"Je suis consciente que ca va le desservir", la mère de Cédric Jubillar réitère ses "doutes" sur l'éventuelle culpabilité de son fils

Nadine F., la mère de Cédric Jubillar devant la Cour d'assises du Tarn à Albi (France), le 8 octobre 2025. (Photo d'illustration) - Photo par MATTHIEU RONDEL / AFP
Alors qu'elle a témoigné à la barre devant la Cour d'assises du Tarn en tant que partie civile, la mère de Cédric Jubillar, Nadine F., est revenue sur sa déposition au procès de son fils pour le Journal de 20 heures de France 2, ce mercredi 8 octobre.
Au micro de nos confrères, celle qui souhaite la "vérité" pour ses petits-enfants Elyah et Louis dont "la maman n'est plus là et le papa est incarcéré", a de nouveau exprimé ses "doutes" quant à la responsabilité de son fils Cédric dans la disparition de Delphine Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
Des doutes qu'elle a exprimé face aux magistrats plus tôt dans la journée, durant une prise de parole teintée d'émotions.
"J'ai ce doute"
"Je suis consciente que ça va le desservir", explique-t-elle sur France 2, faisant référence ici à son statut de partie civile. Mais elle le répète, Nadine F. veut coûte que coûte connaître la "vérité".
"Oui, j'ai ce doute", souffle-t-elle le ton grave lorsque la journaliste de France 2 lui demande si elle peut imaginer Cédric Jubillar coupable.
Avant d'ajouter, sans mettre de point final à sa phrase, "tant que je n'ai pas de réponses claires".
Au procès ce mercredi 8 octobre, Nadine F. a eu l'occasion de donner plus de détails sur les propos de son fils jugés parfois "violents" par son entourage à l'égard de son épouse Delphine. Des propos qu'elle rapporte encore une fois auprès des journalistes de France Télévisions.
En effet, lorsque Cédric lui aurait dit vouloir "tuer" Delphine et "l'enterrer", Nadine F. aurait répondu sans prendre au sérieux l'éventuelle menace et serait "passée à autre chose".
"Si j'avais réagis, conclu la mère du principal accusé, elle (Delphine, NDLR), n'aurait peut-être pas disparu et on en serait peut-être pas là où on en est aujourd'hui".