une des plaignantes, a contesté "s'amuser à peloter" des femmes.
Il a également critiqué le mouvement Metoo qui "va devenir une terreur" selon lui. En outre, les avocates des parties civiles, dont l'une interrogeait Gérard Depardieu, ont été traitées d'"hystériques" par l'avocat de l'acteur Me Jérémie Assous. Ce dernier les accuse d'ailleurs de "s'opposer" à la "manifestation de la vérité". Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.
L'avocat de Gérard Depardieu accuse les parties civiles de "s'opposer" à "la manifestation de la vérité"
Me Jérémie Assous accuse les parties civiles et les plaignantes de "s'opposer" à "la manifestation de la vérité" dans le procès de Gérard Depardieu.
"Depuis quand une personne qui se dit victime s'opposerait à des actes qui établiraient la vérité de manière incontestable?", a déclaré l'avocat de l'acteur à l'issue de cette deuxième journée d'audience. Me Jérémie Assous demande de nouveaux actes à savoir des témoignages et une expertise médicale de Gérard Depardieu en 2021.
"C'est horrible ce qu'on me fait": l'acteur lâche une longue diatribe contre les féministes
Gérard Depardieu perd pied. À la barre, l'acteur, interrogé sur le traumatisme des deux plaignantes, vient de lâcher une longue diatribe contre les féministes.
"Mais... Et moi? Mais c’est horrible ce qu’on me fait. En me traitant de gros porc. En me refusant n’importe quel contrat. En me refusant. Ça fait trois ans que j’essaye de travailler", lâche Gérard Depardieu.
"À chaque fois que j’essayais de chanter, j’avais une vingtaine de folles avec des pancartes", ajoute-t-il. "Je défends la liberté de parole et je défends aussi la féminité. Mais je n’ai pas l’habitude d’avoir des femmes qui sont dans une espèce d’hystérie qui fait peur parfois..."
L'avocate d'Amélie rappelle à l'acteur qu'il a livré trois versions différentes
Maître Carine Durrieu-Diebolt, avocate d'Amélie, prend la parole et rappelle à Gérard Depardieu qu'il a livré trois versions différentes.
En garde à vue, l'acteur a dit n'avoir jamais touché la plaignante. Ce matin, il a dit l'avoir attrapée pour ne pas "tomber", ne pas "glisser". Enfin, il a dit à l'instant l'avoir attrapée pour lui parler.
"Si vous voulez, cela fait trois versions", répond le comédien. "Si vous voulez..."
L'audience reprend après une suspension, Gérard Depardieu est à la barre
Après une suspension d'audience, l'audience reprend. Gérard Depardieu est à la barre pour répondre aux questions de la cour.
"Pourquoi avez-vous changé de version?", demande une assesseure à l'acteur qui avait dit en garde à vue n'avoir "jamais touché" Amélie. Gérard Depardieu explique avoir "gardé le silence" sur les conseils de son avocat de l'époque.
"Vous n'avez pas gardé le silence! Vous avez dit que vous n'aviez jamais touché [Amélie]. Ce n'est pas la même chose", insiste l'asseseure. "Je ne suis pas l'idiot, ni le bête. Je fais simplement ce qu'on me dit", répond l'acteur.
"Il me coince avec ses jambes": Amélie donne sa version des faits à la cour
Amélie, décoratrice sur le tournage du film Les Volets verts, donne sa version des faits qui se seraient passés après l'enregistrement d'une scène.
"Il revient. Il s’installe. Je termine mon travail. Je dois passer devant lui. Arrivée devant lui, il fait 'hey' et il crie", détaille Amélie.
"Là, il referme ses jambes. Il met ses mains. Il avance. Il me coince avec ses jambes. Il a beaucoup de force", poursuit-elle en mimant la scène. "Il malaxe devant derrière, autour. C’est là que je comprends qu’il a vachement de force. Je ressens. Vraiment, il est très, très fort."
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Gérard Depardieu "n'a jamais reconnu la moindre agression sexuelle", selon son avocat
Gérard Depardieu "n'a jamais reconnu la moindre agression sexuelle", affirme Me Jérémie Assous, son avocat, face à la presse.
"Monsieur Depardieu a dit, et il l'avait déjà dit préalablement, que lorsqu'il est sur son tabouret, qu'il s'exprime, qu'il parle à une personne, il peut, quand il s'adresse à elle, se pencher", poursuit l'avocat.
"Il a pu lui mettre la main sur sa taille, il a pu lui toucher le bras, mais en aucun cas, il n'y a eu la moindre agression sexuelle", clame l'avocat.
"Ces accusations ne sont que mensonges": Me Jérémie Assous, avocat de Gérard Depardieu, s'exprime
Me Jérémie Assous, avocat de Gérard Depardieu, dénonce "des accusations qui ne sont que mensonges" après la prise de parole d'Amélie, l'une des deux plaignantes.
"Sa version est totalement incompatible avec la réalité. Elle a de nouveau changé de place le lieu de l'agression et en changeant de place ce lui, cela génère cinq témoins de plus or, ils ont déjà dit qu'ils n'avaient jamais assisté à aucune agression", poursuit l'avocat.
"Je découvre la dernière version toute récente": Amélie, l'une des plaignantes, témoigne
À la barre, Amélie, l'une des plaignantes, réagit aux déclarations de Gérard Depardieu. "Je découvre la dernière version toute récente. Ce qui m'amuse un peu. Ça m'a donné le courage de parler", dit-elle.
Une version qui "se transforme en espèce de reproche professionnel, un travail que j'aurais mal fait (...) mais évidemment, c'est totalement faux", ajoute Amélie. "Cela arrive d’avoir des reproches. Jamais, jamais, jamais par les comédiens. Plutôt par les chefs", poursuit-elle.
"Mais sur ce film-là, pas du tout, je n’ai eu que des compliments du début à la fin. C’est dommage que Jean Becker (le réalisateur du film Les Volets verts; Ndlr) ne soit pas venu."
"J'ai honte de moi": Depardieu regrette l'image qu'il a donné de lui ces dernières années
Depardieu regrette l'image qu'il a donné de lui ces dernières années. "Avec ce que je lis sur moi depuis trois ans. On dit que je suis un gros dégueulasse. Même Anouk Grinberg le dit de moi à la télévision. J’ai honte de moi. Heureusement, j’ai des gens qui me parlent donc ça va", dit l'acteur.
"Je n'ai pas envie de faire mal à cette femme": l'acteur dit qu'il n'y avait aucune intention sexuelle
S'il justifie son comportement, son âge, son poids, la chaleur, ses impatiences, Gérard Depardieu dit qu'il n'y avait aucune intention sexuelle envers Amélie, la plaignante.
"Vraiment, je n'ai pas envie de faire mal à cette femme. De choquer cette femme. Brutalement. Avec des mots. Sur son métier", assure l'acteur.
L'acteur conteste "s'amuser à peloter" des femmes
Gérard Depardieu conteste "s'amuser à peloter" des femmes. "Je ne vais pas m’amuser à 76 ans, à 150 kilos... Je ne me plais pas suffisamment pour mettre la main aux fesses de quelqu’un", se défend l'acteur. "Mais c’est quoi? C’est quoi? Je ne suis pas Émile Louis."
"Je l’attrape par les hanches": Gérard Depardieu reconnaît pour la première fois un contact physique
Gérard Depardieu reconnaît pour la première fois un contact physique sur Amélie, la première plaignante.
"Je l’appelle. Venez, venez, venez. Je lui dis 'Pourquoi tu me mens? Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais ensemblière ' (...) Là, je m'échauffe. Ça monte. Je l’attrape par les hanches", détaille l'acteur en mimant avec ses mains.
"Donc, il y a un contact physique?", l'interroge le président. "Je prends la hanche pour ne pas glisser parce que j'étais agacé par son comportement", répond Gérard Depardieu.
Il affirme avoir voulu "engueuler" Amélie parce que la chambre, prévue pour la scène suivante, n'était pas prête. Il dit l'avoir attrapée pour la secouer.
"C'est quoi graveleux?": l'acteur interrogé sur l'agression de la première plaignante
Le président aborde l'agression d'Amélie, la première plaignante, sur le tournage du film Les Volets verts. Gérard Depardieu est interrogé sur ses propos graveleux. "Graveleux? C'est quoi graveleux? Grossier? Oui il m'arrive de dire 'Allez chatte! Allons-y'".
"Sur un plateau de tournage?", l'interroge le président. "Oh oui. Je me le dis parfois à moi-même... Même pour moi. Tout seul."
À la barre, l'acteur raconte "une petite histoire" de sa vie
À la barre, l'acteur revient sur "une petite histoire" de sa vie.
"Cela m’a arrivé dans le Time Magazine en 1974. J’ai fait Les Valseuses. Je suis allé en Amérique pour faire une campagne de presse. Je ne parle pas anglais. (…) Je me suis retrouvé dans le Time Magazine avec un journaliste qui indiquait qu’à neuf ans, je participais à des viols", expose Gérard Depardieu.
"Là, ça m’a fait un choc. Tout ça, Les Valseuses, le film de Blier. Ça a commencé une réputation de voyou, de boisson, de Châteauroux…"
"J'ai des déclarations à faire": Gérard Depardieu prend la parole
Gérard Depardieu prend la parole. "Bien entendu, j'ai des déclarations à faire", annonce l'acteur.
"Alors, ça prendra certainement un peu de temps parce que c’est très émotionnant de se retrouver… Déjà d’avoir assisté hier… D’avoir vu des tas de mots que je ne comprenais pas forcément, mais c’était violent…", ajoute-t-il.
L'audience reprend, l'acteur est à la barre
L'audience reprend après une courte suspension. Gérard Depardieu est à la barre. Un cube est installé pour qu'il puisse s'assoir avant son interrogatoire.
"Il a attrapé Amélie et l'a collée contre lui": le président lit les faits dénoncés par l'une des deux plaignantes
Le président lit les faits dénoncés par Amélie, la première plaignante et revient sur l'ensemble des témoignages, notamment celui de l'auxiliaire de tournage qui a assisté à la scène d'agression sexuelle.
"J'étais dans le hall. Devant moi, il y avait Gérard et Amélie. Gérard était assis sur un cube. Il a attrapé Amélie et l'a collée contre lui. Ça m'a mis mal à l'aise".
Au cours de sa garde à vue, l'acteur avait contesté les faits: "Je ne vois pas comment j'aurais pu la serrer entre mes jambes avec le ventre que j'ai."
L'audience est ouverte
La deuxième journée d'audience du procès de Gérard Depardieu pour "agressions sexuelles" est ouverte. L'acteur devrait être auditionné sur les faits dénoncés par Amélie et Sarah, les deux plaignantes.
Gérard Depardieu est entré dans la salle d'audience
Gérard Depardieu vient d'entrer dans la salle d'audience. Il s'est avancé lentement et a salué ses soutiens. Il a également fait "coucou" de la main et a envoyé des bisous. Il s'est installé sur son cube en attendant l'ouverture de l'audience.
L'avocat de Depardieu affirme que les plaignantes "craignent la vérité"
Hier, lors de la première journée du procès, l'avocat de l'acteur, Me Jérémie Assous, a dénoncé une "enquête de police bâclée" ou encore "des méthodes staliniennes" de la part du parquet.
Il s'en est également pris aux plaignantes qui, selon lui, "craignent la vérité" et "refusent" ses demandes de nouvelles investigations.
L'interrogatoire de Gérard Depardieu attendu pour cette deuxième journée d'audience
Le procès de Gérard Depardieu pour "agressions sexuelles" se poursuit aujourd'hui au tribunal judiciaire de Paris. L'interrogatoire de l'acteur est censé avoir lieu ce jour, ainsi que l'audition de plusieurs témoins.
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