Procès du braquage de Kim Kardashian: l'avocat de la milliardaire salue sa "générosité" après son pardon

Deux semaines après l'ouverture du procès du braquage de Kim Kardashian en octobre 2016, la milliardaire américaine a dit "pardonner" l'un des accusés qui lui avait présenté ses excuses, devant le tribunal de Paris ce mardi 13 mai dans l'après-midi.
Lors du procès, le président a lu une lettre qu'un des accusés, Aomar Aït Khedache, dans laquelle il s'excuse d'avoir causé un tel traumatisme chez Kim Kardashian.
"Je souhaite venir vers vous en être humain pour vous dire combien je regrette mon geste, combien j'ai été ému et touché de vous voir en larmes" est-il notamment écrit dans ce courrier.
"Elle reste une victime"
Très émue, après avoir essuyé des larmes, l'influenceuse a réagi en déclarant qu'elle le pardonnait pour ces faits, même si cela n'efface pas sa douleur. En réaction, son avocat, Michael Rodes, a déclaré auprès de BFMTV que son pardon "n'a pas été difficile, car elle est très généreuse".
"Lorsqu'on a ce type de générosité dans son cœur, et que quelqu'un vous demande 'pardonnez-moi'... Elle l'a fait. Mais elle reste une victime à l'intérieur", a poursuivi son avocat à la sortie du tribunal.
Violemment braqué dans un hôtel de la capitale en 2016, Kim Kardashian a qualifié cette nuit de "traumatisante" où elle a "cru mourir" devant les jurys.
"Ce pardon est un soleil qui vient m'illuminer"
À la barre, l'influenceuse a dit avoir lu la lettre d'excuse d'Aomar Aït Khedache. "J'apprécie la lettre, je vous pardonne pour ce qu'il s'est passé. Ceci étant dit, ça ne modifie pas le trauma qui est le mien et le fait que ma vie a été changée pour toujours", a-t-elle déclaré.
"Ce pardon est un soleil qui vient m'illuminer, je vous en remercie. (...) Je vous serais reconnaissant à jamais", a immédiatement répondu Aomar Aït Khedache dans un mot ce mardi.
Yunice Abbas, autre accusé présent dans la salle, présente également ses excuses à l'influenceuse: "Je regrette formellement, sincèrement, je vous prie d'accepter mes excuses, ainsi qu'au concierge. Elles sont sincères."
Devant les journalistes, son avocat a conclu que "la justice est entre les mains des jurys, qu'elle que soit la décision prise".