Nîmes: une fusillade fait six blessés, dont deux mineurs "dans un état préoccupant"

Les faits se sont produits dans un quartier de l'ouest de Nîmes "cartographié comme étant un point de deal. Pour l'heure, la procureure de la ville n'avance pas de piste privilégiée.

Une fusillade a éclaté ce vendredi 27 juin en fin de journée dans un quartier de l'ouest de Nîmes (Gard), faisant six blessés, a indiqué le parquet. D'après la procureure de la République de la ville ce samedi dans un communiqué, les six blessés sont âgés de 15 à 20 ans, dont quatre mineurs.

Cinq sont toujours hospitalisés, dont deux, âgés de 15 et 17 ans, "dans un état préoccupant" même si "leur pronostic vital ne serait cependant plus engagé", a précisé Cécile Gensac.

"Trois d'entre elles ont été victimes d'éclats de balles et présentent un état de santé hors de danger", poursuit la procureure.

"Les constatations sont en cours"

Ce quartier est "cartographié comme étant un point de deal", a relevé ce vendredi Nathalie Welté, procureure adjointe de Nîmes.

Le communiqué de ce samedi indique qu'à l'arrivée de la police sur les lieux vers 19 heures, des témoins de l'attaque "faisaient état de tirs en rafale par des individus arrivés et repartis en véhicule".

Les investigations se poursuivent

"Les investigations techniques et scientifiques entamées hier soir se poursuivent actuellement afin d'identifier le ou les auteurs des faits, de déterminer les circonstances exactes du passage à l'acte, ses causes et ses motivations", ajoute la magistrate.

Celle-ci n'avance pas de piste privilégiée, alors que des sources ont rapidement évoqué un possible conflit autour du trafic de stupéfiants, présent dans le quartier de Valdegour, où a eu lieu la fusillade, et dans le quartier voisin de Pissevin, gangrené par les trafics et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.

Le communiqué souligne enfin qu'une "enquête de flagrance (a été) ouverte des chefs de tentative de meurtre en bande organisée, détention d'arme en réunion, participation à une association de malfaiteurs, détérioration par moyen dangereux pour les personnes", confiée conjointement aux directions de la police du Gard et de l'Hérault.

I.H avec AFP