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Mort de Nahel: 249 policiers et gendarmes blessés durant cette troisième nuit de violences

Un policier à Roubaix face à des feux d'artifices dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, troisième nuit de violences suite à la mort de Nahel, un adolescent tué par un policier à Nanterre.

Un policier à Roubaix face à des feux d'artifices dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, troisième nuit de violences suite à la mort de Nahel, un adolescent tué par un policier à Nanterre. - KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Aucun n'a été gravement touché. Au total, 40.000 forces de l'ordre avaient été mobilisées par les autorités sur tout le territoire, dont 5000 à Paris.

Le ministère de l'Intérieur a annoncé ce vendredi que 249 policiers et gendarmes avaient été blessés dans la nuit de jeudi à vendredi, lors des nouvelles scènes de violences urbaines en France après la mort mardi à Nanterre de Nahel, tué par un policier.

Au total, 40.000 forces de l'ordre avaient été mobilisées par les autorités sur tout le territoire, dont 5000 à Paris. Aucun policier ou gendarme n'a été gravement blessé, a-t-on précisé de même source.

667 interpellations

Dans la nuit de jeudi à vendredi, les forces de l'ordre ont procédé à 667 interpellations, a annoncé dans un tweet Gérald Darmanin.

"Cette nuit, nos policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont encore fait face, avec courage, à une rare violence. Conformément à mes instructions de fermeté, ils ont procédé à 667 interpellations", a souligné le ministre de l'Intérieur.

Pour endiguer une "généralisation" des violences urbaines, les autorités avaient mobilisé 40.000 policiers et gendarmes, ainsi que des unités d'intervention d'élite comme le Raid (police) ou le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).

Pour la deuxième fois en deux jours, le président Emmanuel Macron va présider une nouvelle cellule interministérielle de crise à 13 heures à Paris.

S.R. avec AFP