"Nous sommes déçus": les avocats de Cédric Jubillar confirment faire appel de sa condamnation

Cédric Jubillar a été reconnu coupable du meurtre de son épouse Delphine et a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Tarn, ce vendredi 17 octobre.

Après la condamnation de Cédric Jubillar, ses avocats annoncent faire appel à l'issue de quatre semaines de procès pour le meurtre de Delphine Jubillar devant la cour d'assises du Tarn, ce vendredi 17 octobre.

"Nous respectons la décision. Nous sommes déçus mais nous savions qu'il y aurait un deuxième combat", a indiqué Alexandre Martin, l'un des deux avocats du condamné, qui ajoute "préparer cet appel".

Cédric Jubillar a été reconnu coupable et condamné à 30 ans de réclusion criminelle, suivant ainsi les réquisitions du ministère public. Invité sur le plateau de BFMTV, ce jeudi à l'issue de sa plaidoirie, Alexandre Martin avait déjà affirmé qu'il y aurait un appel.

"S'il est condamné, c'est nous qui faisons appel, s'il est acquitté c'est l'accusation qui fera appel donc ce procès se rejouera dans un an à la cour d'appel de Toulouse", explique Alexandre Martin.

Des "indices pas convergents"

Ce vendredi, après le procès, Alexandre Martin a de nouveau pointé du doigt des "indices qui ne sont, a minima, pas convergents". Ajoutant: "je ne peux pas comprendre qu'on condamne un homme sans corps, sans scène de crime".

"Cédric Jubillar nous a déjà confié la mission de faire appel et la mission de continuer à le défendre", a informé son avocat.

Au micro de BFMTV, Me Emmanuelle Franck, avocate de Cédric Jubillar, a dénoncé une "enquête extrêmement peu satisfaisante".

Cédric Jubillar condamné à 30 ans de prison pour le meurtre de son épouse Delphine

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"Je n'ai absolument rien fait"

Jusqu'au verdict, Cédric Jubillar aura clamé son innocence. "Je n'ai absolument rien fait à Delphine", a-t-il affirmé avant le délibéré. "Vous ne pouvez pas condamner Cédric Jubillar. Votre devoir vous dicte de l'acquitter", avait prononcé Me Alexandre Martin au terme d'une plaidoirie de plus de trois heures.

Durant plusieurs heures, ce vendredi, les six jurés, accompagnés de trois magistrats, se sont retirés pour délibérer. Ils devaient répondre à deux questions, à savoir s'ils reconnaissent l'accusé coupable de meurtre, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, et si oui, si ce meurtre était aggravé par sa qualité de conjoint.

Arthus Vaillant