Procès Jubillar: l'amant de Delphine Jubillar défend les gendarmes qui "ont fait un travail énorme"

Croquis d'audience montrant Cédric Jubillar et ses avocats Alexandre Martin (C) et Emmanuelle Franck à son procès à la cour d'assises du Tarn, à Albi, le 23 septembre 2025 - Benoit PEYRUCQ © 2019 AFP
"Cela s'appelle de la tolérance". Invité de RTL, ce jeudi 9 octobre, l'amant de Delphine Jubillar, Donat-Jean Maquet a tenu à prendre la défense des gendarmes qui ont investigué sur la disparition de la femme de Cédric Jubillar. "Les gendarmes, sur une enquête de cinq ans, ils ont fait un travail énorme", a-t-il assuré.
Pourtant, depuis le début du procès, la défense de l'accusé ne cesse de mettre en doute le professionnalisme de l'enquête. Alors que la cour a entendu ce lundi 6 octobre au matin l'amant de Delphine Jubillar, la défense a indiqué que le téléphone de ce dernier a activé une cellule non loin de la maison des Jubillar, la nuit des faits.
"Certains peuvent être amenés à faire des erreurs"
Pour justifier ce bornage, le gendarme en charge des questions de téléphonie a indiqué que la présence du portable de l'amant de Delphine Jubillar parmi les 551 numéros sur la même couverture réseau que le domicile des Jubillar entre 22 heures et 6 heures du matin était le fruit d'une "erreur de copier-coller". Après ces explications, la défense de Cédric Jubillar n'a pas manqué d'afficher son incrédulité en parlant même "d'amateurisme".
"Tout comme les avocats, certains peuvent être amenés à faire des erreurs", assure de son côté l'amant pour défendre les militaires en rappelant qu'il était bien chez lui le soir de la disparition de son amante. "C'était une tentative maladroite de la défense qui est spécialiste pour occulter les choses importantes", a-t-il conclu.
Une douzième journée de procès cruciale
Pour la douzième journée du procès, deux anciennes compagnes de Cédric Jubillar, Séverine L. et Jennifer C. doivent témoigner. La seconde devrait déposer en visioconférence, ayant fait savoir que son état de santé ne lui permettait pas de se déplacer devant la cour.