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Police-Justice

Pesticides, NDDL, et débat sur l'acquittement: la semaine de la justice

L'heure est au nettoyage à Nantes, au lendemain d'une manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

L'heure est au nettoyage à Nantes, au lendemain d'une manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. - -

BFMTV.com revient pour vous sur l'actualité judiciaire marquante des sept derniers jours. Cette semaine le maire de Nantes porte plainte contre des manifestants, un viticulteur bio devant la justice et une (nouvelle) libération à cause d'un fax raté.

Si l'actualité judiciaire cette semaine vous a échappé, BFMTV.com vous propose de vous mettre à la page en un coup d'oeil.

Bio vs. pesticides. Emmanuel Giboulot, viticulteur bio, est poursuivi pour avoir refusé de traiter ses ceps de vigne contre une maladie avec des pesticides. A son procès qui s'est ouvert lundi, le parquet a requis une amende de 1.000 euros. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 7 avril.

Saccage. Les opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes ont envahi les rues de Nantes samedi dernier. En marge de la manifestation, des casseurs ont taggé des façades et jeté des projectiles en direction des forces de l'ordre. Le maire de Nantes à décidé de porter plainte.

Pas de révision des acquittements

Témoignage. L'ex-policier, interpellé la semaine dernière dans le cadre de l'enquête sur la tuerie de Chevaline, est sorti de son silence vendredi. Il raconte avoir vécu comme "un coup de tonnerre" l'objet de sa garde à vue, durant laquelle il a été "éprouvé".

Débat judiciaire. Les députés ont rejeté, jeudi, un amendement UMP voulant permettre la révision des acquittements. Un principe que le principal syndicat de magistrats estimait contraire à la philosophie du droit français. Le député qui voulait faire adopter l'amendement, s'appuyait sur l'affaire Nelly Haderer, abattue en 1987 près de Nancy. Le principal suspect avait été innocenté mais des expertises ADN ont révélé uque son ADN se trouvait sur le pantalon de la victime.

Bis repetita. Une femme détenue à Epinal, dans les Vosges, a été remise en liberté jeudi à la suite d'une erreur de procédure judiciaire liée à un problème de fax. Soupçonnée d'avoir livré sa fille à un pédophile, elle était placée en détention provisoire. Une affaire qui survient trois semaine après la retentissante remise en liberté en raison d'un fax défectueux d'un homme soupçonné de meurtre.

Aurélie Delmas