Opération antiterroriste : "sept interpellations", annonce Hollande

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"Sept" personnes ont été interpellées lors de l'opération antiterroriste qui a coûté la vie samedi matin à un suspect à Strasbourg, a anoncé le président de la République dans un communiqué.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, a également précisé lors d'un déplacement à Lille aux côtés de Martine Aubry, qu'il s'agissait d'une "opération d'envergure" lancée "depuis plusieurs semaines".
Trois policiers blessés
Lors de cette opération à Strasbourg, trois policiers ont été légèrement blessés. Le suspect a été tué après avoir tiré à plusieurs reprises avec une arme de gros calibre sur les policiers qui avaient pénétré à 6h dans son appartement, au 4e étage d'un immeuble de neuf étages datant des années 60.
Selon une source proche de l'enquête, l'homme, âgé de 33 ans, était assis sur le canapé de son salon et a dégainé un 357 Magnum à l'arrivée des hommes de la Brigade de recherche et d'intervention de la police judiciaire.
Un policier de l'antigang de Strasbourg a reçu une balle au niveau de la tête et une autre au niveau du coeur, mais elles ont été arrêtées par son gilet pare-balles et son casque de protection.
Opération simultanée dans toute la France
La police a interpellé en Ile-de-France un homme armé et "dangereux". Un autre a été appréhendé sans incident à Cannes. Et tous appartiendraient à la mouvance salafiste, a précisé une source policière.
Cette opération était menée dans le cadre de l'enquête sur le jet le 19 septembre d'"un engin explosif de faible puissance" dans une épicerie casher de Sarcelles dans le Val d'Oise. Cette attaque avait légèrement blessé une personne et suscité une vive émotion dans la communauté juive de cette commune populaire d'Ile-de-France.
"7 interpellations" selon François Hollande
Le président François Hollande a annoncé que l'opération avait conduit "à sept interpellations", et affirmé "la détermination entière de l'Etat à protéger les Français contre toutes formes de menaces terroristes", dans un communiqué de l'Elysée.
Le chef de l'Etat a "salué l'action de la police et demandé au ministre de l'Intérieur", Manuel Valls, qu'il a reçu à l'Elysée, "de prendre toutes les mesures de vigilance nécessaires".