Gard: le corps d'un homme de 19 ans retrouvé calciné à Saint-Bénézet, la piste d'un règlement de comptes étudiée

Un officier de police (photo d'illustration). - JULIEN DE ROSA / AFP
Un corps calciné a été retrouvé mardi 15 juillet à Saint-Bénézet, dans le Gard, indique la procureure de la République de Nîmes dans un communiqué, ce mercredi 16 juillet.
Le corps sans vie d'un homme de 19 ans a été découvert mardi en fin de journée par des promeneurs "dans un endroit isolé" de la commune qui se trouve entre Alès et Nîmes, précise Cécile Gensac.
Les premières investigations ont déterminé "l’usage d’au moins une arme à feu" sur la victime, selon la procureure.
La piste du règlement de comptes
L'enquête, confiée à la division de la criminalité organisée des directions interdépartementales de la police nationale du Gard et de l’Hérault, va explorer la piste du règlement de comptes.
Le parquet estime en effet que ce décès pourrait être lié à "une succession de faits de nature criminelle survenus ces dernières semaines dans les quartiers nîmois de Pissevin, Valdegour, Némausus-Jonquilles et Mas de Mingue dans un contexte de rivalité ultra-violente entre groupes criminels locaux".
Une enquête de flagrance a été ouverte pour "meurtre en bande organisée" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime", déclare la procureure de Nîmes, qui précise qu'une autopsie doit être réalisée "prochainement".
Plusieurs fusillades recensées
Le 10 juillet, dans le quartier prioritaire du Mas de Mingue, situé dans l'est de Nîmes, un homme a été tué par balle et un autre a été blessé par des assaillants en voiture qui ont pris la fuite.
Le 27 juin, une fusillade avait fait six blessés, dont quatre mineurs, lorsque des tireurs avaient ouvert le feu sur une place entourée d'immeubles.
Cette fusillade était survenue dans le quartier populaire de Valdegour, dans l'ouest de Nîmes, limitrophe du quartier de Pissevin, gangréné par le trafic de stupéfiants et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.