La justice refuse de libérer Cédric Jubillar

Cédric Jubillar est mis en examen pour le meurtre de sa femme Delphine. - BFMTV
La justice a tranché: Cédric Jubillar reste en prison. Sa demande de mise en liberté a été rejetée par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse, qui vient de rendre sa décision.
Comme pour les deux premières demandes de mise en liberté, toutes deux rejetées, l'audience s'est tenue mardi à huis clos. La défense de Cédric Jubillar, qui plaide son innocence depuis le début, avait avancé un nouvel élément pour accréditer de l'innoncence du peintre-plaquiste dans la disparition de son épouse Delphine.
Les trois avocats ont mis en avant la possibilité que l'infirmière serait sortie de son plein gré de son domicile la nuit de sa disparition du 15 au 16 décembre 2020. "Il est très probable que Delphine se soit changée ce soir-là et ait quitté le domicile", avançait Me Jean-Baptiste Allary. Il base leur argumentation sur la présence d'un pyjama, que la jeune femme portait cette nuit-là, sur l'une des photos du dossier.
Le parquet général avait requis le maintien en détention. "Même si une personne conteste les faits, une juridiction peut constater qu’il y a, dans le dossier, suffisamment d’éléments pour décider du maintien en détention", a souligné à l'AFP le procureur de Toulouse Samuel Vuelta-Simon.
Les déclarations d'un ancien co-détenu de Cédric Jubillar jette le trouble sur son implication dans la disparition de Delphine. Le mari aurait lui-même avoué le meurtre à un certain Marco, un Corse de 36 ans qui occupait la cellule voisine de la sienne à la prison de Toulouse-Seysses, en Haute-Garonne. Il aurait "vrillé" après avoir vu les messages échangés entre sa femme et son amant. Il aurait également indiqué des détails sur le lieu où il aurait enterré le corps.
"C'est une non-information, une manipulation, une mise en scène organisée, comme par hasard (...), à la date anniversaire de la disparition de Delphine. On se moque du monde", avait réagi Me Alexandre Martin, l'un des avocats de Cédric Jubillar. Il sera de nouveau entendu début février concernant les accusations portées par un de ses voisins de cellule,